Chapitre - 29
"- Vert menthe.
- Bleu clair.
- Vert d'eau.
- Euh désolé mais ça n'existe même pas vert d'eau.
- Si Fred, vert d'eau ça existe, je t'assure.
- C'est même pas une couleur.
- Si si.
- Mais l'eau c'est transparent !
- Non en fait l'eau est bleue mais cela dépend des particules présentes dans l'eau et de l'absorption de la lumière. La présence de micro-organismes peut en altérer la perception visuelle en... Pourquoi tu me regardes comme ça ?" le sourire de son petit-ami s'étira.
"- Parce que tu es toujours la même personne que celle dont je suis tombée amoureuse, gamin.
- Ca veut dire quoi ça ?" il lança les bras en l'air dans un signe de reddition sans se départir de son sourire.
"- Ca veut dire, mademoiselle Granger, que vous voir débattre avec tant d'arguments scientifiques pour la simple couleur d'une affiche publicitaire pour des couches de poupons dans la salle d'attente d'une gynécomage fait de vous la femme la plus merveilleuse que je connaisse.
- Tu n'es pas objectif.
- Clairement pas.
- Idiot.
- Je t'aime.
-... T'aime aussi." il l'embrassa.
"- Arrête de grogner.
- Tu viens quand même de dire que j'étais une énergumène trop savante et trop à cheval sur les détails." le rouquin ramena des cheveux derrière son oreille laissant son pouce trainer sur sa joue un peu plus longtemps.
"- J'ai dit qu'il n'y avait personne pour te ressembler nuance. Et tu ne seras jamais "trop savante" à mon goût. Tu es qui tu es Hermione Jean Granger, et je t'aime pour ces raisons là, pas pour une version de toi idéalisée. De tout façon tu es déjà la fille... La femme idéale.
- Tu dis ça pour que je finisse dans ton lit." il offrit un sourire lubrique.
"- Tu es déjà dans mon lit, Chérie." et ils éclatèrent de rire.
Après tout, il y aurait toujours entre eux cet espèce de secret, ce visage qui ne serait réservé qu'à leurs cachettes secrètes parce que l'Amour vous mets à nu peut importe que vous le choisissiez ou non. Peu importe combien Harry et Ron la connaissait, peu importe combien George le connaissait, ils étaient tous les deux, les versions les plus réels d'eux même lorsque la présence de l'autre était la seule pour les illuminer.
Et parce que Hermione avait un humour à les faire se rouler par terre, et parce que Fred savait la rendre muette en argumentant avec des informations qu'elle n'avait pas encore appris. Parce qu'il aimait apprendre avec elle, parce qu'elle aimait rire avec lui. Parce qu'en étant chacun deux unités distinctes, il formait un tout plus grand ou l'on ne savait pas très bien ou commençait l'un et ou terminait l'autre parce qu'ils s'entendaient si bien que y avait pas à chercher à savoir quand on savait déjà.
Parce qu'ils se ressemblaient plus que ce que l'intégralité du monde était disposé à croire.
Parce que ça marchait avec eux depuis plus de 5 ans, parce qu'ils se ressemblaient à moitié et se complétaient sur l'autre. Parce que c'est ce qu'ils voulaient. Parce qu'ils se connaissaient tellement désormais, que c'était plus simple dans le noirs d'esquisser les contours du visage de l'aimé que du sien.
Ils avaient commencé ensemble, alors ils termineraient ensemble. Chaque obstacle avait été franchi dans le silence du secret d'une relation qu'ils avaient voulu garder pour eux seul. Voldy il l'avait enterré, les galères de l'adolescence, les incertitudes du début, ils leur avaient fait leur fête, les peurs, elles avaient déguerpi, la parentalité si jeune, ils allaient en faire leur force. Et si le Monde allait s'effondrer sur lui même dans moins de deux mois, alors ils étaient déjà prêts, et debout face à lui, et franchement, c'était plutôt au Monde de trembler de peur, s'il il fallait donner un avis.
La gynécomage sorti de sa salle d'auscultation à ce moment là, sourire aux lèvres, dents blanches qui contrastait avec sa peau mate.
Ils n'étaient même pas encore rentrés dans son entre que Fred avait déjà fait une blague ou deux, Hermione nota avec tendresse que certaines choses ne changerait jamais.
Mais, par pitié. Pas des jumeaux aussi casse-pieds que Fred et George. Elle n'aurait pas la patience de Molly elle.
