Le petit Chaperon Rouge
Ruby regardait le paysage défiler à toute allure devant ses yeux sans vraiment le voir. Le poing serré posé sur sa jambe, elle était perdue dans ses pensées. Elle rentrait chez elle après sept ans d'absence. Elle espérait seulement qu'il l'avait attendu pendant tout ce temps. Et qu'il n'avait pas fait trop de bêtises. Mais elle ne plaçait pas trop d'espoir en ce dernier point. Après tout, c'était de lui dont on parlait. Ce petit garçon au tempérament instable et aux réactions imprévisibles. Ce petit garçon si frêle mais en même temps si fort, qui n'hésitait pas à faire barrière de son corps pour la protéger. Ce petit garçon affamé aux yeux fous qui était si secret sur sa vie. Ce petit garçon effrayé qui ne se fiait à personne, mais qui lui avait quand même ouvert les bras en grand pour qu'elle s'y réfugie. Ce petit garçon solitaire qui l'avait accueillie dans son monde sans se poser de questions. Ce petit garçon imprudent qui passait son temps à s'attirer des ennuis. Ce petit garçon qui lui était un jour rentré dedans à pleine vitesse et s'était retrouvé par terre au dessus d'elle. Ce petit garçon dont la maladresse avait permis leur rapprochement et leur amitié. C'était de lui dont on parlait. Et c'était tout à fait son genre de s'attirer des problèmes.
Il lui manquait. Tout chez lui lui manquait. Son regard noisette qui l'observait comme si elle était la septième merveille du monde. Son rire qu'il ne réservait qu'à elle. Son seau posé sur ses cheveux bruns en bataille et qu'il refusait de retirer. Son sourire qui s'agrandissait et ses yeux qui s'illuminaient chaque fois qu'il la voyait. Il lui manquait tellement que son coeur se serrait et ses yeux s'inondaient de larmes quand elle songeait à lui. Elle s'accrochait à l'espoir que lui aussi l'attendait. Elle priait pour qu'il ne l'ait pas oubliée. Elle espérait que rien n'avait changé entre eux, qu'il la prendrait dans ses bras en la voyant et la ferait tournoyer dans les airs en riant. Comme avant.
Elle enfouit ses mains dans les poches de son sweat rouge à capuche qu'elle ne quittait jamais. Le même que celui dix fois trop large qu'elle avait petite, lorsqu'elle l'avait rencontré. Lui aussi portait un sweat-shirt trop large à l'époque. Elle se demanda s'il l'avait toujours. Elle avait peur que les choses soient différentes, que trop de choses se soient passées durant ces sept longues années de séparation. Elle avait changé, elle le savait. Elle avait grandi, gagné en formes et en poitrine, et ses boucles blondes vénitiennes lui arrivaient plus bas que jamais. Oui, son apparence physique était bien différente de celle de la petite fille de neuf ans qui traversait la ville un panier à la main pour apporter des gâteaux faits maison à sa grand mère, souvent une galette et un petit pot de beurre. Mais à l'intérieur, elle était restée la même. Elle était toujours cette gamine au caractère flamboyant qui aimait cuisiner n'importe quel gâteau. Peut-être avait-elle un peu gagné en maturité, mais le reste demeurait inchangé.
Pourtant, elle avait peur qu'il ne la reconnaisse pas. Après tout, elle n'était plus tout à fait la même malgré son caractère toujours aussi affirmé. Et elle avait peur de ne pas le reconnaître, lui. Avait-il grandi? Il avait toujours été plus grand qu'elle étant enfants, cet écart s'était-il agrandit? Ou au contraire, était-elle désormais plus grande que lui? Elle espérait secrètement que ce ne soit pas le cas. Elle avait toujours aimé le voir se pencher pour se mettre à son niveau et la regarder droit dans les yeux. Elle aimait quand il la prenait sur son dos et courait sur les murets sans jamais perdre son équilibre. Elle aimait quand elle sautait dans ses bras et qu'il l'attrapait au vol pour la serrer fort contre lui, comme si elle risquait de disparaître à tout instant. Elle avait l'impression de voler, les pieds enroulés autour de sa taille. Elle était sur son petit nuage de bonheur. Elle priait pour que la joie d'être ensemble n'ait pas disparue avec le temps. Elle voulait pouvoir se blottir dans ses bras et oublier le monde autour, comme s'il n'y avait plus que lui et elle sur Terre. Comme ils avaient l'habitude de le faire avant.
