20 octobre 2016 - Romain (1ère partie)


Avertissement : chapitre contenant des scènes à caractère sexuel


Il est à peine 6h lorsque je me réveille. L'habitude des réveils matinaux en mission. Par contre me réveiller et crever de chaud à ce point-là, non j'y suis pas habitué. Même pas du tout.

Éline est blottie contre moi et cette vision m'arrache quelques larmes. Ça fait des siècles que je n'avais pas aussi bien dormi si on excepte le fait que j'ai l'impression de sortir d'un sauna.

Bien que j'avais compris qu'elle était tout aussi désireuse que moi d'aller plus loin, quand j'ai vu qu'elle était épuisée hier soir, je n'ai pas cherché à renouveler notre câlin brûlant de la fin de la matinée : j'ai tout mon temps et je tiens à ce tout se passe dans les meilleurs conditions. Mais j'ai tellement envie d'elle que je ne pourrais certainement pas attendre une journée de plus.

Ah bah, y en a un qui est déjà prêt...Problème réglé.

Est-ce qu'elle a senti mon érection contre sa hanche je n'en sais rien mais Éline commence à s'agiter dans son sommeil puis elle ouvre grand les yeux et elle me fixe intensément.

Non, je ne pourrais pas quitter ce lit tant que je ne lui aurais pas fait l'amour, ça c'est une certitude. Elle va me rendre dingue. Non, en fait ça,...c'est déjà fait.

Son t-shirt plaqué contre sa peau me laisse apercevoir le contour de ses seins et c'est largement suffisant pour me faire perdre le contrôle.

Je me positionne légèrement au-dessus d'elle et je glisse lentement ma main sous son t-shirt : je sens sa peau qui se couvre de frissons et son souffle s'arrête un bref instant. Je dévisage Éline en souriant puis, je l'embrasse délicatement dans le cou.

Sous son t-shirt, mes doigts atteignent rapidement ses seins : ils sont doux, chaud et surtout très sensibles. Éline, qui est maintenant totalement réveillée, laisse échapper un petit gémissement qui m'encourage à continuer mon exploration.

Très vite, je suis gêné par la barrière de tissu et j'aide Éline à se redresser pour lui retirer rapidement son t-shirt et son short. J'arrête un instant mes caresses pour recommencer à l'embrasser avec tendresse.

Je résiste à l'envie d'aller plus vite, je veux que tout soit parfait. Pas question de me conduire comme un mec qui ne pense qu'à soulager ses envies.

Éline ne reste pas inactive mais au lieu de glisser ses mains sous mon t-shirt, elle me fait comprendre qu'elle veut le retirer.

Finalement, les choses ne vont peut-être pas traîner tant que ça...

Eline laisse ses mains s'égarer sur mon torse et je ferme les yeux un court instant. Ses gestes sont tendres mais je suis certain qu'intérieurement, elle bouillonne autant que moi.

Merde, entre sa façon de me fixer, sa poitrine offerte et sa manière de caresser ma peau là juste au niveau de mon cœur, je serais bien capable de jouir avant même d'avoir commencé.

Tandis que je la laisse faire connaissance avec mon corps qu'elle ne s'était pas privée de reluquer hier soir la petite coquine, je pose mes lèvres sur son cou puis je descends lentement jusqu'à sa poitrine. J'effleure délicatement son sein gauche avec ma langue puis je le prends dans ma bouche tandis qu'Éline gémit un peu plus fort. Je recommence ensuite la même torture sur son sein droit, puis en relevant la tête je vois ma jolie compagne, les yeux fermés, la respiration haletante, serrer les draps un peu plus fort.

Bordel, elle représente le désir à l'état pur. J'interromps mes baisers pour la serrer très fort contre moi. Qu'est-ce que c'est bon de l'avoir dans mes bras !

Lorsque nos regards se croisent, je vois dans les yeux d'Éline à quel point elle est émue. Tandis qu'elle caresse doucement mon visage elle me murmure alors :

- Tu m'as tellement manqué Romain...

- Tu m'as manquée aussi...

Je lui enlace la taille et je l'observe quelques secondes avant qu'elle ne se jette littéralement sur moi pour écraser ses lèvres sur les miennes.

Je suis surpris par son assaut et je me sens partir vers l'arrière.

Satisfaite, Éline se redresse pour s'agenouiller au-dessus de moi. Je pose mes mains sur ses hanches pour guider ses mouvements et elle commence à onduler lentement sur moi.

Putain je vais vraiment pas pouvoir tenir moi...

Éline s'arrête ensuite brusquement pour glisser à côté de moi : je veux me redresser mais elle m'en empêche en posant doucement sa main sur mon torse.

Elle enlève alors délicatement mon boxer pour délivrer ma virilité fièrement dressée de sa prison de tissu et elle la caresse ensuite très lentement. Elle remplace très vite ses doigts par sa bouche et elle m'arrache un premier gémissement rauque.

Elle veut ma mort ou quoi ?

D'abord assez hésitante, elle prend de plus en plus d'assurance en m'entendant réagir bruyamment. Sentant sans doute que je suis proche du point de non-retour elle se redresse lentement pour se blottir dans mes bras tout en me faisant un petit sourire presque gêné.

C'est alors que je pense à un petit détail, un tout petit détail de rien du tout.

Non mais je suis trop con, c'est pas vrai...Pour ma défense, ça fait quatre ans que je n'ai plus ramené une fille dans mon lit mais merde, il faut que ça m'arrive là maintenant !

- Éline...j'ai pas de capote...

Elle ne semble pas plus contrariée que ça car elle me répond, le regard assuré :

- Je prends la pilule Romain.

