#BOSS | 81.1 ∞ REYN
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JOUR 5 | Arrête de tirer la tronche.
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Après avoir déposé Jason à l'école, j'accompagne Sixtine à son boulot. J'ai pris mon sac de sport dans le but de pouvoir m'offrir une séance avant de commencer ma journée.
— Salut, Térence.
— Ça va, ma biche ?
Il s'approche pour l'embrasser quand il m'aperçoit au moment où je passe la porte.
— C'était obligé, qu'il vienne aussi ici ?
— Ne commence pas Térence, on en parlera plus tard.
— Bonjour.
Je tends la main à son associé qui la scrute avec dédain avant de sentir le poids du regard de Sixtine se poser sur lui. Il la serre et grimace quand je lui broie les doigts.
— Connard !
Il les secoue avant de s'en aller dans une autre pièce.
— Tu vois, ça s'est bien passé. J'ai été poli, courtois et je ne lui ai même pas cassé la gueule. Je mérite un bisou, non ?
— Tu es incorrigible.
— Mais c'est comme ça que tu m'aimes.
Un trio de mecs, qui poussent un peu trop de fontes, nous dépasse et l'un d'eux s'adresse à ma belle brune, qui vient de me refuser un baiser en les voyant entrer.
— Tu es rayonnante ce matin !
— C'est grâce à moi ! Je ne peux m'empêcher de revendiquer.
Sixtine me balance un coup de coude dans les côtes pour que je me taise. Mais je m'en fous, j'ai mis les points sur les « I » à ses trois Bibendum.
— Merci, Brad. Je passe vous voir plus tard les gars.
Elle attend qu'ils soient assez loin pour qu'ils n'entendent pas ce qu'elle a à me dire. Cependant, son regard noir me renseigne déjà sur son état.
— Si tu continues à te conduire comme un homme de Cro-Magnon, tu ne viendras plus ici.
— Tu as vu comment ces mecs t'ont matée !
— Et ?
Elle croise ses bras sur sa poitrine recouverte d'une brassière noire, qui moule à la perfection ses seins. Observant où se pose mon regard, elle souffle d'exaspération avant de se diriger vers un bureau et je la suis sans me gêner pour lui mater les fesses. À peine la porte fermée, je la ceinture et la rapproche de moi.
— Arrête de tirer la tronche.
— Je la fais si j'en ai envie. Ton attitude est déplorable. Tu n'apprécierais pas que j'en fasse autant auprès de tes riches clients.
— Ça n'a rien à voir.
— Ah, oui ? Et pourquoi ?
— Parce qu'ils ne me draguent pas.
Elle se dégage de mon étreinte pour faire volte face.
— Tu te fous de moi ?
— Même pas.
— Tu oublies que je t'ai découvert à l'œuvre sur le paquebot.
— J'ai changé en cinq ans.
— C'est vrai, mais tu as toujours cette aura, qui te rend irrésistible.
— Hum... J'adore que tu le penses.
— Arrête de tout prendre à la légère. Je suis sur mon lieu de travail.
— Ok, tu as raison, je vais fournir des efforts.
— