Un pouti chapitre, je vous l'accorde, mais j'ai grave kiffé l'écrire et j'espère qu'il en sera de même pour vous :D 

Je vous laisse lire et je vous parlerai du sort de Jim en fin de chapitre x) Bonne lecture ! 

             Ariel appuya sur le bouton pour enclencher la douche afin qu'ils se lavent. Quand l'eau se déversa sur eux, il vit Neven se statifuer contre lui, il comprit qu'elle n'était pas assez chaude pour lui. Il tira donc le bouclé vers la sortie et chercha une autre cabine avec une eau plus chaude. Il s'amusa donc à appuyer sur tous les boutons et juger de la chaleur de chaque jet, jusqu'à en trouver une.

Le brun reprit donc Neven par la main pour l'emmener à l'intérieur de celle-ci.

— Elle est chaude. Je reviens, je vais chercher les savons, annonça le faux bad-boy avant de s'éclipser.

Neven n'avait toujours aucune réaction, il n'arrivait donc pas à savoir si c'était bien ce qu'ils avaient fait ou non. Lui avait beaucoup aimé, c'était une certitude. Alors pourquoi il n'avait pas réussi à prendre du plaisir à la pénétration ? C'était frustrant, car le bouclé était tout ce qu'il désirait, mais dès qu'ils passaient aux choses sérieuses, plus rien. Il ne comprenait pas comment il pouvait passer du blanc au noir, et du noir au blanc aussi facilement.

Il prit deux bouteilles, l'une était le shampooing et l'autre le gel douche, puis revint vers son voisin. Il allait lui déposer sur le sol, pour aller dans une autre cabine ou attendre qu'il ait finit, mais Neven attrapa son poignet pour qu'il le rejoigne. Ariel ne broncha pas, loin de là, et accepta bien gentiment le front qui vint se poser contre son épaule.

Le brun posa ses mains sur ses hanches, dans un automatisme.

— Ne me touche pas, Ariel.

Ariel souffla et retira ses mains à contre-gré. C'était dure de se retenir. Le pire dans tout ça, c'est que Neven était incroyablement beau et avait un corps à se damner, mais que personne ne pouvait en profiter. Quelle tristesse.

Ils restèrent quelques secondes dans cette position, sous l'eau chaude, où leur seul contact physique était une tête posée sur une épaule.

— Désolé, je suis crevé, s'excusa Neven.

Ariel sourit. Il retenta une approche en glissant l'une de ses mains dans les cheveux bouclés et trempés de son voisin. Cette fois, l'autre ne dit rien et le laissa faire.

— T'excuse pas, t'es mignon comme ça.

Neven releva sa tête et lui fit un regard lassé, auquel Ariel pouffa légèrement. L'autre main du brun vint se poser sur la joue de Neven, il avait envie de l'embrasser de nouveau. 

— C'était pas censé être la dernière fois qu'on fait des choses ensemble, quand tu es venu me crier dessus à mon retour de l'hôpital ?

Ariel se mordit la lèvre et baissa le regard, coupable. Soudainement, il se souvint d'une chose.

— Est-ce que tu te rappelles qu'à chaque fois qu'on s'embrasse, on se dit que ce sera le dernier ? répliqua-t-il. Alors...

Il se rapprocha de lui dangereusement et Neven fixa ses lèvres avec envie.

— C'est le dernier, blagua-t-il. C'est peut-être pour ça que c'est aussi bon à chaque fois.

Neven glissa ses doigts sur sa nuque.

— Arrête, on sait que ce sera pas le dernier, lança le bouclé avant de prendre ses lèvres et de l'embrasser passionnément.

Ariel gémit de bonheur et se laissa dévorer la bouche. Il était heureux que son voisin prenne cette initiative et surtout, qu'il lui dise que ça ne sera pas le dernier.

Il savoura son baiser, jouant avec ses lèvres, sa langue et en profita pour toucher ses cheveux.

Ari avait très envie de le laver, de passer sa main sur tout son corps mais Neven ne serait jamais d'accord, alors ils se nettoyèrent chacun de leur côté, se jetant des petits coups d'œil.

      Une heure plus tard, le brun se trouvait à son travail, le teint rayonnant. Jim le taquinait d'ailleurs en voyant sa bonne humeur et comme la galérie était vide aujourd'hui, il décida de se confier à son meilleur-ami.

— Ce que je comprends pas, c'est que quand on se touche, se caresse, s'embrasse, c'est juste génial, mais dès qu'il faut aller plus loin, plus rien...

— Tu veux dire, la pénétration ?

Ariel hocha la tête.

— Je te l'ai dit, Ari, il y a énormément de facteurs qui ont fait que tu ne pouvais pas prendre de plaisir.

— Je sais... Je suis désolé de t'embêter avec ça, mais ça me trotte dans la tête.

—T'en fais pas, je peux comprendre. Puis tu sais, Ari, la pénétration n'est pas une fin en soi. Je veux dire, il y a pas besoin d'en avoir une pour donner du plaisir et pour avoir un orgasme.

— Tu veux dire, coucher ensemble, sans que l'un prenne l'autre ? demanda Ariel, un sourcil levé. 

— C'est ça. On nous a juste formaté avec une idée reçue. " Un homme et une femme, baiser égal pénétrer, jouir est juste pour l'homme, point ", c'est carrément faux. Sinon, comment t'explique qu'un homme puisse jouir avec une fellation ou en se branlant ? De même pour les femmes, pourquoi peuvent-elles avoir un orgasme seules ou en se masturbant ? Il y a énormément de façon de jouir, c'est juste qu'avant, on prenait l'acte seulement pour la reproduction, c'était les seuls moments de plaisir.

Ariel hocha lentement la tête en assimilant chacun de ses mots. Il n'avait jamais songé au sexe de cette manière. Pour lui, c'était normal que coucher voulait forcément dire pénétration, ça concluait l'acte. 

— La pénétration est un choix, Ari, pas une obligation, termina sa patron.

Jim avait totalement raison et cela le fit réfléchir. S'il souhaitait recommencer avec Neven, c'est qu'ils en auraient envie tous les deux, et pas juste pour se prouver des choses ou par contrainte.

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Ca fait déjà un moment que je pense à faire une petite histoire avec Jim et une autre personne d'une autre histoire ( cherchez pas, vous trouverez jamais qui s'est mdr ) et bien sûr, ça serait un BxB, vous me connaissez ! 

Enfin, j'aimerai savoir si ça vous tente de lire quelque chose avec lui. ;)