Chapitre - 5

" - George ! Bouge ! 

- Wow du calme frangin ! Y a pas le feu au balais !" s'amusa le jumeau en fermant la boutique. 

"- "Me calmer" ? "ME CALMER" ? Comment veux tu -Ô diable- que je me calme ???!!! 

- En respirant lentement par le nez puis en expirant par la bouche pour commencer." George aurait juré que le regard de son jumeau en cet instant aurait fait pâlir d'envie même le -presque- regretté Professeur Rogue. En ça, il tenait bien de sa mère, et puis l'expérience des nombreuses remontrances dûment subit durant leur enfance. 

" - Du calme frérot, je blaguais... 

- JE NE PEUX PAS ME CALMER ! HERMIONE A ETE VOIR JE NE SAIS QUEL PSYCHOPATHE AUJOURD'HUI ET ON A REFUSE QUE JE L'ACCOMPAGNE ! JE SUIS INQUIET !!! 

- Comme si on s'en doutait pas... 

- PARDON ?!! 

- J'ai rien dit ! J'ai rien dit ! " George leva les mains en l'air comme un criminel prit sur le fait -il ne semblait pourtant pas le moins du monde inquiet mais il ne voulait pas forcément taquiner son frère alors qu'il était dans un état pareil. Son sadisme avait ses limites-. Fred ronchonna quelque chose dans la barbe qu'il n'avait pas, les traits toujours aussi tendus, et l'instant d'après ils disparaissaient tout les deux dans le bruit caractéristique du transplanage. 

Une désagréable sensation de déjà vu s'empara de George, picotant sa peau de l'intérieur, alors qu'il observait son frère traverser le jardin et se rendre dans le salon en quatrième vitesse. 
Si il avait tenté de blaguer quelques secondes encore auparavant, il n'en menait pas large lui non plus, et ses petites plaisanteries avaient bien plus étaient lancé pour tenter de rassurer son jumeau -et lui aussi par la même occasion- que par preuve d'une confiance totale. 
A la vérité, George était au moins aussi stressé que son double, ou presque, et il devait avouer lui aussi ressentir comme un mauvais pressentiment. 

Il tentait de se rassurer comme il pouvait en se disant qu'après tout la fin du monde était proche. La situation ne pouvait clairement pas empirer, non ? 

Ah bah si , semblant répondre la silhouette de Fred figé à nouveau dans l'embrasure de la pièce. 

Avant même que George eut put analyser ce qu'il se passait, son frère jumeau se jetait sur un étrange jeune homme blond en hurlant à la mort. 
L'étrange jeune homme blond en question ne réagit même pas, à peine haussa-t-il un sourcil, l'air provoquant et pas franchement apeuré. Ou tout du moins en apparence. Peut-être que la prison n'avait pas juste anéanti son peu de santé mentale, mais aussi son côté froussard ? Bon, ça, ça restait à voir. 

"- Calmez vous je vous prie Monsieur Weasley." lança le Professeur McGonagall par dessus sa tasse de thé, observant de ce fait son ancien élève qui se débattait comme un beau diable pour se défaire de l'emprise de ses deux frères ainés qui le ceinturaient (Bill était bien plus musclé qu'un employé de banque lambda, et Charlie vous aurait sans doute sorti en rigolant que son petit frère avait du sang de dragon dans les veines).  La Directrice de Poudlard avait dit cela, l'air de rien, avec juste son petit air pincé qui ne la quittait jamais, comme si c'était là une chose parfaitement normal, que de rentrer de sa boutique et de trouver sur le canapé familiale assis un de ses plus grands ennemis, et un Mangemort censé être enfermé à Azkaban de surcroît, Azkaban qui n'était rien de moins que la prison la plus flippante du monde sorcier. 
Non, McGo', non, c'était là une chose tout à fait banale. 

"- Le Professeur a raison Fred, calme toi. Il n'est pas là pour nous causer du tort." Fred ne remarqua pas le temps un peu mielleux que sa cher et tendre avait utilisé pour lui parler -ce ton un peu comme celui qu'on utilise pour parler aux enfants- juste qu'elle était enceinte, et debout, et dans la même pièce qu'un Mangemort (sans doute celui qu'elle était allé voir comprit-il enfin), cela ne fit qu'accentuer sa mauvaise humeur, mais il arrêta enfin de se débattre, ne quittant tout du moins pas une seule seconde des yeux le Malefoy en face de lui, qui supportait son regard noir sans ciller. Bill et Charlie, voyant qu'il s'était finalement calmé, prirent le risque de le libérer de leurs étreintes, risque qui s'avéra payant puisqu'il ne tenta pas de commettre un meurtre (ce n'était pas l'envie qui manquait) dans la seconde d'après. 