Avant. Ça lui paraissait si loin et si proche en même temps. Avant, elle avait sa grand-mère, elle avait sa mère et elle l'avait, lui. Maintenant, elle n'avait plus ni sa grand-mère, ni sa mère. Mais elle espérait l'avoir encore, lui. Elle avait gagné une tante. Une tante désagréable et superficielle, mais une tante quand même. Et elle l'avait perdu. Accident de voiture. La moto avait grillé un feu, elle lui était rentrée dedans. Et d'un coup, elle s'était retrouvée seule, à nouveau.
Une orpheline, voilà ce qu'elle était. Voilà ce qu'elle était devenue après l'incendie qui avait emporté sa mère et sa grand-mère. Tout ça parce qu'elle avait oublié d'éteindre le feu après avoir préparé ses cookies.
Foutu cookies. Foutu feu. Foutu incendie. Foutu elle.
C'était sa faute. Elle le savait. Elle s'en voulait. Moins qu'avant, mais elle s'en voulait toujours.
Avant, elle avait une mère.
Avant, elle avait une grand-mère.
Avant, elle avait une tante inconnue.
Et avant, elle avait un meilleur ami. Elle espérait qu'il l'était toujours.
Elle soupira. Devant ses yeux, le paysage défilait à vive allure. Le train ralentit. Elle n'allait pas tarder à arriver. Elle était excitée. Elle était heureuse. Elle était angoissée. Elle avait peur. Attends-moi, Loup, murmura-t-elle.
~*~
Assis sur un muret, les pieds battant en rythme contre la pierre, Loup regardait la rue devant lui. Il l'attendait, elle, comme il avait pris l'habitude de le faire tous les jours depuis qu'elle était partie. Il l'attendait patiemment, sans bouger, pendant des heures. Il l'attendait toujours avec autant d'espoir que les premiers jours. Il savait qu'elle allait revenir. Il en était persuadé. Il avait confiance en elle, et sa confiance n'avait pas baissée avec le temps. Pas plus que l'amour qu'il lui portait. Parce que oui, il savait désormais que le sentiment étrange qu'il avait en la voyant et en pensant à elle était de l'amour. Il l'avait compris en grandissant et en observant les passants qui défilaient tout au long de la journée dans cette rue où il avait pour habitude de la retrouver.
L'amour. C'était encore pour lui un terme bien vague. Pourtant, il n'avait aucun doute sur le fait que ce soit ce qu'il ressentait pour elle. Il l'aimait, il le savait, il en était intimement et profondément persuadé. Sept ans avaient passés depuis la dernière fois qu'il l'avait vue, mais son coeur battait toujours aussi fort dans sa poitrine quand il pensait à elle. Ses cheveux blonds flamboyant qui semblaient roux à la lumière du soleil. Ses beaux yeux bleus dans lesquels il pouvait se perdre pendant des heures sans jamais s'en lasser. Ses tâches de rousseur qu'elle détestait tellement mais qu'il ne pouvait s'empêcher de trouver adorables.
Il avait cru voir un ange la première fois que son regard s'était posé sur elle. Il se souvenait de ce jour comme si c'était hier. Ce jour béni où il lui était tombé dessus, littéralement. Ce jour qui avait marqué la fin de sa solitude et le début d'une période de bonheur sans nom. Avant qu'elle ne disparaisse du jour au lendemain, sans prévenir. Il l'avait cherchée, pendant longtemps, sans faire de pauses. Il avait questionné tous les animaux de la forêt, de ses amis renards aux lapins effrayés par lui. Il avait parcouru des kilomètres, il avait traversé montagnes et rivières, et il s'était endurci. Mais il ne l'avait pas retrouvée. Alors il était retourné là où tout avait commencé, dans ce petit village perdu dans la campagne où il l'avait rencontrée. Sa petite princesse à lui. Sa petite princesse qui avait pris l'habitude de le retrouver, tous les jours, à l'ombre du muret sur lequel il était assis, pour lui apporter des gâteaux faits par ses petites mains blanches si douces.
