#REVIVAL | 74.2 ∞ SIXTINE

JOUR 4 | Me voilà libre comme l'air.

∞ ∞∞ ∞

Notre baiser a apparemment donné des idées à Jason, qui accorde un smack à Violetta. Reyn éclate de rire et lève son pouce en direction de son fils, qui aborde un large sourire avant de rentrer dans la cour.

— Tu vois, il n'a pas eu besoin de nous. Allons trouver la maîtresse que je puisse me présenter, comme ça, je pourrais récupérer Jason à la sortie de l'école.

— Tu comptes venir...

— ... Oui. Enfin si tu es d'accord.

— Bien sûr que je le suis.

J'ai l'impression de flotter sur un petit nuage. Les parents que je connais me saluent et je vois que leur comportement envers moi a changé. Comment ai-je fait pour ne pas m'apercevoir que ma situation n'avait rien d'idyllique ? J'étais tellement dans ma bulle avec mon fils que rien d'autre ne comptait.

Après la présentation à la maîtresse qui a été sous le charme de Reyn, il est l'heure de rentrer. J'ai envoyé un message à Térence pour lui dire que je ne venais pas à la salle aujourd'hui. Le lundi, c'est calme et je m'occupe plus de la paperasse qu'autre chose. Ça peut attendre. Et puis il n'est pas seul, nos employés pourront gérer et me remplacer aussi pour mes deux cours.

— Me voilà libre comme l'air.

— Où veux-tu que l'on aille pour discuter ?

— Viens, j'ai ma petite idée.

— Je te suis, tu connais mieux Chicago que moi.

Je suis sûre que cette visite va lui plaire et lui rappeler des souvenirs.

Je gare la voiture sur le parking réservé pour le Chicago 360 qui est situé au bout du Magnificent Mile. Reyn observe tout ce qui se trouve autour de nous et notamment les nombreux gratte-ciel.

— Tu nous emmènes dans notre futur appartement ? Il s'amuse en me bouffant du regard.

Je dois me reprendre sinon, nous ne sortirons jamais de cette voiture. Et puis, il m'est impossible de répondre à cette question. C'est trop tôt... En aurait-il envie ? Ou bien teste-t-il ma réaction ?

— Tu vas voir, ça va te rappeler des souvenirs.

— Je te suis aveuglément.

Avec ce qui nous attend, je préfère passer aux toilettes pour éviter de me pisser dessus. Une fois soulagée, nous montons dans l'ascenseur. Reyn se rapproche de moi pour soi-disant laisser de la place aux personnes voulant, elles aussi, emprunter un des ascenseurs les plus rapides des États-Unis pour arriver au 94e étage du John Hancock Building en à peine 40 secondes. Les portes s'ouvrent et nous débouchons sur un panorama à couper le souffle.

— Waouh ! La vue est magnifique.

— Pas autant que toi !

Je lui rends son sourire avant d'attraper sa main autant par envie que par appréhension du vide qui se trouve à plus de 300 mètres. Je nous dirige vers le pont d'observation entièrement vitré. Geste, certes possessif, qui donne le sourire à Reyn.

— En effet, ça me rappelle des souvenirs. J'espère que tu ne portes pas de culotte pour coller au plus près de la situation que nous avons déjà vécue sur le paquebot.

— Mince ! J'ai zappé ce détail...

— Laisse-moi vérifier si tu dis vrai.

Reyn, sans lâcher ma main, nous déplace vers un endroit de la promenade qui est moins fréquenté en ayant une vue moins attractive que celle sur le lac Michigan prisé par les autres touristes. Il me plaque contre la vitre. De sentir la ville sous mes pieds me provoque un vertige et une bouffée de chaleur qui me consume entièrement. À part que ça soit de ressentir son torse, qui s'écrase contre mon dos pour me recouvrir de son corps puissant. Puis de sentir sa main, qui longe ma cuisse pour passer sous ma robe afin de remonter jusqu'à ma hanche. Son souffle devient court contre la peau de ma nuque, alors qu'il la déplace vers mon postérieur nu.

