Affamé, frigorifié,
Errant comme un homme
Marchant des heures
Le pauvre chien s'endort.

Ne t'inquiètes pas
Tu es vivant d'une vie sans égale
Et derrière ta maigreur
Tout ce qui est amour se révèle en tes yeux.

Un jour tu verras le bonheur
Ton cœur se souviendra de cette offense
Et malgré ça, toi, tu pardonneras
Mais eux que se passera-t-il ?

Fiers de t'avoir laissé,
Fiers de t'avoir meurtris ainsi,
Ils repartiront indifférent,
Droits comme des tours de cathédrales.

Pour toi, pour vous, battons nous !
Que personne n'oublie.

Au nom de l'idéal du meilleur ami de l'homme,
Au nom de l'amour éternel,
Au nom de tout ces animaux abandonnés !