Pour lui, c'était les meilleurs gâteaux qu'il n'avait jamais mangé. D'ailleurs, il ne se souvenait pas avoir déjà mangé des gâteaux autres que les siens. Avant qu'il ne lui tombe dessus, il se contentait de quelques fruits volés sur l'établi d'un marchand en colère auquel il devait la plupart du temps courir pour lui échapper. Maintenant, il était devenu un meilleur voleur. Il était aussi discret et furtif qu'une ombre, son passage demeurait inaperçu.
Il mangeait de la viande aussi, de temps en temps. Mais pas d'animaux de la forêt, non. Ceux-là étaient ses amis. Il mangeait des animaux d'élevage, ceux qui, quoi qu'il arrive, finiraient dans l'estomac de quelqu'un. Mais malgré tout, il en mangeait peu. Il passait parfois plusieurs jours sans rien avaler, avant de trouver quelque chose de convenable à se mettre sous la dent.
Parfois aussi, il devait se battre pour manger. Au début, et malgré sa force surhumaine impressionnante, il perdait à chaque fois et se retrouvait obligé de s'enfuir la queue entre les jambes sans rien à manger. Mais avec le temps, il s'était endurci, il avait appris à se battre, et appris à gagner. Il était devenu un excellent combattant, même s'il savait qu'elle n'aimerait pas. Elle n'appréciait pas la violence physique, elle préférait se défendre à l'aide de mots. Il comprenait, mais ce n'était pas son avis. Ce n'était pas avec des mots qu'il aurait pu réussir à se nourrir, il en était sûr. Parfois, les poings étaient bien plus utiles. Sans eux, jamais il ne pourrait la défendre.
Elle. Elle revenait toujours dans ses pensées. Elle peuplait ses jours comme ses nuits. Il ne pouvait pas l'oublier. Et même s'il avait la plus intime des convictions que ce n'était pas le cas, il ne pouvait s'empêcher de se demander si elle, elle l'avait oublié. Le reconnaîtrait-elle après tant d'années? Il avait toujours été maigre, et il l'était encore. Mais il avait grandi, beaucoup grandi. En âge comme en taille. Ça avait surpris ses amis de la forêt quand il était allé leur rendre visite, il n'y avait pas si longtemps de cela. Il s'était musclé et ses jambes s'étaient allongées, lui permettant de courir à une vitesse phénoménale. En revanche, il avait toujours les mêmes cheveux bruns désordonnés, les même doigts griffus et les même petits crocs qui apparaissait lorsqu'il souriait. Il était toujours ce gamin timide et solitaire qui n'accordait sa confiance à personne à part elle. Mais ses pensées innocentes de petit garçon avaient changées. Il voyait le monde tel qu'il était: cruel et violent. Il voyait les passants qui ignoraient superbement le pauvre adolescent débraillé qu'il était. Ou bien ils le regardaient avec dégoût. Au choix. C'était vrai qu'il n'était pas beau à voir, avec sa peau sale et son seau en bois sur la tête. Son sweat, autrefois gris et mille fois trop grand, était désormais ajusté sur son torse musclé et sa couleur avait virée à une sorte de marron très peu ragoutant. Il se baladait pieds nus depuis toujours, et son short déchiré ne couvrait plus grand chose, mais ça lui importait peu. Il n'avait jamais froid, même en hiver, et il ne tombait jamais malade. Il ne prenait jamais de coup de soleil non plus. Les seuls fois où ses joues devenaient rouges, c'était quand il pensait à elle de manière gênante. Il s'en voulait et avait honte de penser à elle comme ça, mais il n'y pouvait rien, c'était plus fort que lui. Comme ses instincts animaux et sauvages qui le poussaient à la protéger coûte que coûte et l'amenaient parfois à commettre des actes irréparables et impardonnables. Il détestait quand sa partie animale prenait le contrôle, parce qu'il ne pouvait rien y faire, il était impuissant face à son instinct primaire. Et ça lui rappelait à quel point il était différent d'elle. L'accepterait-elle s'il lui montrait sa vraie nature? Ou lui tournerait-elle le dos? Il était terrifié à l'idée qu'elle prenne peur en le voyant et s'enfuit en courant. Mais il ne pouvait plus lui mentir. Son secret lui pesait trop. Alors il prit une décision. Une décision un peu folle, mais longuement réfléchie. Quand elle reviendrait, il lui dirait tout.
