Chapitre - 38
Okay, d'accord, il s'était plaint que 17 h c'était pas vraiment - vraiment une heure dramatique et que ça faisait pas aussi frappant et sombre que minuit ou un horaire de la même trempe.
Mais bon, il était 16 h 56, et franchement il retirait tout ce qu'il venait de dire.
La forêt derrière Préaulard était sombre, presque déjà entièrement plongée dans la nuit, on n'y voyait pas à 10 mètres, c'était monstrueux. Il n'était pas nyctalope bon sang ! Il était censé faire comment pour retrouver son chemin lui ? Demander aux arbres peut-être ?
Il n'y avait même pas de cours de "apprenez à parler joyeusement le langage des arbres" dans cette stupide école de magie pas loin, où il avait sacrifié son adolescence pour... pour quasiment rien en fait. Il avait été emprisonné à Azkaban, il n'avait même pas de diplôme, il n'avait rien. Enfin, il n'avait même plus le droit d'utiliser la magie, il était toujours le démon captif et détenu par l'armée des gentils, des Gryffis et leur clique de ridicules bien penseur du courage et du mérite.
Les glands, leurs cupules et les feuilles mortes craquaient sous chacun de ses pas, et ça aussi ça le faisait grincer des dents. Contrairement à l'image que son statut et son éducation avaient tous deux achever de lui donner, Malefoy n'aimait pas faire du bruit. Peut-être que dans une autre vie il aurait pu être ce mec discret à qui on fichait royal la paix, que personne ne remarquait et qui pouvait être tranquille dans sa bulle, peinard, sans qu'une apocalypse ou une bande de dégénérés quelconque lui pourrisse l'existence tous les quarts d'heures. Mais naaan dans cette vie-là il se faisait embarquer dans les délires suicidaires de Saint Potter et de sa bande.
Ce mec était mortel. Littéralement.
Si le blond ne mourrait pas dans l'heure qui suivait il se chargerait de le buter en rentrant. Lentement, douloureusement, et avec le plus grand des plaisirs.
Mais pour l'instant il devait retrouver son chemin entre ces foutus bouts de bois... Qui s'appelaient des arbres... Raaah on s'en contrefiche de comment que ça s'appelait, ça revenait au même après tout. Et avec la nuit qui tombait et dénudées par la fin de l'automne comme elles étaient, leurs stupides branches sans feuilles étaient flippantes. Il n'y avait clairement rien d'onirique à se balader en forêt. Vraiment rien.
En plus il avait froid, froid vous entendez ? Certes c'est lui qui avait fait le malin à sortir avec un simple pull sombre par-dessus sa chemise en novembre. Il n'empêche que c'était horrible, c'était inadmissible, il n'avait pas autorisé le froid à être aussi froid d'abord. C'était quoi ce bordel ? Il n'avait que sa fierté pour le retenir de claquer des dents, il n'avait pas de preuve mais il était presque sûr que c'était illégal.
Il était si occupé à pester contre l'hiver écossais qui arrivait en hurlant comme un barbare qu'il faillit rater le chêne centenaire et tordu devant lui.
Leur point de rendez-vous.
Il était le premier.
Pour autant que Zabini ait accepté de venir.
Mais venir à quoi ?
Venir pourquoi ?
Venir parce que son meilleur ami lui avait gentiment demandé dans un message codé qu'un hibou avait dû lui apporter ? Meilleur ami qui était censé être en prison. Meilleur ami qu'il détestait. Meilleur ami qui n'était plus son meilleur ami désormais.
Oh oui, il aurait pu venir, mais venir pourquoi ? Pour assister à la chute d'un empire, au spectacle d'un prince à genoux ? Bravo quelle performance, quelle agonie sublime !
