CAPÍTULO 1 | tu disais ?
~ CLAIREFONTAINE-SUR-YVELINES, FRANCE ~
• la mente de bianca campbell •
Je roule jusqu'à Clairefontaine pour faire une surprise à Antoine avec Erika, Mía et Benjamín. D'abord, nous étions chez moi pour profiter des vacances avec Benji, Erika et Mía et Erika s'est souvenue qu'il y avait la journée des familles.
Je me gare de profil au château des Bleus. C'est la première fois que je viens ici. Nous sortons de ma BMW blanche, je porte mon fils et je la verrouille après qu'Erika ait sorti la poussette du coffre. Elle la déplie et je pose Benjamín dedans, délicatement en le couvrant.
Depuis que Ben est né, j'ai dû attendre quatre mois pour qu'il sorte de l'hôpital parce qu'il se forçait à respirer. Il y a une semaine, pendant le séjour des Griezmann Choperena, -- Eri' et Mía --, je suis parti le voir et les infirmières m'ont dit que je pouvais le prendre. Comment j'étais contente !
— Tu verras, les coéquipiers sont gentils, me rassure la marraine de mon enfant.
En y parlant, ça fait un an que je n'ai plus Théo et tant mieux !
Je laisse un sourire en la remerciant de tenter de me rassurer et on entre dans le château. On salue la femme de l'accueil et elle nous montre où sont les joueurs.
— Mamá, ¿ver papá? demande la mini-Grizi.
Elle est tellement mignonne !
— Sí amor, lui répond-elle.
J'entends du brouhaha, et je regarde mon fils dormir, la tétine personnalisée -- c'est écrit son prénom en bleu avec un cœur -- dans la bouche. Je souris et marche doucement. Je reconnais quelques personnes dedans.
— ¡¡Papá!! crie la cousine de Benjamín avant de courir vers son père. Elle, elle a au moins la chance d'avoir un père.
Tous les regards sont sur nous. Eri embrasse son mari d'un chaste baiser et salue sa belle-famille. Maud me remarque, et fronce les sourcils.
— Bianca ?
— Salut Maud, je lui souris.
Elle court en ma direction pour me sauter dessus. On rigole en se câlinant et en sautant aussi.
— Tu m'as manquée, sale folle, je rigole.
— Tu m'as manquée, sale gosse, elle rigole aussi.
Je lui fais un bisou sur la joue avant de la faire descendre. Quelques joueurs viennent vers moi pour se présenter avec leur compagne et/ou leurs enfants.
Tiziri se retourne et regarde dans la poussette. « Awwn, il est trop mignon ! » elle admire mon enfant. « C'est ton cousin ? »
J'hausse mes sourcils avant de rire. « C'est mon fils, Tiziri. »
Elle met sa main sur sa bouche en rougissant aussi. Je la pardonne.
— C'est un Campbell, c'est normal, je dis en même temps qu'une voix masculine disant « C'est un Griezmann, c'est normal. »
Je ne me demande pas qui c'est parce que je sais qui c'est.
— Comment s'appelle-t-il ? demande Jennifer.
— Benjamín, je lui réponds.
— Il a quel âge ? me questionne Paul.
— Un an et cinq mois, je lui réponds.
— Un an ? Doute Marine. Il est quand-même petit pour avoir cet âge-là ! S'étonne-t-elle.
— C'est normal, je lui dis, c'est un prématuré ; il est né quatre mois trop tôt.
— Ah ouais, la césarienne, dégloutissent-elles.
Je rigole.
— Je peux aller dans une pièce ? Il faut que je le nourrisse.
— Vas dans la mienne, propose Antoine.
— Est-ce qu'elle est rangée ? Je demande en même temps que sa femme qui prenait sa fille.
Il siffle en roulant des yeux. « Tu disais ? »
— C'est que je pensais. Tout le monde rigole.
— Vas dans la pièce qui est a coté.
— Merci Jennifer.
À l'aide d'Erika et Jennifer, je vais dans une pièce à coté de la grande pièce ou ils sont.
— Dis, t'as quel âge, toi ? Demande-t-elle.
— 21 ans.
— Quoi ?? Tu fais pas 21 ans ! j'rigole et elles me laissent dans la chambre et elle me donne le sac de mon fils.
Je sors Benji de sa poussette berceau doucement.
— ¡Hola príncipe de mamá!
Il ouvre ses yeux devenus verts/noisette et je lui donne son repas parce que le pauvre, il n'a bu que son lait avant qu'on parte pour Clairefontaine.
— Sí hijo, ¡es mamá!
Il me laisse un sourire pendant que je le fais roter. Je range les affaires et je laisse la poussette. Malgré qu'il a eu un an il y a cinq mois, il est quand-même petit pour son âge parce que c'est un prématuré. En y pensant, je ne fais plus attention à ma cicatrice.
— Pourquoi t'es là ?
Je ne prends pas la peine de le regarder.
— Tu t'es cru important dans ma vie, toi ? je ricane sèchement.
— Bah oui, Benjamín est la preuve.
Je le regarde en haussant un sourcil.
— Benjamín a besoin de ses deux parents dont toi et moi--
— Je l'ai élevé seule, sans qu'il est la présence de son père et toi, tu parles, je ricane doucement, tu reviens comme une fleur. L'hôpital se fout de la charité, c'est ça !
Il s'assied en face de moi et on se regarde sans se parler.
— Comment va Anaïs ? je lui demande avec une petite voix.
Il ne me répond pas tout de suite mais je peux voir que son regard s'assombrit en entendant le prénom. Je sus directement ce qu'elle lui a pu le faire. Anaïs et ses coups de pute font un... C'est Anaïs quoi.
— En fixant ton regard, je pourrais deviner quel coup de pute, elle t'a pu faire, je souris malicieusement. Je connais assez Théo, quand-même. Je pose Benjamín à côté de moi en gardant un œil sur lui. J'en suis sûre qu'elle a simulé sa grossesse ou elle t'a trompé et le gosse n'est pas de toi. Je me prépare à la réponse qu'il dira.
Comme il ne dit rien, j'explose de rire jusqu'en à pleurer. Je sèche mes joues mouillées. Elle n'a pas osé !!
— Combien de temps ? Je rigole pour ne pas m'arrêter.
— Huit mois.
Mes rires doublent de sonorité.
— Tu... T'es... Fait berner... Pendant huit... Mois ! J'arrive pas à y croire que tu t'es fait berner à ce point !
ça m'a manquée
vous m'avez manquée donc je vous dédie le premier chapitre
n'hésitez pas à dire ce que vous avez pensé du chapitre
MWAH!
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