- Hum,...ouais mais je...

- Je ne veux plus aucune barrière entre nous. Je...

J'essaie de comprendre ce qu'elle essaie de me dire par son silence et je finis par lui dire tout ce que j'ai sur le cœur :

- Quand j'étais dans cette putain de grotte, j'ai eu tout le temps de réfléchir à ce que je voulais dans ma vie et j'ai compris que c'était toi. Je veux que tu fasses partie de ma vie Éline. Pas juste pour quelques mois. Je suis tombé amoureux de toi au premier regard. Je sais ça fait super cliché mais c'est comme ça. J'ai eu peur, je ne vais pas te le cacher. Je ne m'y attendais pas c'était si soudain, si intense, si puissant. Mais à présent, je ne veux plus m'éloigner de toi. Je t'aime, je suis fou de toi.

Éline me dévisage avec un air très sérieux :

- Je n'imagine pas passer ma vie avec un autre que toi. Peut-être que c'est complètement dingue tout ça, que c'est trop rapide mais je m'en moque. Je sais que tu es celui dont j'ai besoin Romain.

Et c'est toi que je veux sentir en moi, pas ce truc. Ma mère a tellement la trouille que je me chope une maladie qu'elle m'oblige à ce que je fasse des tests régulièrement. Je suis clean. Et mes ex ont toujours mis une capote.

- J'en ai toujours mis une aussi. Et j'en ai fait aussi des tests. Beaucoup.

Comme pour clôturer ce léger moment de gêne, Éline s'allonge à nouveau sur moi et elle m'embrasse passionnément.

Il ne me faut pas bien longtemps pour m'enflammer à nouveau et je reprends alors le contrôle des opérations.

Bordel faut que j'arrête de penser comme si j'étais encore en mission moi...

Je la pousse gentiment sur le côté et très vite, mes mains glissent vers son ventre et le haut de ses cuisses. Je constate rapidement qu'Éline est déjà prête à m'accueillir en elle et je sens qu'elle s'abandonne petit à petit sous mes caresses. Je fais preuve de beaucoup de patience avec elle mais je ne suis pas un saint non plus, aussi, de mon index je dessine des petits cercles sur les replis de son intimité.

Elle halète tout en me caressant les cheveux et elle me demande à plusieurs reprises de ne pas m'arrêter.

Je décide alors de lui faire subir les mêmes délicieuses tortures auxquelles elle m'avait soumis un peu plus tôt, et de la rendre folle de désir.

- Romain...S'il te plait...

Je finis par me faire prendre à mon propre jeu : sentant que je suis vraiment à la limite d'exploser, je m'écarte légèrement d'Éline pour l'observer puis je m'allonge doucement sur elle pour la pénétrer très lentement.

Oh putain qu'est-ce que c'est bon ! J'exagère peut-être mais sans la capote, j'ai l'impression que les sensations sont multipliées par mille.

Éline a une nouvelle fois fermé les yeux et elle tremble contre moi. Je ne bouge plus, et en prenant appui sur mes coudes, fasciné, je l'observe onduler lentement sous moi. Elle comprend que je me suis arrêté car elle rouvre les yeux et elle agrippe fermement mes hanches pour m'obliger à continuer mes vas et viens en elle.

A force d'avoir autant joué avec le feu, je ne suis plus capable de me retenir bien longtemps. Éline ne cesse de se cambrer pour m'inciter à accélérer mes mouvements et nous finissons par exploser tous les deux en poussant un gémissement rauque.

Je reste un bon moment affalé sur Éline, je tente de reprendre mes esprits puis je m'allonge à ses côtés. J'ai l'impression que nous sommes aussi doués l'un que l'autre pour casser l'ambiance car Éline me regarde alors avec une petite moue ennuyée :

- Hum....Romain, tu...tu n'aurais pas...euh.....un mouchoir en papier ?

- Hum, si, pourquoi ?

- Bah...sans la capote...

- Ah...ouais. OK.

J'ai ma main posée sur l'une de ses cuisses et je sens effectivement un liquide chaud et un peu épais qui coule doucement sur sa jambe.

Oups.

J'avais pas pensé à ça tiens...au désavantage de ne pas mettre une capote. Mais si ce n'est que ça,...

Va quand même falloir que je songe à acheter l'une ou l'autre boite de mouchoirs en prévision moi...

J'attire Éline contre moi et nous plongeons à nouveau dans le sommeil.

Il est largement passé 9h quand nous nous réveillons.

Des grasses matinées comme ça, j'en veux bien tous les jours y a aucun soucis.

Je regarde ma compagne en souriant puis je lui demande si elle veut prendre une douche pendant que je prépare le petit déjeuner.

Elle me répond par l'affirmative mais quand elle se lève, elle me prend par la main et elle me dit :

- Mais pas sans toi.

Il ne faut pas me le dire deux fois : je la soulève dans mes bras et je l'emmène dans la salle de bain. Je dépose Éline sous le jet de la douche et je me colle à elle. Si nous restons plus ou moins sérieux pendant quelques instants, il faut bien se laver quand même, je cède très vite à la tentation. L'eau ruisselle sur nos deux corps et d'une main j'en suis lentement le trajet sur la peau d'Éline.

Sans chercher à me cacher, je fixe ses seins, son ventre, ses hanches d'un air gourmand.

Incapable de me retenir, je coupe l'eau d'un geste brusque et je plaque Éline contre le mur froid.

A ce rythme-là, elle va m'achever c'est une certitude.

Il est finalement presque 10 heures lorsque nous nous attablons pour prendre notre petit déjeuner.


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