Le blond retient un grognement qui tapa contre les parois de sa gorge. Il n'avouerait jamais, mais s'il avait tant apprécié Zabini, c'est qu'il était d'entre tous les Serpentard, le seul qui n'avait jamais eu peur de lui tenir tête. Entouré, d'hypocrite, savoir une personne capable d'être honnête, ça lui donne de la valeur. On sait qu'elle est là pour toi, pas pour ton statut ou ton argent ou n'importe quel jeu d'humain et de m'as-tu vu et de paraître et de pouvoirs écœurants. Quelque part, Zabini et Malefoy s'étaient appréciés, à une époque. Mais ce que Drago avait aimé chez l'autre le terrorisait désormais. Zabini qui adorait le chambrer, le remettre à sa place et le critiquer n'allait en faire qu'une bouchée.
Ou prendre tout son temps, le faire souffrir encore plus.
C'était à voir.
Il se souvenait d'une époque, enfin certes c'était y a pas si longtemps, mais pour des gosses en guerre qui taquinent la Mort et les fins de mondes, chaque mois supplémentaire passé à survivre avait la saveur d'une année en plus. Bref, il se souvenait, de leur soirée dans le dortoir qu'ils partageaient, dans cette foutue école qui puait l'envie de fuir quand on voulait survivre. Ils ne parlaient pas beaucoup, t'façon y a que les foutus Gryffis du genre de Weasley pour être aussi bavards, même que certains soirs ils ne parlaient pas du tout, leurs devoirs, leurs lectures étaient ponctués des respirations de l'autre qui se répercutaient sur ses murs de pierres froids des cachots de Poudlard. C'était des solitudes partagées, c'était pas grand-chose certes mais bon parfois ça suffisait à se réchauffer au moins un peu. Ils ne s'appréciaient pas vraiment, ou pas tout le temps, peut-être pas du tout parfois même, mais, au moins ils se tenaient compagnie, dans ce ridicule dortoir qu'ils partageaient à deux, pour des gosses de riches habitués à de grandes chambres seule et sans âme, on fait avec ce qu'on a.
Et puis il y avait eu la Gare, Voldemort et son armée, tu seras un homme mon fils, tu vas le suivre ce taré avec ces grandes idées, tu le serviras, oh ça oui que tu le serviras, et tu seras fier de le suivre, tu seras digne, tu seras grand, tu seras au moins ça. Pauvre sang-pur et leurs idées de noblesse et de grandeur qui ne voyait aucun mal à suivre un dégénéré qui leur dirait quoi faire, quoi dire, quoi penser, quoi respirer.
Et ça les avait liés, liés dans la galère, liés dans le secret, de se savoir différents des autres marmots chiants à mourir qui se trimballaient dans les couloirs de l'école. D'avoir ce truc à porter, ce truc dont on leur avait même pas demandé leur avis. Fallait entre fier, mais fier de quoi ?
Bref ça les avait lié, ça les avait lié forcément, faut dire ce qu'il en est. C'était pas trop par choix, c'est parce qu'ils avaient besoin de se retenir à quelque chose, la présence de quelqu'un qui savait dans le dortoir glacial, l'échange de regards durant l'assemblé de Mangemorts, durant la joyeuse cérémonie de la marque des ténèbres et des douleurs qui faisaient rire tous les sadiques autour.
Ils se l'étaient jamais dit, que.... Peut-être tout ça c'était pas eux, que ça leur plaisait pas, que quitte à choisir, ils auraient préféré une autre voie, qu'ils auraient préféré fuir, que la suprématie du sang pur, et la dictature des ténèbres ils n'y croyaient pas franchement, c'était pas leur cam. Ils n'avaient pas franchement besoin de l'assumer à haute voix. C'était tacite entre eux.
Pour autant, ils avaient continué à suivre les ordres sans brancher, à rester dans les rangs sans rien dire.
Jusqu'à Astoria.
Alors ouais, Malefoy avait pas trop le choix que de l'avouer, Zabini, c'est ce qui ressemblait le plus à un ami pour lui, un meilleur ami. Saint Weasley l'infernal serait effondré de rire s'il l'entendait raconter ses conneries sentimentales, s'il entendait ce qu'il appelait un ami. Comme si le blond avait signé pour croire à tous ces trucs ridicules du pouvoir de l'amitié, blablabla, c'est pas ça qui allait sauver le monde, ça se saurait autrement. Sauf s'il s'agissait de donner la gerbe à l'apocalypse, là bien sûr, il s'inclinait.