Le rendez vous se passa bien, c'est pas comme s'il y avait grand chose à en dire. Hermione avait totalement recouvré de la dangereuse période où elle ne mangeait plus et ne vivait plus, les jumeaux se portaient aussi bien qu'on pouvait espérer d'une grossesse gémellaire. Bien sûr les rendez vous seraient plus nombreux au cours des prochaines semaines, le fait d'attendre deux bébés présentant tout de suite plus de dangers. Et la gynécologue prescrit quelques potions de vitamines.
Mais elle termina le rendez vous en leur disant joyeusement que tout se passera bien si Hermione évitait l'effort et les mouvements complexes, ainsi que le stress. Et qu'il y avait par ailleurs la possibilité qu'elle doive finir les dernières semaines alitée.
"- Sauvez le monde vous l'avez déjà fait une fois Miss Granger, vous n'avez pas besoin de recommencer l'exploit de sitôt." termina-t-elle dans un éclat de rire.
Si elle savait la pauvre folle.
Alors quand ils sortirent du cabinet, ils marchaient au ralenti, silencieux, abattus, tout deux arrivés à la même conclusion.
"- Elle a dit que même si... On trouve miraculeusement une solution pour détruire cette foutue machine, il y a la possibilité que tu n'aies pas jusqu'au bout de cette grossesse.
- Fred... Elle ne peut pas savoir... Tous ces délires de vieilles sorcières et de Sybilles et de prophéties et de fin du monde... On a tout gardé secret pour ne pas affoler le grand public.
- Mais si elle savait, on sait tous les deux qu'elle t'aurait empêché de faire les quatre cent-coups et de courir dans tous les sens, pour le bien des bébés et de toi, les congés maladies tout ça.
- Si elle savait, elle m'aurait empêché de rien du tout, les gens ont trop peurs, ils comptent sur nous Fred." elle passa une main sur sa joue. Il était au bord des larmes.
"- Mais et toi... Et les bébés... Je ne veux pas te... Je ne veux pas vous perdre.
- Et tu ne nous perdra pas, c'est promis.
- Comment tu peux savoir ?" un sourire timide.
"- Je suis la meilleure amie d'un certain Harry Potter, je sais pas si tu connais de nom, mais ce type a la fâcheuse manie de trouver tous les moyens possibles et imaginables de mourir, et n'a toujours pas réussi malgré tout. Si j'avais dû mourir, avec toutes ses sottises, il y a longtemps que je serais froide et enterrée." elle l'embrassa.
"- Ces gryffi' tous des masochistes suicidaires ! Je vous déteste toujours d'ailleurs.
- Tu imites si bien Drago." et ils éclatèrent de rire. " Allez viens, on va se promener dans les magasins de puériculture, ça nous changera les idées. Et puis, j'en suis au sixième mois de grossesse, je pourrais accoucher plus vite qu'on ne le pense. Alors on doit commencer à acheter de quoi accueillir les petits bouts. Je veux croire que Callie et son frère vivrons. D'ailleurs on doit trouver un prénom pour son frère !
- On a toujours pas acté qu'elle s'appellerai Callie." répondit le rouquin en se remettant à marcher.
"- Pourquoi elle s'appellerai pas Callie ?
- Parce que j'aime le prénom Rose." elle pinça les lèvres.
"- Mais Callie c'est le diminutif de Calliope.
- Et ?
- C'est trop mignon et ça fait référence à la mythologie grecque et...
- Et ça m'étonnait que tu n'aies pas été cherché un vieux trucs.
- Quelque chose à dire Weasley ?" il lui sourit malicieusement par dessus son épaule.
"- Juste que tu aimes ce qui est ancien comme les vieux livres, les runes, les parchemins poussiéreux, le savoirs des ancêtres, les prophéties de vieilles folles, et un homme d'un an ton aîné.
- Ah parce que tu crois que je t'aime ?
- Oui bien sûr, pourquoi serais-tu avec moi autrement ?
- Pour ton patrimoine génétique ?
- Tu voulais des enfants roux ?
- Je voulais des enfants qui te ressemblent.
- Parce que tu m'aimes.
- Parce que je t'aime." il se mit à fanfaronner dans la rue sous le regard totalement indifférent des gens qui passaient et repassaient encore dans le bon vieux chemin de Traverse.
"- Tu te souviens de la première fois où tu as pensé à avoir des enfants avec moi ?
- C'est quoi cette question ?" il lui coula un regard.
