#BOSS | 83.2 ∞ REYN
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JOUR 5 | Tu crois qu'il a eu le temps de juter ?
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Son sourire lumineux s'étale sur son visage, que j'encadre de mes paumes. Elle est tellement belle et le bonheur lui va si bien que je vais accomplir mon possible pour qu'elle le soit le reste de sa vie. J'attends avec impatience qu'elle me dise où elle compte que je dorme, même si j'en ai une petite idée.
— Chez Sienna en attendant qu'on ait notre maison. Je te veux à côté de moi toutes les nuits et de pouvoir me réveiller tous les matins dans tes bras.
— Tu te rends compte du plaisir que tu m'apportes ?
— J'en ai une petite idée, elle sourit, amusée.
Je l'embrasse en la plaquant contre la paroi de l'ascenseur. Aussitôt, ses mains se nouent derrière ma nuque, alors que je remonte une de ses jambes contre ma hanche.
— Serais-tu devenu accro à mon corps ?
Si elle savait à quel point je ne peux plus me passer de ses courbes voluptueuses. Si je ne me retenais pas, je la prendrais ici sans plus attendre. Mais je mords de frustration sa lèvre avant de confier à son oreille.
— J'ai bien envie d'installer un ascenseur dans notre future maison.
— Pour juste monter à l'étage ? Tu as vraiment du fric à jeter par les fenêtres !
— Il pourrait démarrer du sous-sol et nous conduire jusque sur le rooftop.
— Et tu me ferais l'amour sur quatre étages, c'est un peu juste.
— Qui parle d'amour ? Une bonne baise rapide, percutante et sauvage, c'est bien aussi.
Je sens que l'évocation de ce moment que l'on pourrait partager ne la laisse pas insensible. Au contraire même. Elle tend la main vers le bouton de l'ascenseur pour le stopper, quand je l'informe.
— Il y a des caméras dans celui-ci.
Elle met fin à son mouvement et tente de la repérer.
— Elle se trouve derrière la vitre.
— Et merde !
— Ça, je te le confirme, alors on va éviter de fournir un porno à l'agent de sécurité.
— Remarque, il doit être bien chaud avec le spectacle que nous venons de lui offrir.
Elle jette un coup d'œil vers la vitre sans tain qui se trouve sur notre gauche avant de soulever un peu plus sa jambe, qui crochète ma hanche.
— Tu joues les tentatrices ?
— Juste un petit bonus pour le pauvre employé...
Je lui dévore la bouche tout en plaquant d'autant plus mon corps contre le sien, car il est impensable que le mec voit quoi que ce soit de son intimité. Sa main vient chercher la mienne dans son dos pour que je la pose sur sa cuisse et passe sous sa robe afin que celle-ci remonte un peu plus. Je sens à sa façon de répondre à mon baiser que tout ceci l'excite. Le bip de l'ascenseur nous oblige à arrêter et je lui confie à l'oreille.
— Tu crois qu'il a eu le temps de juter ?
— Il n'a qu'à se servir de son imagination pour se terminer.
Elle rit alors que l'on sort de la cabine sans cesser de s'embrasser.
— Surtout, garde cette excitation pour ce qui va suivre.
— Hum... Tu m'intrigues.
Son sourire carnassier me prouve qu'elle est partante sans même savoir ce qui va arriver. Elle m'accorde de plus en plus sa confiance, ce qui me réjouit. Mon initiation progresse bien ainsi que Sixtine qui accepte à chaque fois ce que je lui propose. J'ouvre la porte de la suite et je m'aperçois qu'elle a été visitée.
— C'est quoi ce bordel ?
Tout est sens dessus dessous. Mes fringues sont étalées au sol. Mes valises éventrées comme s'ils cherchaient un truc dans la doublure et le fond de mes bagages. Le bilan est le même dans la salle de bains.
— J'appelle la réception pour que l'on vienne constater le vol, elle m'annonce d'une voix tremblante.
Je tente de visualiser ce qui a pu être dérobé et je m'aperçois qu'il ne me manque rien. J'ouvre la penderie pour voir s'ils ont forcé le coffre-fort de la chambre. La porte de celui-ci est ouverte sans que je repère la moindre effraction.
