LI.
Warning citron en vu x) Vous pouvez passer ce chapitre, ceux qui ne sont pas à l'aise avec les lemons, rien d'important dedans :)
Bonne lecture à ceux qui liront ( et je sais que vous êtes nombreux mdr ) !
Neven posa une main sur l'une de ses clavicules, plus dans un geste pour le tenir éloigné que par caresse.
— Je te comprends vraiment plus, tu m'as ignoré durant toute la soirée qu'on a faite chez toi et là, tu me fais du rentre-dedans.
Ariel se mordit la lèvre, ne sachant que répondre. " Tu n'as pas à t'inquiéter, j'ai juste envie de coucher avec toi de nouveau ", non, assurément, il ne pouvait pas lui balancer ça. Il était sûr que ça l'effrayerait et qu'il prendrait la poudre d'escampette. Il fallait trouver une explication, rapidement.
— Je... Je me suis rendu compte que c'était stupide de t'ignorer pour si peu. Tu n'étais pas bien, je peux comprendre que tu aies souhaité rester seul, lâcha-t-il.
Et il ne mentait pas. Il avait réfléchi à la manière dont il l'avait boudé, alors que Neven n'avait pas été bien mentalement. C'était normal de vouloir le calme dans cet état. De plus, rien ne prouvait qu'il avait fait une crise d'angoisse suite à leur rapport.
— Ca n'explique pas ton comportement provocateur, Ariel, fit remarquer le bouclé.
Neven avait une moue septique tandis qu'Ari se retenait de rire. Il se rapprocha de nouveau de lui et se risqua à frôler sa bouche de la sienne, accompagné d'un petit sourire espiègle.
— Il n'y a aucune raison à ça, j'en ai juste envie.
— D'habitude, c'est moi qui fait le premier pas, ajouta Neven.
— Les temps changent, pouffa Ariel.
— T'es sûr ? De le vouloir ? demanda le bouclé.
Ari comprenait désormais son mode de fonctionnement. Il s'assurait toujours qu'il soit consentant avant de commencer quelque chose avec lui. Le brun trouvait cela adorable, mais ne put s'empêcher de faire le rapprochement avec un quelconque traumatisme. Plus il y réfléchissait, plus il se disait que son voisin avait dû être abusé...
Cela n'eut pas le temps de le refroidir, car son voisin passa une main derrière sa nuque et s'avança vers lui. Il s'amusa à le taquiner du bout des lèvres, sans jamais lui offrir de vrai baiser.
— Neven, grogna Ariel, frustré.
Il se sentait bête, à entrouvrir la bouche dès qu'il s'approchait un peu trop de lui. Ari avait tellement envie de l'embrasser. La dernière fois qu'ils avaient partagé un moment intime ensemble, c'était lorsqu'ils avaient couché ensemble.
— Et toi, tu es sûr de vouloir refaire ces choses avec moi ? souffla Ariel.
Neven ne répondit pas par la parole, en revanche, il appuya sur sa nuque et l'embrassa enfin. Ariel soupira de bien-être en sentant l'objet de ses désirs lui donner ce qu'il souhaitait intensément depuis quelques jours. Ils se dévorèrent la bouche durant de longues, très longues secondes, jusqu'à en avoir le souffle coupé. C'était exactement comme avant, le désir et le plaisir se mélangeaient tout aussi délicieusement et se distillaient dans leur corps sous des vagues de chaleur.
Ariel resserra ses bras autour de sa taille pour l'avoir tout contre lui. Il en profitait, pour une fois qu'il se laissait faire.
A bout de souffle, Ariel s'écarta et plongea son visage dans son cou, donnant des coups de langue aguicheurs.
—Si on allait dans les vestiaires ? sursurra la petite-sirène en mordant le lobe de son oreille.
— Ari, je suis malade, le prévint Neven.
Il comprit, maintenant, pourquoi il était si passif, si obéissant avec lui. Il n'avait râlé qu'une seule fois depuis le début, ce qui avait été étonnant.
Ariel eut donc une idée. Il bouillonnait bien trop d'envie envers son voisin pour le laisser filer, sous prétexte qu'il était malade. Au pire, il avait juste un rhume. Il glissa donc une main sur son ventre et il s'amusait à sentir ses muscles se contracter sous ses doigts. Puis, sournoisement, il descendit sa main et la fit passer sous son short de bain. Le brun n'eut aucune gêne à empoigner son membre entre ses doigts et a débuté de très lents mouvements.