"- Je me souviens de la première fois où j'y ai pensé. C'était l'été de la Coupe de Feu. Je t'avais embrassé pour la première fois dans ce train qui partait vers chez nous juste avant qu'on le quitte. Je savais qu'on était proches, je savais que je t'aimais et je savais que tu m'aimais aussi. Je voyais ton regard lors des repas dans la Grande Salle, je captais tes sourires quand je te rejoignais à la bibliothèque en douce pour faire nos devoirs ensembles et parler de trucs compliqués dont t'était la seule à qui je pouvais parler. J'interceptais tes fous rires sur nos conneries dans la salle commune et l'aide jamais assumée que tu m'offrais sur le plan technique de certaines blagues. Je savais que c'était réciproque, mais je pensais pas que tu me répondrais et je t'avais embrassé dans ce train comme un secret, pour te laisser la possibilité de fuir, pour te laisser la possibilité d'oublier, si c'est bel et bien ça que tu voulais, oublier. Mais non, à ma grande surprise ma petite Miss-je-sais-tout toujours focalisée sur ses études voulait sortir avec moi, et quand je t'ai vu cet été là au Terrier, quand j'ai appris que tu ne comptais pas me repousser malgré le baiser...
- Où veux tu en venir ?
- J'ai compris qu'on avait un avenir ensemble, un avenir possible, pour la première fois. Je veux dire, c'était plus juste des chimères où je comprenais à demi mot que j'avais peut-être une chance... Je veux dire... Je voyais les choses changer pour nous et, et notre relation évoluer, évoluer vraiment... Et quand on s'est retrouvé assis à table le premier soir, le premier dîner... Je sais pas, j'ai vraiment envisagé pour la première fois, un repas de Noël, avec des rouquins aux cheveux touffus qui courraient partout et foutaient le bazar...
- Fred...
- T'as pas besoin de répondre tu sais." elle secoua la tête.
"- Tu as jamais été juste un fauteur de trouble pour moi tu sais... Dès le début, je me suis rendue compte que tu étais intelligent. Et quand j'ai compris que ton acharnement à faire le pitre c'était ta façon d'aider les gens, t'es devenu vraiment intéressant. Je me suis toujours planquée dans des tonnes de bouquins dans l'espoir que ça m'aiderait à aider les gens un jour et au fond on visait le même but, j'étais juste plus dans la théorie et toi dans la pratique. " la brunette eut un petit rire gêné, et Fred se pencha vers elle, taquin.
"- Hermione je te connais assez pour savoir que tu ne me dis pas touuut !
- Pendant ma seconde année... Il est possible que j'ai rêvé, une nuit d'avoir une vie de famille avec toi... et une balançoire dans le jardin...
- Dis donc c'était un an avant qu'on s'embrasse pour la première fois ça Mademoiselle.
- Tais toi... J'avais pas encore compris que j'avais des sentiments pour toi à l'époque... Mais ça m'avait perturbé...
- C'était pour mon patrimoine génétique.
- Tais toi." il laissa une main s'égarer en dessous de ses reins.
"- Je serai ravi de te partager mon patrimoine génétique en rentrant.
- Je suis déjà enceinte tu sais." mais le regard de la futur maman semblait plus que d'accord alors qu'ils entraient dans la boutique pour bébé.
"- On achète quoi ?
- On fait une liste de naissance.
- Qu'est-ce que tu me racontes encore ?
- Une liste de naissance, c'est faire un trousseau de ce dont on a besoin, pour ne rien oublier et pour aider les gens à nous faire des cadeaux. " Fred hocha la tête sans être vraiment sûr d'avoir compris.
"- Donc on doit faire du repérage dans les rayons et noter tout ce qu'on a besoin pour ne rien oublier ?
- C'est ça.
- Ca sonne parfait à mes oreilles."
Sauf qu'ils avaient à peine fait quelques pas dans les allées monstrueuses du magasin que la perspective de trouver une solution à la fin du monde paraissait déjà toute de suite plus simple et attrayante.
"- En fait tu as pensé à remplir la gamelle d'eau de Malefoy avant de partir ? On ne voudrait pas que notre serpent de compagnie finisse totalement déshydraté." tenta de plaisanter le rouquin alors que l'appréhension face à cette montage de chose inédites et incompréhensibles s'étalait devant lui sous le couvert de nom comme "nid d'ange", "biberons" "hochets" et autre bazar pour poupons. Il savait que Hermione avait déjà englouti une quantité astronomique de bouquins sur le sujet mais, elle ne semblait pas plus à l'aise que lui. Et d'un coup, il en venait à prier que les instincts maternelles soient un plus qu'une vague construction sociale dénuée de prise avec la réalité.
Hermione soupira avec un petit sourire, dans la parfait expression d'une jeune femme à mi-chemin entre l'amusement et l'agacement. Avant que son regard ne s'illumine
"- Si j'étais toi j'apprendrais quand même à mieux parler de mon futur beau-frère.
- Hermione, sans vouloir te vexer, à ce que je sais, Ginny est déjà casée avec Harry.