"- Qu'est qu'il fout là, lui ?" questionna le second jumeau, resté jusqu'à là un peu à l'écart, à l'entrée de la pièce, d'une voix rauque et qui se voulait menaçante et mal aimable, ne portant pas plus que Fred le Serpent dans son cœur. Le regard de son ancien Professeur donna l'air de dire qu'elle n'aurait jamais pensé trouvé l'un deux jumeaux Weasley presque mature (dans la mesure ou l'un s'était retenu de faire un meurtre alors qu'il voyait un ennemi assis avec tout les gens qu'il aimait). Ceci dit, elle savait clairement qu'elle ne devait pas tarder à lui expliquer si elle ne voulait pas que le dit meurtre en question se produise. 

"- Monsieur Malefoy a accepté notre marché. Il est là pour nous aider." ledit Monsieur Malefoy releva fièrement la tête et les épaules - encore plus que la minute d'avant, il faut croire que c'était finalement possible- l'air fier, d'être considéré comme un héros... (Enfin personne ne le considérait comme cela mais faut bien le laisser rêver un peu quand même le pauvre enfant ! ). 

"- Que c'est gentil de sa part... 

- Harry ! 

- Bah quoi Hermione ? Il fait que dire la vérité ! 

- Non Ron ! Ne t'y mets pas non plus ! C'est une antiphrase je te signale ! Harry signale seulement -AVEC UNE IRONIE ET UN SARCASME QUI NE SONT PAS DE MISE- que ce connard n'est toujours pas un saint ! 

- 'Mione, tu fait pire que nous deux réuni là... 

- Ah oui ? Oups..." elle ne semblait pas plus désolée que cela. 

McGonagall se racla la gorge, occultant volontairement cet échange entre le trio infernal qu'elle ne jugeait pas utile de relever, et continua ses explications, sachant que les deux nouveaux venu ne se satisferait pas de si peu d'informations. 

"- Il se trouve que Monsieur Malefoy détient des informations qui... 

- Ah oui ? Lesquelles ?

- Juste  la localisation de la Machine, Monsieur Weasley... 

- La localisation de... Attendez vous voulez dire que cette Fouine  sait où se trouve la Machine ? 

- Précisément." les poings de Fred se refermèrent d'un cran de plus, ultime témoignage de sa fureur, et signe qu'il valait sans doute mieux éviter de l'approcher.

"- Et vous allez lui  faire confiance ??? 

- On a pas le choix Fred. 

- Mais Hermione... 

- On a pas le choix, Fred." il se tut. La contemplant d'un regard désespéré. 

"- Putain vous semblez tous oublier ! 

- Oublier quoi ? Que je suis un Mangemort ? Que j'ai du sang de Mangemort dans les veines ?" intervint Malefoy.  

- Non ! Ils semblent tous oublier que tu es un PUTAIN DE CONNARD qui leur a fait du mal pendant sept longues années, qui a harcelé et insulté Hermione dans le seul but de la blesser mentalement et de la détruire. Tu es un connard. Et tu vois, je m'en fous royal que tu ais buté des gens ou que tu ais été le petit toutou d'un psychopathe de mage noir, mais tu as fait du mal à mes amis, tu as fait du mal à Hermione, ça je ne te le pardonnerai jamais. Tu m'entends ? JAMAIS." Malefoy s'apprêtait à lui répondre mais son vieil ennemi balafré le devança.

"- Attends "je suis un Mangemort" on a bien entendu la même chose ? Ca veut dire quoi ça ? Ca veut dire que tu es du côté de l'ennemi ?" Malefoy le vexa visiblement tout prêt à sortir de ses gonds lui aussi  

- Cela veut juste dire, Potter, que tant que j'aurais cette foutue marque sur le bras - Il releva bien haut la manche de son bras droit et quelques personnes dans la pièce, bien qu'elles furent Gryffondors, ne surent contenir un petit frisson d'horreur et de dégout - je serais un Mangemort, simple à comprendre non ? Même pour des décérébrés rouquins et un balafré stupide je pense... Et pour information, je ne suis pas plus de leur côté que du vôtre, je joue dans mon propre camp. 

- Il vient juste de dire clairement qu'il nous foutrait bien une douille si il en avait la possibilité et ça gêne personne ? 

- FRED ON A PAS LE CHOIX. POUR LA VINGT-QUATRIEME EDITION. 

- Pour info', c'est juste la troisième... 

- OH ! RON TA GUEULE ! 

- Oui, oui... D'accord." couina-t-il en se faisant soudain plus petit. 

Il y eu comme un blanc dans la salle, qui dura approximativement une fraction de millisecondes (le temps qu'il faut si on enferme des lions et un serpent dans une arène et qu'on attend patiemment qu'ils se sautent à la gorge). 

"- Enfin... Comme disait Miss Granger à juste titre, "on a pas le choix" Messieurs et Miss Weasley, Monsieur Potter... Je me doute que vous auriez préféré que ce ne soit pas lui et moi aussi, je vous l'accorde, mais il faut pourtant bien faire avec les moyens du bord... 

- Sympa... 

- Monsieur Malefoy on n'a pas demandé votre avis. 

- Non, non. Juste mon aide." il récolta -étrangement- quelques regards noirs des personnes présentes dans la salle. 

George, lui, choisit précisément ce moment pour remarquer qu'il manquait des rouquins à l'appel. 

"- Où sont Papa et Maman ? 