Un bruit de craquement de branches et de feuilles mortes le fit sursauter, il se retourna brusquement, rien. Une voix retentit dans la direction qu'il regardait juste avant. Un ricanement, pour être précis.
"- Le grand Drago Malefoy en personne. Si j'y avais cru !
- Zabini." le ton neutre, garder la tête haute face à la voix railleuse du métis.
"- Je pensais que c'était une blague moi, Monsieur Malefoy junior sorti de prison, alors qu'aucune évasion annoncée, aucune évasion d'organisée d'ailleurs, mais t'es là, en cher et en os, la voilà la belle affaire !
- Rien d'organisé... Effectivement vous ne sembliez pas très pressés de venir me récupérer quand je pourrissais à Azkaban."
Blaise Zabini haussa nonchalamment les épaules, regarda ses ongles comme si sa manucure revêtait plus d'intérêt.
Il était fidèle à lui-même, chemise noire, pull d'une couleur qui paraissait vert sombre, pantalon de velours, chaussures lustrées et propres, long manteau noir, chaîne autour du coup, anneau d'argent à l'oreille.
Le blondinet ne s'y trompait pas, il y avait surtout sa baguette, coincée dans la ligne de sa ceinture. Zabini était sur ses gardes, prêt à dégainer dans la seconde s'il le fallait, il se méfiait de lui, et, il ne ferait aucun cadeau, il n'était pas là pour ça. Il était un Mangemort, il n'y aura pas de respect des consignes de duel, un sortilège, deux peut-être ce serait fini. Il ne jouerait pas avec lui, il n'était pas du genre sadique. Ça ne voulait pas dire qu'il l'épargnerait.
"- Nan pas très pressés... Il faut dire... On sait tous que t'es pas le plus fervent à la cause, n'est-ce pas ? C'est tellement drôle, Saint Potter et tous ses tarés suicidaires qui le suivent partout ne penseraient jamais ça hein ? Pour eux t'es l'ennemi à abattre, le fervent adepte, le fils de Mangemort qui croit dur comme fer à la cause... S'ils savaient tous autant qu'ils sont...
- S'ils savaient quoi ?
- S'ils savaient que tu n'avais jamais été foutu de choisir un camp." il s'était rapproché de lui, très vite, avec un sourire en coin, le plus provocateur qu'il avait sous le coude. De là Drago pouvait sentir son après-rasage hors de prix à la menthe.
"- Parce que toi tu l'as choisi peut-être ton camp ?!
- À l'évidence, oui." il ficha une main dans ses poches, toujours pour se la jouer le plus je-m'en-foutisme possible. " Je te demanderai pas comment t'es sorti de ta jolie petite cellule, j'ai pas le temps pour écouter tes histoires. Qu'est-ce que tu me veux ?"
Le blond avala sa langue, une fois, deux fois, trois fois. Elle aurait put se coincer au fond de ses entrailles que ça en serait revenu au même. Il aurait voulu qu'elle disparaisse, il aurait voulu une excuse pour ne jamais avoir à prononcer les mots qui allaient suivre.
Lui, le prince déchu dans toute sa splendeur, réduit à quémander un ancien ami qui le détestait pour une poigné d'anciens ennemis qui le détestait tout autant.
"- J'ai besoin de ton aide.
- Tu peux répéter ?
- Te fous pas de ma gueule.
- L'occasion est trop belle, j'aurais jamais cru pouvoir entendre ça, même dans mes rêves les plus fous. Répéte donc." son ton ne laissait pas trop place au choix, comme si cet idiot qui rampai devant lui avait voix au chapitre de toute façon.
"- J'ai besoin de ton aide !"
Le métis ricana, grata la fine barbichette qu'il se laissait pousser depuis quelques temps désormais.