- Je pensais pas à Ginny en fait...
- Je n'ai pas de sœur cachée dans la cave à ma connaissance et je pense que je le saurais si Papa et Maman avaient adopté une enfant secrète.
- Idiot, Arthur et Molly n'ont bel et bien que sept enfants.
- Alors tu m'expliques tes divagations, Mia ?" Hermione prit le temps de lire la brochure d'un tapis d'éveil, se gargarisant du suspens qu'elle laissait trainer avant de répondre.
"- Ron.
- Quoi Ron ?
- Il va finir avec Drago. " et contre tout attente, Fred éclata de rire.
"- Tu es sérieuse ?
- Oui.
- Vlà t'y pas qu'elle est sérieuse. " il essuya une larme de rire qui coulait sur sa joue avant de continuer. " Ils ont du mal à rester dans la même pièce sans s'entretuer et toi tu les vois sortir ensemble.
- Oui, oui.
- Je sais pas comment c'est possible qu'on ait par retrouver un de leur cadavre baignant dans son propre sang dans la chambre qu'ils partagent et toi tu penses qu'ils vont finir ensemble." il répétait comme pour être sûr d'avoir bien compris.
"- En fait j'en suis sûre.
- Et comment ?
- Je le sens.
- Donc t'as pas de preuve ?
- Pas encore.
- Tu es folle.
- Je croyais que tu m'aimais comme je suis ?" il reposa sur son présentoir un hochet un peu trop bruyant.
"- Bien sûr que je t'aime comme je t'aime comme tu es... Mais notre Ron et le serpent blond...
- Tu ne vois pas comment ils se regardent...
- Comment ils... Je croyais que c'était Ginny qui était dans les délires Cupidon et autres fantabuleries.
- Fantabuleries est un mot qui n'existe pas Fred.
- Tu m'as compris.
- C'est pas ma faute, c'est les hormones. Je vois plus facilement l'Amour maintenant.
- Elles ont beau dos les hormones, tu vois l'Amour surtout là où il n'y ait pas." elle lui tira la langue.
"- Je savais que tu dirais ça, mais je suis prête à te parier qu'ils finiront ensemble.
- Tu paries quoi ?
- Je ne sais pas.
- Un rendez vous galant au frais de Madame ?
- Vendu." elle inspecta la boite d'un stérilisateur à biberons magiques.
Fred avait toujours pas compris à quoi servait ce truc, ceci dit comme la majorité des choses présentes dans la boutique.
"- Ceci dit, pour ma défense, la majorité des lecteurs sont à fond derrière le couple Draron.
- A fond comment ?
- A fond genre nous deux on existent limite même plus.
- On est pas censés être dans une Fremione ?
- Apparemment ça les dérange pas.
- Ah si ça les dérange pas... Moi du moment que la Fouine devient pas le parrain de mes enfants, ça me va.
- Tu devrais vraiment parler mieux de ton beau frère.
- Ce n'est pas encore acté qu'il fait parti de la famille.
- Pas encore." elle lui tendit la main pour qu'il l'aide, elle et son ventre proéminent à se redresser. Les prochains rayons c'est lui qui se baisserait pour regarder les articles en bas, non mais, fallait pas abusez non plus.
Et c'est ce qu'ils firent, en arpentant les allées remplies de millions de choses de différentes couleurs, formes, tailles et autres matériaux, mais aux prix tout aussi affolants les uns que les autres. Fred en venait à aduler leurs statuts de héros de guerre, autrement, ils auraient peut-être dû hypothéquer son magasin de farces et attrapes. Par Merlin comment ses parents avaient réussi avec 7 gosses aussi rapprochés en plus ?
Ils craquèrent à acheter une bonne partie des vêtements pour les jumeaux d'ailleurs, en se disant qu'au moins, ça se serait déjà fait.
Hermione insista pour acheter les plus petites tailles possibles en lui expliquant que non seulement ils risquaient de naître prématurés, mais les jumeaux étaient statistiquement plus petits à la naissance.
Ca l'aurait étonné qu'elle sorte pas de statistiques sa chérie. C'était quand même tellement petit qu'il doutait qu'un bébé humain puisse rentrer dedans.
Les deux occultèrent l'idée douloureuse d'acheter des choses pour des bébés qui ne verraient peut-être même pas le jour. Fallait croire qu'ils pourraient serrer leurs enfants dans les bras, fallait croire qu'ils allaient réussir, alors que le panier se remplissait de bodys, pyjamas grenouillères, brassières, bonnets, chaussettes, petits chaussons et autres layettes.