— Tu mériterais une fessée pour te comporter comme une vilaine fille.

— Mais tu adores ça, reconnais-le !

— J'aime que tu transgresses les codes. Mais ce qui m'embête un peu, c'est de penser que tu as accompagné notre fils à l'école sans porter de culotte.

— Pourtant, ce n'est pas l'avis de ta queue qui vient de tressauter dans ton caleçon.

— J'avoue !

— Même si je dois décevoir ta merveilleuse érection, je l'ai retirée quand je suis passée aux toilettes avant de prendre l'ascenseur.

— En effet, c'est un peu moins indécent, mais tout aussi jouissif que tu l'aies réalisé pour coller au plus près de ce que nous avons vécu il y a quelques années.

Je ne peux rien ajouter, car le souffle me manque alors que sa main se place sur mon intimité pour épouser la forme de celle-ci avec sa large paume. Une pression sur mon pubis et je dois déjà m'astreindre à ne pas gémir.

— Je te veux silencieuse. Si tu ne respectes pas cette règle, je ne t'accorde pas ton plaisir. Tu te souviens de ton Safeword ?

Je secoue la tête favorablement et me mords l'intérieur de la joue pour ne pas crier de délice quand son majeur effleure mon point sensible.

— C'est bien. Garde tes mains à plat sur la vitre. Accepte que le décor te happe, que ton plaisir monte et laisse-moi gérer tout le reste.

Est-ce que je peux lui accorder ma confiance alors que l'on se trouve dans un lieu public ? Oh oui...

Et c'est ce qu'il s'est appliqué à produire en caressant mon intimité bouillonnante, en fouillant le moindre de mes plis et replis avant d'enfoncer deux doigts dans mon antre. Je ne sais pas comment je suis arrivée à me contrôler, mais la peur de le décevoir a joué pour beaucoup. J'avais envie de lui accorder ce plaisir et de me montrer à la hauteur.

— Tu as été parfaite, mon Pinson.

Je suis fière de moi d'y être arrivée et soulagée en tournant la tête des deux côtés de constater que nous n'avons été ni surpris ni dérangés.

— Tu aurais préféré que l'on nous voie ?

— Non...

— Alors pourquoi cette nuée de frissons vient-elle de parcourir ton corps ?

— Je n'en ai aucune idée.

— Tu veux que je te le dise ?

Sa voix est profondément rocailleuse, et ses graves sont si bas, que j'en tremble à nouveau.

— Tu vois, je suis tellement à fleur de peau qu'un rien me procure des frémissements.

— J'ai remarqué ça, Miss Sensible.

Il m'embrasse dans le cou et je laisse ma tête partir en arrière pour qu'elle se pose sur son épaule.

C'est donc à ça que pourrait ressembler ma vie avec Reyn ?

∞ ∞∞ ∞

Sixtine prévient Térence qu'elle n'ira pas travailler aujourd'hui. On dirait qu'elle a d'autres priorités et se laisse porter par la légèreté qu'elle ressent. On peut dire que c'est l'effet Reyn ?

Reyn, en voyant les immeubles qui les entourent, demande à Sixtine s'ils vont visiter leur futur appartement. Il ne va pas un peu trop vite ? Ou bien il tâte le terrain ?

Sixtine pour coller au plus près de leur souvenir de l'ascenseur du paquebot retire sa culotte avant d'emprunter celui-ci. Cette intention ne pouvait qu'accorder du plaisir à Reyn, non ?

Sixtine est fière d'avoir respecté ces instructions. Reyn a-t-il raison quand il lui révèle qu'elle n'aurait pas été contre d'avoir des voyeurs. Commence-t-elle à accepter ce mode de vie ?

∞ ∞∞ ∞

📍  Dans le chapitre de demain, on retrouvera REYN :

🎭 Je ne tenais pas à gâcher ta surprise.

∞ ∞∞ ∞

😍 Bonne journée, mes amours, gros bisous 💋

✨️ Kty.Edcall.Romance ✨️

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top