Chapitre - 23


"- Allo la Terre ici le Ministère de la Magie, Freddie répondez moi, je répète, Freddie veuillez me répondre ! Oh petit elfe nous avons perdu le signal du soldat Freddie, je répète petit elfe nous avons perdu la trace du soldat Freddie, préparez vous à envoyez des renforts pour sauver le soldat Freddie, nous ne perdrons pas notre homme aujourd'hui, nous ne laisserons pas notre soldat ici !" son frère roula des yeux, bien qu'un peu amusé. 

"- C'est bon, t'as fini tes conneries ? 

- Au moins, j'ai ton attention maintenant, Gred. 

- Tu l'avais déjà avant." les sourcils de George s'arquèrent. 

"- Bah tiens, t'es dans tes pensées, tu ne fais quasiment même pas attention à la mission, et t'entend la moitié de ce que je dis, mais hormis ça, Monsieur mon frère jumeau va me dire qu'il est trèèèèès concentré. 

- Je... 

- Non. tututtuttttuut ! On se fatigue pas en excuses, et on dit tout à Tonton George fissa. 

- Tu es toujours mon jumeau, à ce que je sache.  

- Et bientôt l'oncle de tes gamins, on va pas s'arrêter sur des détails. 

- Baaaah... 

- Frédéric Weasley, je te connais comme si on avait partagé le même placenta, te fous pas de ma gueule, je sais quand t'essaie de changer de sujet, et d'ailleurs, tu réussis mieux à le faire d'habitude, aujourd'hui, on peut pas dire que ce soit franchement brillant... Donc tu vas te confier sur le champ à ton jumeau préféré, histoire qu'on règle ce que tu as sur le cœur et qui t'empêche de te concentrer sur nos tentatives de sauvetage du monde. Et que je puisse voir la naissance de mes neveux adorés. Oh et puis me foutre de ta gueule quand leur premier mot sera "Tonton Georgie". 

- En fait, ce serait deux mots du coup, en plus, tu rêves éveillé mon pauvre." son jumeau l'arrêta d'une main sur l'épaule.

"- Fred arrête de me prendre pour un gnome de jardin, et parle. Ce genre de jeu ne prends pas avec moi. 

- ... 

- C'est Hermione ?

- ... 

- Okay donc c'est un oui, je prend ça pour un oui. " George réfléchit. 

"- Vous vous êtes disputés ?" un hochement de tête de droite à gauche. 

"- Elle en colère contre toi pour une quelconque raison ?" Fred parut réfléchir une seconde ou deux avant de nouveau secouer la tête d'une épaule à l'autre. 

"- Bon alors quoi ? Enfin... Je veux dire hormis le fait que le monde va s'écrouler sur lui-même qu'on va probablement tous mourir avant l... Forge ! " George fixa la poche de son jumeau les yeux ronds. " Le mariage ! Tu lui as toujours pas demandé ! 

- Oui... 

- Oh par Merlin ! T'attends quoi ? La fin du monde ? Non parce que, si tu as pas suivi les dernières info' elle arrive bientôt ! 

- Non c'est pas... Je... 

- C'est pas que le Choixpeau est entrain de se retourner sur lui-même pour t'avoir envoyé à Gryffondor, mais en fait si. 

- Eh ! T'es pas sérieux ? 

- Le Choixpeau aurait tout aussi bien pu nous confondre tous les deux et te prendre pour moi. Ou alors il va falloir l'actualiser, parce que c'est pas parce qu'on est roux et qu'on s'appelle Weasley qu'on doit finir à Gryffondor, il a pas trop compris son taf si c'est le cas.

- Je suis à Gryffondor pour mon courage !

- ALORS PROUVE LE ! " Ils s'étaient arrêté au plein cœur de leur fouille et se fixaient, l'un et l'autre en face à face comme deux chiens aux abois, prêts à sauter à la gorge de l'autre en premier, ou tout comme. La tension était palpable dans l'air. 

"- ... 

- Frederic Weasley putain ! Tu as toutes les raisons du monde pour lui demander et on sait qu'elle va dire oui alors demande lui ! 

-... " le jumeau restait immobile alors que George le fixait pour la première fois son double comme avec l'impression qu'il n'était jamais sorti de son coma. 
Il dormait debout. Il dormait les yeux ouverts. 