"- Bon laisse moi récapituler ce qu'on a noté sur notre liste de naissance. " les stylos billes étaient une invention qui épatait toujours Fred.
"- C'est parti je t'écoute.
- Et bien, en comptant qu'il nous faudra acheter d'autres vêtements rapidement car ceux-là ne seront pas très longtemps à leur taille et puis qu'on ne peut décemment pas vêtir des bébés que de pyjamas les pauvres... Il nous faut : 4 ou 6 gigoteuses, des nids d'anges, deux lits pour bébés et deux matelas (en sachant que je penche pour les vieux berceaux, mais dans ce cas-là il nous faudra penser à acheter des lits à barreaux plus tard). Deux couffins, deux cales bébés, du linge de lit (alèses, édredons, drap-housse...) et des couvertures mais réfléchir à ce qu'ils ne puissent pas s'étouffer avec, pas de tours de lit d'ailleurs - trop dangereux risque d'étouffement, des veilleuses, deux lits parapluies aussi pour les déplacements. 4 sorties/ capes de bains, deux tables à langer avec matelas à langer et housse de matelas à langer, d'ailleurs deux matelas à langer de voyage et un sac à langer le plus grand possible, estampillé jumeaux de préférence, une baignoire en plastique éventuellement, mais, dans tous les cas deux transats de bain et deux sièges de bain, un thermomètre pour l'eau, des jouets pour le bain et des produits de soin (crèmes, talcs, savon hypoallergénique...). Les accessoires d'allaitement adéquat, mentions spéciales aux coussins d'allaitement et à la crème anti crevasse, des biberons, évolutifs de préférence, sait on jamais si ils refusent l'allaitement, des tétines adaptées, de la poudre pour le lait bébé, un chauffe bébé, un stérilisateur, un goupillon, des bavoirs (beaucoup de bavoirs ça nous sauvera la vie), tout ce qui est cuiseur vapeur et autres couverts on peut attendre un peu, mais deux chaises hautes. Deux transats, tétines et attaches tétines, anneaux de dentition, couches et poubelles à couche, on peut attendre pour les pots, deux protèges carnets de santés. Des hochets, des doudous et peluches, quelques jouets et boites à musique, un graaaaand tapis d'éveil et un grand parc aussi, deux mobiles pour leur chambre, deux trotteurs mais on a le temps pour ça, des jeux d'éveils, des livres d'histoire aussi et deux balancelles. Niveau sécurité : écoutes bébés autrement appelés babyphone, caches prises, fermoir de portes et de placards, protèges coins, barrières de sécurité et barrières de lit bébé, trousse de premier secours, antidérapant baignoire, oh et deux mouches bébés aussi. Echarpes de portage pour les sorties, et portes bébé, je préconiserai d'ailleurs qu'on achète à un double et deux simples pour l'écharpe comme le porte bébé, je pense que ça nous simplifiera la vie, un sac à jouet aussi, oh et une poussette bien évidemment enfin, plusieurs, je sais pas, c'est là que ça devient compliqué. On a besoin d'une poussette dès la naissance donc je pense à une poussette double avec nacelle qui évolue et s'adapte aux enfants, et puis quand ils seront plus vieux on pourra toujours s'acheter deux cannes simples pour faire des balades en famille. T'en penses quoi ? Oh tu es perdu je le vois à ton regard mais dis toi au moins on a pas besoin de sièges auto et crois moi c'est déjà ça. Enfin il nous faudra de quoi décorer et meubler leur chambre : stickers muraux, lampes, armoires, commodes, tapis, suspensions, plaques de portes, coussins, coffres à jouets, humidificateur... Qui plus est je rêverais d'avoir un rocking chair. Mais bon, bref, là je crois qu'on aura déjà l'essentiel pour commencer, tu ne crois pas ?
- Et dire qu'on doit tout acheter en double... Putain je vais peut-être vendre le magasin en fait...
- Fred ça va ?
- Je pensais que le record c'était ton énumération des tartes dans le chapitre 25...
- Fred chéri on devrait arrêter de casser le quatrième mur ou les lecteurs vont se poser des questions. Du reste on peut toujours demander de l'aide aux amis et à la famille, c'est traditionnel de faire ça pour les naissances. Mais sinon j'ai fais nos comptes et je t'assure qu'on a largement les moyens. Ca te rassure ?
- Ils iront à l'université ?
- Probablement oui.
- Alors non ça me rassure pas. Mais j'envisagerais de braquer Gringotts plus tard." et ils éclatèrent de rire.
Plus tard, quand tout s'effondrerait, il voudrait se souvenir de cette après midi comme d'une liste qui trainait sur le sol et d'un long éclat de rire.
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