Il posa ses deux mains sur le seau posé à l'envers sur sa tête et expira un grand coup avant de l'enlever. Ses oreilles pointues et poilues s'agitèrent dans tous les sens, libérées de leur cage. Le son, auparavant atténué par le seau, lui parvenait désormais avec une intensité désarçonnante. Il entendait des bruits à des kilomètres à la ronde. Il laissa passer quelques secondes, le temps de s'habituer à ses sensations récupérées, puis orienta ses oreilles vers les bruits de la rue. Personne ne le regardait. Personne ne le dévisageait avec peur ou dégoût. Il était comme invisible. Et pour une fois, ça l'arrangeait.
Il la sentit avant même de la voir. Il bondit de son perchoir et guetta son arrivée. Son parfum était toujours le même, un doux mélange de miel, de gâteau et de forêt. Il inspira un grand coup, comme pour se remplir de son odeur. Sa queue touffue, cachée sous son sweat gris, gigota et s'échappa de l'emprise du vêtement pour s'agiter librement dans l'air. Ses pieds endurcis par la vie sans chaussures ne ressentaient presque plus les petits cailloux du sol s'enfoncer dans leur chair. Son regard noisette était figé droit devant lui et ses sens étaient en alerte. Il était fébrile. Il avait hâte. Il avait peur. L'attente lui semblait bien trop longue. Il ne tenait pas en place. Ses doigts pianotaient nerveusement sur ses jambes. Il l'attendait comme jamais il n'avait attendu dans sa vie. Et enfin, elle arriva.
Le coeur de Loup manqua un battement. Elle avait changé. Elle était belle. Elle était belle à en mourir. Elle semblait anxieuse. Ses boucles flamboyantes se balançaient dans son dos à mesure qu'elle avançait. Ses doigts fins trituraient le bas de son éternel sweat rouge. Loup ne pouvait plus respirer. Les bras ballants, il la dévorait du regard sans savoir quoi faire. Son coeur battait violemment dans sa poitrine et son sang pulsait sourdement à ses tempes. Tous ses sens étaient focalisés sur l'ange qui venait de faire son apparition. L'attente devenait insoutenable. Enfin, elle releva ses magnifiques yeux bleus si profonds et les plongea dans les siens. Ils se mirent à briller comme des joyaux. Doucement, elle remonta son regard vers ses oreilles, puis plus bas vers sa queue. Un éclair de surprise passa furtivement dans ses yeux. C'était bref, mais il l'avait vu. Et il réalisa qu'elle savait. Elle avait compris.
~*~
Ruby se figea. Tout son être lui hurlait d'avancer, de courir vers lui, mais elle se força à rester immobile. Elle le détailla du regard. Il était beau. Très beau. Trop beau. Il était plus musclé, mais toujours aussi mince. Elle se demanda s'il mangeait suffisamment. Il avait grandi, lui aussi, mais même avec la distance qui les séparait, elle savait qu'il était toujours plus grand qu'elle, et elle ne put s'empêcher de s'en réjouir. Il avait toujours le même sweat qu'avant, quoi qu'un peu plus sale, et il était toujours pieds nus. Le regard de Ruby remonta. Elle rougit lorsqu'il survola son entre jambe, mais ne s'y attarda pas. Elle voulait voir ses yeux. Lorsqu'enfin son regard rencontra le sien, elle chancela. Son coeur fit une embardée dans sa poitrine. Il la regardait comme il l'avait toujours fait, des étoiles plein les yeux et avec tout l'amour du monde. Et elle ne put s'empêcher de lui retourner son regard.