"- Bah voyons. Et pourquoi ça ?" sa voix rigola encore, mes ses yeux étaient deux pierres de tournaline noire qu'aucune lumière n'aurait su faire briller.
Malefoy se racla la gorge, une fois de plus. Il en avait pire, de se sentire faible, à genoux, de devoir calculer le moindre de ses pas, le moindre de ses mots face à l'autre serpentard comme un jeu d'échec. Tout jusqu'à ses silences et la ponctuation de ses phrases pourraient le faire chuter à tout moment. Il jouait aux échecs avec un serpents aux crocs sortis, et il n'était pas en position de gagner. Saint-Potter devait prendre son pied à suivre tout ça de son petit observatoire grâce aux sorts de Grangie, ce petit salopard.
"- Pour sauver le monde." cette fois-ci il éclata vraiment de rire, fixa son ancien camarade de chambre, cherchant à voir s'il était vraiment sérieux.
Il l'était.
"- Sauver le monde qu'est ce que tu me chantes ?
- Zabini, fais pas l'innocence, on sait tous les deux que c'est moi qui ai traduit les Cahiers Perdus." il fronça les sourcils.
"- Putain. Tu bosses pour Potter ?
- Je ne bosse pas pour Potter.
- Combien il a donné pour acheter ton âme de pourri jusqu'à la moëlle ?
- Cela ne te regarde pas.
- Oh que si ça me regarde. Pour qui tu te prends ? Je suis pas idiot à ce point, je m'appelle pas Weasley."
Drago grinça des dents.
De tout façon que pouvait-il lui dire ? Potter et sa clique de l'ordre de l'oiseau qui s'immole pour le plaisir de souffrir ne devaient pas tout entendre. Zabini ne pouvait pas tout entendre. Ils ne leur avait toujours pas dit ce qu'il comptait demander.
Et il ne voulait pas qu'ils sachent.
"- Remise de peine et libération totale, réintégration dans la société.
- Bwah, ça vaut pour les cons comme toi qui se sont fait chopper. J'ai rien à y gagner moi."
Potter lui avait dit de préparer une réponse, que cette question arriverait, le binoclard à la face écorchée lui avait soufflé exactement quoi dire. Alors le blond resta impassible.
"- Ils pourraient t'aider, toi aussi.
- Tu parles comme eux maintenant ?
- Non.
- Mais c'est vrai ! Le grand Drago Malefoy réduit à parler comme un Gryffi plein d'amour et d'actes de noblesse !
- Ferme là !
- Tsss ! Même quand tu me rabaisses ça manque de bravache... Ils t'ont mal éduqués tes lions, tu ressembles juste à un petit chaton plaintif, on est loin du compte là.
- Je te conseille de faire attention à ce que tu dis !" nouveau ricanement.
"- Sinon quoi ? Tu retournes pleurnicher dans les jupons de tes bienfaiteurs ? Mon pauvre chou ! Rassure moi, tu crois pas vraiment ce qu'ils te disent au moins hein ? Tu sais qu'ils te mentent, qu'ils te font miroiter des rêves et des promesses qu'ils ne te donneront jamais ? C'est comme ça qu'ils fonctionnent pour avoir ce qu'ils veulent les soi disants gentils !
- Non ils sont honnêtes.
- J'hésite entre con et naïf pour te décrire.
- Ils le feront. Je le sais.
- Tu as des preuves ?
- On a signé à contrat." Blaise leva les bras en l'air, ironique.
"- Ô pardon ! Monsieur a signé un contrat c'est sûr que ça change tout !
- Ils pourraient t'aider toi aussi !
- A quoi ? Je ne suis pas un prisonnier moi, et même s'ils voulaient me capturer maintenant, on sait qu'il n'y a que toi et moi à proximité dans cette forêt, j'aurai transplané avant qu'ils arrivent, on le sait tous.
- Ils ne te poursuivront pas en Justice, lorsqu'ils auront gagné. Ni toi, ni Daphnée.