"- Fred... Elle t'aime, tu l'aimes, vous avez une vie ensemble, vous avez le genre de relation qu'on vend aux gamins comme le conte de fées ultimes à atteindre, vous rendriez le monde entier jaloux, vous êtes fait l'un pour l'autre, complémentaires, vous avez atteint le stade ou vous vous comprenez sans paroles. Vous agissez comme si vous étiez mariés depuis des lustres, regarde quand Maman fait une salade, tu manges son maïs et elle tes tomates sans même que vous vous concertiez parce que vous savez ce que l'autre n'aime pas, je suis désolé mais si ça ce n'est pas un but de couple dis moi ce qu'il te faut, je vous trouve niais à mourir quand vous faites ça et pourtant je souris malgré moi. Vous êtes tous l'un pour l'autre sans être dépendants de façon malsaine mais on sait très bien que vous ne pourriez pas vivre la sans l'autre, je suis ton jumeau, je te connais trop essaie même pas de me mentir, et elle, au cas où tu n'aurais pas calculé dans ta cervelle de gnome de jardin décérébré, c'est moi qui l'ai soutenu dans les couloirs de l'hôpital parce que tu étais dans le coma et elle n'arrivait même plus à marcher, même plus à tenir debout, qu'elle manquait de se casser la gueule à chaque mètre. Vous êtes une famille, vous attendez deux merveilles ensemble, qu'est ce qu'il te faut de plus ? Le bon moment ? L'accord de l'univers ? Ca n'arriverait jamais ça frangin. Ouvre tes yeux, où je vais finir par lui demander à ta place, et ce n'est pas ton rôle. 

-... 

-... 

-... Je... Je vais le faire... Je sais ce que tu as dis... Je m'en suis rendu compte, je suis au courant... C'est juste..." George exulta un quart de secondes, comprenant qu'enfin il lui avait assez botté le cul pour que son demeuré préféré comprenne, avant de déchante. Il y avait un " mais ", il fallait bien qu'il y ait un " mais " avec ce boulet des sentiments. 

"- Juste quoi ? Juste quoi au juste ? 

- Tu... Tu te souviens l'autre soir ? Elle m'a emmené manger dans un restaurant moldu comme je lui avait demandé de me faire découvrir un peu plus son monde parce que... Parce que ce sera la culture de mes enfants aussi... J'étais certain, j'étais sûr, je voulais lui demander sûr... J'allais le faire, on marchait dans la rue, sous la lumière des lampa-trucs, avec la nuit en fond et j'allais mettre un genou à terre sur le béton et sortir le petit écrin rouge de ma poche comme les gars ultra trop romantiques dont on se moquait ensemble plus jeune..." et George voyant qu'il ne continua pas pressa brièvement son épaule avec un faible sourire. 

"- Et donc ? Pourquoi tu ne l'as pas fait ? 

- Parce que soudain elle s'est figée sur place et c'était comme si elle allait se mettre à pleurer dans l'instant. Elle était... On était dans son quartier d'enfance et... Et...

- Et ses parents. 

- Oui. " il y eut un silence entre avant que le futur père ne reprenne. 

"- Ma princesse est la plus forte que je connaisse... Mais... Ses parents restent ses parents... Et même si Maman est super géniale avec elle et la couve peut-être un peu trop d'ailleurs et qu'elles se sont super rapprochées... Ca change rien qu'Hermione va devoir devenir une mère sans sa mère à elle et elle le dit peut-être pas trop mais je sais que ça la rend malade... Je me souviens du nombre de fois ou elle a planifié comme une pile électrique de quelle manière elle me présenterait à ses parents et... Sur le moment je me suis dis, qu'elle ne pouvait pas se marier sans eux... Je refuse. 

- Je comprends Fred... Mais ce n'est pas comme si c'était vraiment possible... 

- Ce n'est pas encore possible. " corrigea-t-il. " mais je vais trouver un moyen de leur rendre la mémoire. 

- Tu es sérieux ? 

- On ne peut plus. " George éclata d'un rire mais pas moqueur, juste un rire un peu comme un phare dans les ténèbres, un rire de gamin un rire trop joyeux parmi les temps qui courraient. Son frère était un idiot trop mordu... Mais il comprenait maintenant si il ne l'avait pas compris avant la fille zombie qu'il avait retrouvé dans sa chambre d'hôpital. Hermione ne pouvait pas rêver mieux, tout autant que l'inverse était vrai. Très étonnant quand on voyait leur profil à tous les deux. 
Enfin... Pas tant que ça, parfois. 

"- Et comment tu comptes t'y prendre ? 

- Je sais pas... Mais on a toujours créé des tonnes de trucs alors un moyen de rendre la mémoire après des sorts qui n'ont pas de bouton retour, ça devrait pas être si compliqué non ? " Okay, là, le rire de George était un peu moqueur. 

"- T'es vraiment allumé frangin. 

- C'est démentiel, je sais. Tu marches ? 

- J'manquerai ta gêne devant les parents d'Hermione pour rien au monde ! Bien sûr que je marche ! " 

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