Un détail attira son attention. Son regard remonta sur son visage et s'arrêta sur ses cheveux toujours autant en bataille. Il ne portait plus le seau en bois qu'il avait l'habitude de ne jamais retirer avant. A la place, deux oreilles pointues s'agitaient nerveusement. Des oreilles de loup. Elle regarda plus bas et remarqua une queue touffue qui se secouait derrière lui. C'était sa queue.
Son regard revint se figer dans le sien. Elle le retrouva torturé. Il semblait avoir peur. Mais elle ne voulait pas qu'il ait peur. Elle voulait qu'il sourit. Alors elle s'avança vers lui, d'abord en marchant, puis en courant à en perdre haleine. Elle s'arrêta juste devant lui. Il était si proche qu'elle pouvait sentir son souffle s'écraser sur son visage.
Il la dépassait d'une bonne tête. Il s'accroupit pour se mettre légèrement en dessous de son niveau, comme il le faisait lorsqu'ils étaient enfants, et attendit, une pointe d'anxiété dans son regard qui ne quittait pas le sien. Elle leva doucement la main et effleura une de ses oreilles du bout des doigts. Il sursauta mais ne se déroba pas. Alors, elle caressa de nouveau son oreille pointue avec plus d'entrain. Elle était douce. Il ne put retenir un grognement de contentement. Son attention revint sur lui et elle figea son regard dans le sien. Il était si beau. Son coeur repartit à vive allure dans sa poitrine. Elle sourit et il lui rendit son sourire. Un sourire radieux, un sourire éclatant qu'il ne réservait qu'à elle. Son coeur s'affola.
Il se redressa et elle dut lever la tête pour ne pas perdre son regard. Il souriait toujours et ses yeux brillaient d'une joie non contenue. Ils n'avaient pas besoin de parler, ils se comprenaient. Il se mordit nerveusement la lèvre. Elle voulait le serrer dans ses bras. Elle le voulait plus que tout. Alors, cette fois-ci, elle ne se retint pas. Elle sauta sur lui et il l'entoura de ses bras musclés. Elle enroula ses jambes autour de sa taille, comme avant, et enfouit son visage dans le creux de son cou. Elle huma son odeur. Il lui avait manqué.
~*~
Personne ne s'arrêta pour les regarder. Personne ne fit attention à eux. Tous se contentaient de les ignorer et de les contourner. Pourtant, s'ils avaient fait l'effort de tourner leur tête vers eux, ils auraient vu un garçon mi-homme mi-loup et une fille vêtue de rouge. Ils auraient vu un muret témoin d'un amour éternel et un seau qui ne serait plus jamais utilisé. Ils auraient vu deux personnes pas tout à fais adulte, mais pas tout à fait enfants non plus, avec une histoire compliquée, un passé différent et un futur commun. S'ils avaient pris la peine de regarder, ils auraient vu une histoire profonde, merveilleuse, qui ne faisait que commencer. Ils auraient vu la plus belle chose que ce monde est jamais créé, et ils auraient vu Ruby et Loup, tout simplement.
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Et voilà! J'avais écrit cette nouvelle sur un cahier et ça m'a prit un temps fou à la taper sur mon ordi. Mais enfin bon, maintenant c'est fait! J'ai beaucoup aimé écrire cette nouvelle et j'espère que vous avez autant aimé la lire que moi l'écrire. J'hésite à un faire un livre à par entière, vous savez, un livre qui ne contient qu'un chapitre. Dites moi ce que vous en pensez.
J'ai eu l'idée de cette nouvelle en lisant Scarlet, le deuxième tome des Chroniques Lunaires, une saga absolument géniale de Marissa Meyer. Je vous la recommande vivement.
Pour cette nouvelle, j'ai fait plusieurs couvertures que je vous présenterai demain sur mon ArtBook, parce que là, j'ai la flemme.
En tout cas, j'espère vraiment que vous avez aimé et je vous dis à la prochaine!
Bonne nuit et bizous les loulous!
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