- Ben voyons, parce qu'ils vont gagner tu crois ? Admets le, si vous étiez vraiment en position de force tu ne seras pas là à pleurnicher devant moi. Ou peut ête que c'est ce que tu veux, tu aimes ça ramper Malefoy ? D'abord devant eux, maintenant devant moi ? Dis moi, laquelle de leur pétasse t'as fait tourné la tête pour que tu te prostitues de la sorte... Allez entre nous... Weasleytte ? Granger ? C'est laquelle qui te fait ramper comme ça dis moi. Oh je parierais que c'est la sang-de-bourbe qui te fait ram...
BLAM.
Le coup était parti tout seul.
Il comprenait Granger maintenant. Ça avait quelque chose de grisant de foutre à un poing à un idiot en face de toi qui disait des conneries. C'était mérité.
Blaise redressa la tête avec toute la colère du monde qui parlait dans ses yeux. Il passa une main sur sa joue droite. Il semblait à un mâtin (nda : un chien gros et grand style méchant, style le genre tu as peur) prêt à bondir et l'air qui déformait ses traits étaient clair et sans équivoque.
Le coup retour ne se fit pas attendre, pas le temps de dire "quidditch" rien, et Drago sentait déjà sa joue gauche le lancer.
Soit.
Si c'était parti pour se passer comme ça, alors ça se passerait comme ça.
De ce qu'il s'est passé par la suite, l'ancien prince des Serpentards n'en avait que peu de souvenirs.
Il se sentait tomber au sol, entrainer son ancien camarade dans sa chute. Il se souvenait de l'humidité froide du sol, qui tâchait ses vêtements. Il se souvenait de la bestialité profonde qui poussaient deux sorciers qui avaient été dans le même camp un jour à se battre à mains nues, à rouler l'un sur l'autre pour avoir l'ascendant. Il se souvenait d'avoir maudit Potter et sa clique de "on interviendra si besoin" qui n'avaient pas bougé leurs culs. Il se souvenait de l'adrénaline qui masquait la douleur.
C'était à peu près tout.
Quand ils se retrouvèrent à bout de force, l'un et l'autre essouflés, abbatus, se tenant adossés à deux arbres proches, la discussion pu recommencer.
"- Tu leur ressembles quand même.
- Non.
- Arrête de mentir, tu t'habilles comme eux." Zabini fit un vague geste de la main en direction du pull rouge et tâché et troué du blond avant de porter cette même main à ses lèvres pour essuyer un filet de sang. " C'est pas un truc de Gryffi' ça le rouge ?
- Mais ta gueule il est bordeau pas rouge mon pull. Je m'abaisserai jamais à m'habiller comme eux.
- N'empêche y a pas une nana bien taillée, callipyge et tout pour que tu t'abaisses à ce point ?"
Il secoua la tête.
"- Nan.
- Alors pourquoi ?
- Pour Astoria. " Blaise grogna, leva les yeux en l'air. Grogna a nouveau, poussa un petit cri de rage.
Parler de sa défunte amie, de sa défunte belle soeur, que ces gars auxquels il n'avait jamais cru avait lachement assassinée pour avoir été courageuse...
"- Et tu vas me dire que je dois ramper pour la même raison ?
- T'élever pour la même raison.
- Putain.
- Je sais.
- T'attends quoi de moi ?
- Etre agent double. Tu marches ?
- Je te déteste.
- C'est un oui ?
- Je te déteste quand même. "
***
P'tit mot d'autrice, ça faisait longtemps, juste pour dire que dans ce chapitre, suite à un défi de beatrixbihuglaz j'ai dû caser 5 mots qu'elle avait choisi dans ce chapitre (nyctalope, cupule, onirique, mâtin et callipyge) ce qui a été fait dans l'ordre qui plus est !
C'était un super défi que je serai ravie de recommencer.
Aussi j'en profite pour vous remercier d'être si nombreux à suivre l'histoire et commenter, ça fait vraiment plaisir, merci beaucoup.
Et je voulais rajouter un truc je crois mais je me souviens plus quoi...
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top