25 décembre 2016 - Éline (3ème partie)

Avertissement : chapitre contenant des scènes à caractère sexuel.

Je suis assez fière de moi car cette petite bouteille semble provoquer les effets escomptés chez mon compagnon.

Romain la tourne dans tous les sens, il lit un instant la petite étiquette puis il me regarde d'un air interloqué.

En rigolant, je m'éclipse rapidement dans la salle de bain afin de revêtir l'un des ensembles qu'il m'a acheté. Seigneur, il a vraiment fait fort. Il ne tiendra jamais comme il me l'a dit. Dès que je vais retourner dans la chambre, il va me plaquer sur le lit pour tout me retirer en quelques secondes, ce n'est pas possible autrement.

Je me regarde un instant dans le miroir et je rougis. Je ferme les yeux un bref instant puis, d'un pas lent, je m'avance vers notre chambre.
Roman n'a pas bougé. Il est toujours allongé sur le lit avec le flacon d'huile de massage dans la main.

Bon, je crois bien que je vais devoir le dévêtir moi-même...

Lorsqu'il m'aperçoit, ses yeux expriment toute sa surprise mais aussi son désir.

En me mordillant les lèvres, je m'approche de lui et sans dire un mot, je lui prends la petite bouteille des mains.

Je le fixe intensément tandis que je m'agenouille devant lui. Je déboutonne ensuite sa chemise avec une lenteur manifestement insupportable pour mon compagnon. Il lève le bras dans le but, je suppose, de m'aider mais je l'en empêche.

Mes doigts caressent lentement son torse nu : j'ai envie de le faire languir, de faire grimper la température doucement et de prendre mon temps.

Je vois que Romain ne cesse de frissonner et je sais que je suis en train de le rendre fou. Il se tortille de plus en plus sous moi et je sens son érection grossir à travers son pantalon.

- Oh non, Lieutenant Dalmans, vous m'avez promis d'être sage et d'être patient.

En guise de réponse, il ronchonne dans ses dents en anglais.

Pour tester ses limites, je glisse ma main vers les muscles fermes de ses abdominaux puis je m'arrête à l'extrémité de l'élastique de son boxer qui dépasse légèrement de son pantalon.

Romain est terriblement contracté : je sais parfaitement qu'il meure d'envie de se retrouver allongé sur moi pour me faire l'amour mais je veux aller jusqu'au bout de mon idée.

- Détends-toi Romain...S'il te plait, laisse-moi m'occuper de toi pour une fois.

Son regard si profond et si sensuel me déstabilise à un point tel qu'un brusque torrent de désir déferle dans mon corps.

Il ne me fera pas craquer. Il aime tout contrôler, imprimer son rythme lors de nos ébats mais cette fois, c'est à moi de lui rendre la pareille.

Bien décidée à lui donner autant de plaisir que possible, je reprends le flacon que j'avais déposé sur la table de nuit et je verse quelques gouttes d'huile au creux de mes mains puis je l'étale sur son torse en effectuant de longs et délicats mouvements sur son corps.

Je n'ai pas besoin de lui demander si cela lui convient, le soupir de plaisir qu'il laisse échapper est largement suffisant.

A chacune de mes caresses, je descends toujours un peu plus bas au niveau de son ventre et sans le quitter des yeux, je finis par lui retirer très lentement son pantalon.

Romain s'attendait sans doute à ce que je lui enlève également son boxer mais je ne veux pas précipiter les choses.

Je me repositionne à califourchon sur lui tout en veillant à taquiner subtilement son membre durci.

En posant mes mains sur ses épaules je me rends compte qu'il est terriblement contracté.

- Tu es censé te détendre...

- Comment veux-tu...Je savais que cet ensemble t'irait magnifiquement bien. Putain...tu te rends compte de l'effet que ça me fait ?

- Je le sens oui...

Après avoir terminé le haut de son corps, je lui fais croire un instant que j'hésite à lui retirer son boxer. Puis, je fais glisser lentement ce dernier rempart le long de ses jambes et je verse à nouveau quelques gouttes d'huile dans mes mains.

Je caresse ensuite sensuellement les jambes de Romain en veillant à m'attarder systématiquement sur l'intérieur de ses cuisses faisant ainsi monter petit à petit la tension en lui.

Il manque de s'étrangler lorsque je lui demande doucement de se mettre sur le ventre pour que je puisse lui masser le dos.

- Éline...

Son gémissement rauque me fait hésiter un instant mais je tiens bon.

J'évite de me rapprocher de son entrejambe pendant un long moment et à ma grande satisfaction je sens enfin ses muscles se détendre. J'insiste particulièrement sur ses épaules puis lorsque je le sens bien plus relâché je recommence ma douce torture. Je caresse ses fesses douces, fermes et musclées et je vois qu'à nouveau Romain n'en peut plus car il recommence à s'agiter. Je m'attarde dans le creux de ses reins et j'incline un peu la tête pour observer mon beau militaire. Sa bouche entrouverte laisse échapper un souffle saccadé : il est vraiment à la limite de craquer.