Neven ouvrit légèrement sa bouche pour laisser échapper un gémissement et ses yeux se plissèrent, toujours fixés dans ceux d'Ariel.
— On va pas faire ça ici, quand même ? lança Ari.
Le bouclé retira la main de son voisin et se hissa sur le rebord pour sortir de la piscine. Il partit vers les vestiaires, mais quand il se retourna, Ariel le regardait partir, les yeux de merlan frit.
— Bon, t'attends quoi ?
Ariel avait pensé que Neven prenait la fuite, mais non, celui-ci l'invitait même à une séance de dévergondage. Le sourire immense aux lèvres, Ariel le rejoignait avec une excitation non-feinte.
Neven lui prit la main et le tira dans une cabine, il le poussa aussitôt contre la porte et reprit ses lèvres avec fougue. Ariel était heureux de voir qu'il n'était pas le seul à qui ça ait manqué. Les mains d'Ari furent emprisonné par la main de Neven, derrière son dos, tandis que l'autre allait dans le caleçon de bain du brun. Ariel couina en sentant ses doigts gelés sur son entre-jambes. Heureusement que la bouche du bouclé occupait la sienne, sinon, il était sûr que les employés de la piscine auraient tout entendu.
Il se mordit la lèvre quand Neven descendit ses lèvres dans son cou.
— Neven, lâche mes mains, je veux te toucher aussi, râla Ariel.
L'informaticien semblait réfléchir à l'offre, avant d'en libérer une, tout en observant attentivement ce qu'Ariel voulait faire. Automatiquement, le plus vieux baissa son short et se mit à imprimer les mêmes mouvements que lui faisaient Neven.
— Putain, c'est tellement excitant, lâcha Ariel.
— Ouais, soupira son partenaire.
Le bouclé accéléra ses mouvements et l'embrassa langoureusement. Ariel ne put se retenir plus longtemps et jouit dans un ultime râle, se répandant dans les mains de son voisin. Il soupira longuement quand Neven retira sa main. Ariel avait stoppé ses mouvements sur le membre de son voisin.
Il sourit malicieusement à son vis-à-vis, légèrement provocateur.
— Bon, on peut repartir, maintenant.
Neven fronça les sourcils et regarda son sexe tendu, demandant de l'attention.
— T'es sérieux, là ? ronchonna-t-il.
Ariel s'esclaffa avant d'inverser leur position, cette fois, c'était Neven qui était contre la porte du vestiaire. Ari aurait aimé embrassé son torse, jouer avec ses tétons, l'entendre gémir et grogner d'impatience, mais il avait peur que s'il le touchait trop, Neven prendrait peur. Il tomba donc à genoux devant lui sans le quitter des yeux. Il guettait chacune de ses expressions et s'il apercevait du refus, alors il arrêterait tout sur le champ. Il était si stressé, il n'avait jamais fait ça de sa vie et n'y avait jamais vraiment pensé... Enfin, quelques fois, seulement. Mais le faire était une tout autre chose.
Il se trouvait bête, devant l'érection de son voisin. Il le prit délicatement entre ses doigts, comme s'il pouvait le briser. Ariel se lécha les lèvres et regarda une dernière fois Neven, qui paraissait très intéressé par la scène qui s'apprêtait à se dérouler devant ses yeux, avant de poser sa bouche mouillée sur le bout. Il se mit alors à donner des coups de langue et fut satisfait en voyant Neven se raidir et retenir sa respiration.
Sur un pure coup de tête, et dans l'optique de donner un maximum de plaisir à son partenaire, Ariel entra son sexe dans sa bouche, aussi loin qu'il le pouvait et se mit à faire des va-et-vient de cette manière.
Le bouclé avait fourragé ses mains dans ses cheveux et Ariel se rendit bien vite compte que Neven peinait à retenir ses gémissements. Le brun posa ses mains sur son bassin pour contrôler la cadence. Attentif, il écoutait les sons que produisaient son voisin pour reproduire ce qu'il semblait aimer.
Ariel était fier de lui quand Neven susurra son prénom en boucle d'une voix totalement orgasmique.
Finalement, ce n'était pas si terrible, de lui faire une fellation. Il devait même s'avouer que ça lui plaisait bien, surtout en voyant et en entendant ce que cela avait comme effet auprès de son sexy voisin.
Neven lui tira légèrement sur les cheveux.
— Ari !
Ariel comprit aussitôt qu'il allait jouir, alors il lâcha son membre avec une dernière caresse cajoleuse pour se relever. Il remplaça ses lèvres par sa main et Neven vint quelques secondes à peine plus tard.
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