#REVIVAL | 78.1 ∞ SIXTINE
JOUR 4 | Non, je suis nulle. Et toi ?
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Reyn a un sourire aussi lumineux que Jason en regardant cette jolie maison. Je dois dire qu'elle est vraiment magnifique. Mon beau brun ne veut pas attendre, il a peur qu'elle nous passe sous le nez. À mon avis, ça ne risque pas d'arriver, vu le prix astronomique qu'elle coûte. Plus de deux millions de dollars.
Le voilà qui téléphone à l'agent immobilier pour savoir si l'on peut la visiter aujourd'hui. Quelle ne fut pas notre surprise de voir un homme sortir de la maison tenant son portable à l'oreille.
— Monsieur Johnson, je me présente, je suis Ben Floyd, l'agent immobilier.
— Vous nous attendiez ? Je demande en mode suspicieuse.
— Non, Madame Johnson, je viens de terminer une visite.
L'entendre m'appeler par son nom de famille me laisse sans voix, tandis que je m'aperçois que ça plaît beaucoup à Reyn, qui arbore un grand sourire. Il est heureux, alors je le suis.
— Ça tombe bien. Nous pouvons découvrir la maison ?
— Bien sûr, c'est avec plaisir.
Tu m'étonnes au prix qu'elle coûte, il doit voir les dollars garnir son compte en banque s'il arrive à la vendre. Jason est aussi excité que son père et attrape ma main pour que je grimpe les quelques marches du perron.
— Viens vite maman, je veux voir ma chambre.
— Ce bonhomme sait ce qu'il désire, remarque l'agent immobilier.
— Il a de qui tenir, j'annonce tout en fixant Reyn.
Il s'approche de moi et se penche vers mon oreille pour me confier.
— Tu sais ce qu'on dit, mon Pinson, la pomme ne tombe jamais bien loin de l'arbre.
La porte noire s'ouvre sur un espace lumineux et je ressens une drôle d'impression en entrant. Je ne pourrais pas l'expliquer. Jason est déjà en train de passer dans toutes les pièces du rez-de-chaussée tandis qu'avec Reyn on se regarde avant de joindre nos mains et d'entrelacer nos doigts.
Nous avançons ensemble dans la grande salle.
— Je reste à votre disposition, mais je vous laisse la découvrir à votre rythme.
Je souris à Reyn, car j'aime mieux ça, plutôt que d'avoir cet homme collé à nos basques pour nous donner des renseignements dont on n'a pas besoin pour le moment.
— La cuisine est vaste et bien équipée. Elle te plaît ? Demande mon beau brun.
— Pour préparer un café, réchauffer un plat au micro-ondes ou prendre des repas livrés, elle a l'air fonctionnelle.
Il se place derrière moi, entoure ma taille et me souffle à l'oreille.
— Tu n'aimes pas cuisiner ?
— Non, je suis nulle. Et toi ?
— J'adore ça !
— Très bien, tu pourras t'y coller, alors.
— Sans problème. Allons voir le salon. L'espace est plutôt spacieux.
— Tu te rends compte qu'il est aussi vaste que la maison de Sienna.
— On pourra mettre un immense canapé devant la cheminée avec un écran plasma accroché sur le grand mur.
Je tourne sur moi-même et je me fais la réflexion qu'on pourrait en placer plusieurs l'un à côté de l'autre et encore on aurait l'espace pour circuler très largement.
— Là, on pourrait mettre la salle à manger, qu'est-ce que tu en penses ?
— Elle serait proche de la cuisine, c'est mieux si tu ne vas pas prendre une trottinette pour servir les plats, je me marre. Tu es sûr qu'on a besoin d'une maison aussi immense ?
— Tu n'aimes pas avoir de l'espace ?
— Si, mais là, c'est démesuré. Il faudra sans doute avoir des talkies-walkies pour savoir où se trouve l'autre. Et encore, nous n'avons pas visité l'étage.
— Finissons le rez-de-chaussée d'abord.
— Maman, les toilettes sont géantes, viens voir.
Il me tire par la main et quand il ouvre la porte, je secoue la tête de gauche à droite tant je trouve ça à la limite du ridicule.
— On pourrait être à dix dedans, que l'on ne se marcherait même pas sur les pieds.
— Bon, je te l'accorde, là, c'est bien trop grand.
— Ah enfin. Je commençais à m'inquiéter en voyant que tu ne trouvais pas cet espace bien trop gigantesque pour nous !
Reyn va retrouver l'agent immobilier qui est resté assis dans la cuisine.
— Dites-moi, Monsieur Floyd, vous auriez d'autres maisons à visiter dans ce quartier ?
— Elle ne vous plaît pas ?
— Elle est très belle, mais bien trop grande, je confirme.
Il tourne son ordinateur vers nous et nous présente trois nouveaux biens. Et j'ai tout de suite un coup de cœur, alors que je vois que l'attention de Reyn revient à plusieurs reprises sur celle qui me charme, mais je ne veux pas l'influencer.
— Jason, laquelle te plairait le plus ?
Mon fils les regarde sérieusement et du bout de son index, il montre celle qui a retenu notre intérêt à tous les deux.
— Il y a une salle de jeux et un jardin en plus, nous précise l'agent immobilier.
— Et c'est plutôt rare dans le secteur. Tu en penses quoi ?
Reyn plonge son regard dans le mien et il n'a même pas besoin que je fournisse de réponse.
— Les étoiles dans tes yeux parlent d'elles même. Nous pouvons la visiter ?
— Oui, elle se trouve à deux rues d'ici, le parc est à proximité et il y a une école...
— ... C'est la mienne, annonce fièrement Jason.
— C'est très bien, alors.
Nous sortons de la maison, sans regret, pour ma part. Jason reprend sa place entre nous pour nous tenir par la main. Il vit sa meilleure journée. Il n'arrête pas de sourire, de sautiller partout et surtout il ne se lasse pas de nous regarder. Ce qui me rend heureuse, mais tout aussi triste de l'avoir privé de son père pendant toutes ces années.
— Arrête de t'en vouloir.
— Comment as-tu deviné ?
— Je te regarde et j'analyse tes ressentis.
— Alors tu dois savoir ce que je pense là !
— Oui, ainsi que le majeur dressé dans ma direction, que tu mentalises.
Il éclate de rire avant de demander à Jason s'il veut monter sur ses épaules. Notre fils est en mode zébulon et ne boude pas son plaisir de se retrouver perché sur le haut du corps musclé de Reyn. Il le tient par les jambes tandis que notre fils a ses mains autour du cou de son père.
Demeurant un peu en retrait, je porte mes doigts sur ma gorge et repense à la ceinture qui se trouvait entourée là. Je vois son profil s'animer et son sourire me prouve qu'il a surpris mon geste.
— La voilà.
L'agent immobilier n'avait pas besoin de le préciser. Nous sommes tous les deux en arrêt devant la maison. Reyn me tient la main après qu'il m'a embrassé le cou pour que je comprenne qu'il avait capté mon geste.
— C'est la nôtre, j'affirme à voix basse.
— J'adore quand tu exprimes ce que tu ressens, mon Pinson.
Il dépose un baiser sur mon nez, là où je l'attendais sur mes lèvres.
— Quand j'aime, je le formule, mais aussi si je n'apprécie pas.
— Maman, elle m'aime et me dit que je suis son petit homme.
— Tu crois qu'elle m'aime ?
— Ben, oui, tu es mon papa.
— C'est tellement plus simple quand on est enfant, analyse celui qui anime mon cœur depuis des années.
L'agent immobilier nous précède. Il monte la dizaine de marches qui mènent à la porte d'entrée légèrement en recul. On s'avance et cette fois-ci le ressenti est tout autre alors que je n'arrive pas à cacher mon sourire.
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➥ La première maison ne convient pas, car elle est bien trop grande et très chère aussi. En effet plus de 2 millions de dollars, ce n'est pas donné. Pourtant, on dirait que Reyn n'a pas l'air de s'en offusquer ?
➥ Jason est heureux. Même si Sixtine est triste d'avoir privé son fils de son père. Il n'arrête pas de regarder ses parents, qui lui confirment qu'ils s'aiment. Et c'est le plus important pour ce petit bonhomme, non ?
➥ Sixtine se tient un peu en retrait avant de placer sa main sur son cou, geste qui ne passe pas inaperçu aux yeux de Reyn. Visiblement, cette dernière séance l'a vraiment marquée. Qu'en pensez-vous ?
➥ On dirait bien qu'ils ont trouvé la maison de leurs rêves, non ?
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📍 Dans le chapitre de demain, on retrouvera SIXTINE :
🎭 Femmes ! Le repas est prêt ?
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😍 Bonne journée, mes amours, gros bisous 💋
✨️ Kty.Edcall.Romance ✨️
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