- Et si nous passions aux choses sérieuses ?

Romain ne dit rien. En fait, je crois qu'il est à deux doigts de se redresser pour se venger de mes douces tortures.
Je me penche pour que mon corps effleure le sien et je lui chuchote à l'oreille :

- Mais si tu ne te retournes pas,...je ne pourrais pas continuer à m'occuper de toi...

Il se tourne lentement et son regard embrumé me fait fondre littéralement.

Je pense que j'ai vraiment choisi le bon parfum pour l'huile de massage : une délicieuse odeur subtile émane du corps de Romain et cela le rends encore plus irrésistible.

Je l'observe un instant comme s'il était une gourmandise que je m'apprête à dévorer puis j'approche lentement mes mains de son érection mais en prenant bien soin de ne pas la toucher ni même l'effleurer

Je devine la frustration et le désir de mon compagnon, un cocktail que je sais instable et explosif chez lui.

Mais il joue le jeu : il me laisse faire, il me laisse le torturer même s'il n'en peut plus.

De mon pouce je caresse doucement l'extrémité de son membre viril et à ce contact il se cambre violemment en poussant un profond râle de plaisir.

Romain ferme les yeux et il s'abandonne totalement : il halète et me supplie régulièrement de mettre fin à son calvaire.

Je commence également à avoir du mal à réprimer mon désir : mon bas-ventre est brûlant mais ce sentiment de pouvoir procurer une telle jouissance à l'homme que j'aime est si délicieux que je continue de caresser et d'embrasser son membre durci.

A chaque fois que je le sens proche de l'orgasme, je m'écarte légèrement de lui pour le contempler tout mon soûl.

Il finit par me demander grâce :

- Je ne tiens plus Éline, tu...tu vas me rendre totalement cinglé !

- Dis-moi ce que tu veux...

- Toi.

Je me redresse lentement et j'approche mes lèvres des siennes. Je l'embrasse d'abord dans le cou, sur le front mais mon compagnon a atteint les limites de sa patience.

Il se redresse pour m'attirer contre lui et il m'embrasse sauvagement. Il fait naître en moi des milliers de frissons et il me murmure à plusieurs reprises qu'il m'aime. Ces trois mots puissants suffisent à me bouleverser. Je noue mes bras autour du cou de Romain et je me presse très fort contre lui.

Je le veux. Lui, et seulement lui. Je le veux entièrement, je veux sentir ses mains sur mon corps, je veux le sentir en moi. Maintenant.

Romain estime sans doute qu'il a attendu assez longtemps car il me retire d'un geste assez brusque la nuisette et le shorty que je porte.

Je l'oblige ensuite à se recoucher et je le chevauche à nouveau. En ondulant doucement des hanches, je l'amène à me pénétrer lentement.

Je suffoque en le sentant glisser en moi, centimètre par centimètre. Romain tend les mains vers moi afin de pouvoir caresser me seins.

Je ferme les yeux : mon corps n'est plus qu'un immense brasier et je rejette la tête en arrière. Je veux accélérer les mouvements de mon corps mais Romain m'en empêche en posant ses mains sur mes hanches et c'est lui qui dicte à présent sa loi. C'est un supplice divin de le sentir s'immiscer si profondément en moi.

Le plaisir s'empare de nous et il m'enlève toute capacité à réfléchir.

Romain gémit encore et encore mon prénom puis il se relève avec précaution pour rester en moi.

Il me maintient fermement contre lui puis il prend mes lèvres pour m'offrir des baisers vertigineux.

Mes peurs, mes craintes et mes doutes disparaissent sous ses caresses et cette fois c'est à moi de supplier pour que mon homme mette fin à cette torture que nous nous imposons tous les deux.

Romain me regarde avec un petit sourire en coin et il effleure ma peau brûlante de désir. Je me déhanche et je gémis de plus belle.

D'un geste il me demande de m'écarter de lui et de m'allonger sur le lit. J'ai tellement envie de lui que je ne proteste pas.

Les yeux brillants, je le regarde s'approcher de moi. Je pose mes mains sur ses épaules pour l'inciter à s'allonger sur moi.

Dans un grognement rauque et terriblement sexy il s'insinue en moi une nouvelle fois.

Je me cambre, accordant mes hanches aux siennes tandis que nous sommes presque à bout de souffle.

Chacun de ses coups de rein m'approche du point de non-retour et, au moment où je ne peux plus lutter, Romain emprisonne ma bouche de ses lèvres pour étouffer mes cris de plaisir et ses gémissements lorsqu'il jouit à son tour.

Quelques instants plus tard, tandis que nous reprenons notre souffles tous les deux, je ne peux m'empêcher de frissonner car je ne me suis jamais sentie à la fois aussi vulnérable et protégée dans les bras d'un homme.

Je caresse doucement le visage de Romain et il me presse contre lui en murmurant :

- Je n'en ai pas encore fini avec toi mon cœur...Flo a dit que notre nuit serait torride, autant lui donner raison...

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