- Ils sont parti chercher les membres de l'Ordre." intervint Ginny pour la première fois depuis que ses deux grands frères avaient passé le pas de la porte. 

"- Ils pouvaient pas envoyer des Patronus ? 

- Non, ça devient trop dangereux, ils peuvent être intercepté. En plus, ils pourraient chercher à le récupérer si ils apprennent que tu-sais-qui est à la maison. 

- Tu-sais-qui... ? Hey Weasleytte ! Evite de m'appeler comme ça ! 

- Je t'appelle comme je veux la Fouine ! 

- Gin' c'est vraiment glauque... 

- Ouais pas faux. 

- Mais pourquoi au juste elle l'écoute lui et pas moi ? 

- Peut-être parce qu'il est gentil et intelligent ? Ce que tu n'es pas.

- Ou peut-être parce qu'elle est folle amoureuse de lui ? Ce que tu n'as pas. non plus." continua le second jumeau en réponse à la pique de son frère. 
Le Professeur McGonagall leva les yeux au ciel alors que son ancienne et brillante élève rappelait les deux zouaves à l'ordre. Elle en aurait presque eu de la pitié pour le pauvre Malefoy, presque.

"- Messieurs Weasley je vous prierais de rester calme, en attendant l'arrivé des membres. 

- Calme ? Mais on est calme. 

- Ouep. Calmes comme des images. 

- L'expression c'est "sages  comme des images" et non pas calmes ! Et d'ailleurs l'un et l'autre vous ne l'êtes pas ! 

- Oh tu chipotes sur des détails Hermi-jolie ! 

- Je ne chipote pas sur des détails George ! 

- Attends comment elle fait au juste la Sang-de-Bourbe pour les reconnaître ?" les regards se tournèrent vers Drago. George désigna pour lui répondre. 

"- Ce n'est pas si compliqué. Le jumeau a qui il manque une oreille c'est moi, et le jumeau qui a l'air encore plus en colère parce que -petit con- tu viens juste de traiter Hermione d'un mot qu'on va te faire manger si tu continues,  c'est Fred. Hermione le reconnaît bien aussi, parce que c'est son petit ami. 

- Son petit... ? Et bien, dis donc ! Pour une coincée du derrière elle se les ai tous... 

- Fini ta phrase et je te promets qu'on ne reconnaîtra jamais ton visage. 

- Quoi ? Du mal à admettre qu'on est cocu et par ses amis, et par sa famille Weasley ? 

- JE NE TE PERMETS PAS ! JE SUIS LE SEUL HOMME QU'HERMIONE N'EST JAMAIS EMBRASSE. JE SUIS LE SEUL DEPUSI LE DEBUT. ET J'EN SUIS SÛR. J'AI CONFIANCE EN ELLE PLUS QU'EN MOI-MÊME. EST-CE QUE TU PEUX EN DIRE AUTANT DE TES TRAINEES AVEC LESQUELLES TU COUCHAIS ?" Bill et Charlie se rapprochèrent à nouveau du garçon, dans l'idée de le ceinturer de nouveau si le besoin venait. 

- Je ne te permets pas d'insulter mes amies de la sorte ! 

- Ah parce que tu as des amis ? Première nouvelle. 

- MONSIEUR WEASLEY ! MONSIEUR MALEFOY ! Arrêtez je vous prie !" Fred se retourna vers la vieille dame.  

- Pardonnez moi Professeur mais vous vous attendiez à quoi en enfermant des Gryffondors et un Serpentard dans la même pièce ? 

- Des Gryffondors et un... Par Merlin tout puissant ! Cesser cette guerre de Maison idiote et ridicule, vous n'êtes même plus à l'école.

- D'accord." acquiesça Fred. Et son jumeau prit sa suite, tout aussi en colère que les autres d'entendre ces allusions faussées sur sa presque-petite-sœur. 

"- Alors en enfermant des gentils et un connard dans la même pièce ?" 

McGonagall soupira. Visiblement la Fin du monde risquait fort d'arriver plus vite que prévu avec ceux là. Et Par Merlin qu'est ce qu'ils pouvaient être vulgaires une fois énervés ! 


Heureusement pour les fondations de la maison -qui n'auraient sous doute pas tenu encore très longtemps à ce rythme là-, les personnes attendus finirent par arriver.
Et si il fut compliqué de les calmer quand à la vue du blondinet, Hermione et McGonagall s'accordèrent à dire que les jumeaux Weasley, Harry et Ron avait bien était les plus retors. 
Il fut quand même tout sauf aisé de leur expliquer la situation... 

"-...

-...

-... 

- Enfin d'accord pour l'autre idiot de Fouine... mais on ne sait malgré tout, toujours pas où ils ont cachés la Machine avec tout ça ! 

- Et bien... - s'immisça Malefoy - Les Cahiers Perdus étaient planqués dans notre manoir, mais les Mangemorts ne sont pas assez cons pour cacher la Machine au même endroit. Si elle est encore là où elle était et qu'ils ne l'ont pas déplacé... Elle est cachée quelque part dans la maison de ma tante." 

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