— Ils avaient les clés ! Je constate, énervé.
— Ils envoient le directeur dès que possible. Ils t'ont pris quoi ?
— Du fric et les deux montres que j'y avais placées.
Aussitôt, on se regarde et visiblement on pense à la même chose.
Je récupère mon téléphone pour appeler mon avocat.
— Bonjour, Maître. Savez-vous quand Duncan Carlson doit être libéré ou bien Marco Piccoli ?
Je raccroche après qu'il m'a assuré qu'il s'en occupait tout de suite.
— Il me rappelle dès qu'il a les infos.
— Ils ne devraient pas être sortis avant deux ou trois ans, non ?
— C'est exact, mais je préfère vérifier.
Suite à leur arrestation pour trafic de montres. Il s'est avéré qu'elles transportaient à l'intérieur des boîtiers des microfilms comportant des informations sur la composition de certains médicaments rares qu'ils revendaient aux pays les plus offrants. Ils ont écopé respectivement de neuf ans et huit ans de prison.
Forcément, le désir n'est plus là et ce sont les questions qui l'ont remplacé.
— Niels, on a un souci, ma chambre d'hôtel a été visitée.
— J'arrive ! Ils t'ont pris quelque chose ?
— Du fric et mes deux montres.
— Merde ! C'est la signature de Duncan, tu crois ?
— J'ai appelé l'avocat, on verra bien.
Je raccroche et me laisse tomber sur le canapé. Mes mains entourent mon crâne en sentant un mal de tête poindre.
— Tiens.
Ma belle brune me tend un café et vient s'asseoir à côté de moi.
— Noir et sans sucre. C'est bien comme ça que tu l'apprécies.
— Merci, mon Amour.
Je le bois d'une traite, tandis que Sixtine avale un peu d'eau directement à la bouteille. Je la lui arrache des mains avant même que le liquide ne parvienne dans sa bouche.
— Mais qu'est-ce qu'il t'arrive ?
Sixtine me dévisage avec des yeux ronds comme des billes en ne comprenant pas à quoi je joue.
— La dernière fois que j'ai bu de l'eau à la bouteille alors que Duncan était dans les parages, tu te souviens comment ça s'est terminé.
Elle grimace et je me serais bien passé de reparler de cette histoire, qui est à la genèse de notre séparation.
— Je n'ai pas envie de m'en souvenir...
— Moi non plus. Mais tant que l'on ne sait pas s'il est vraiment sorti de prison, on devrait rester prudents.
— D'accord, mais il ne pourra plus nous causer du tort, car je ne tomberais plus dans ce genre de piège.
— Tu me rassures.
On frappe à la porte et je vais ouvrir. C'est Niels qui entre, il n'a pas traîné pour nous rejoindre. Mon téléphone sonne en même temps qu'il regarde dans quel état se trouve ma chambre et je décroche en espérant que ça soit mon avocat.
— Duncan ? Que me veux-tu, espèce de connard ?
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➥ Sixtine veut qu'il vienne dormir chez Sienna pour pouvoir l'avoir à ses côtés. Ces deux-là ne souhaitent plus se séparer, on dirait bien, non ?
➥ Les ascenseurs et eux, c'est une longue histoire et celui de l'hôtel ne fait pas exception à la règle. De plus, Reyn lui annonce qu'il veut en construire un dans leur nouvelle maison. Bonne idée ?
➥ On apprend que Duncan et Marco ont écopé de plusieurs années de prison. Ils revendaient la composition de médicaments aux pays les plus offrants. Je me doute que certaines d'entre vous attendaient de savoir ce qu'il en était de leurs cas. Non ?
➥ Duncan est visiblement sorti de prison, mais pourquoi prend-il contact avec Reyn ?
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📍 Dans le chapitre de demain, on retrouvera REYN :
🎭 Du fric et autre chose que je ne pourrais pas lui donner.
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😍 Bonne journée, mes amours, gros bisous 💋
✨️ Kty. Edcall. Romance ✨️
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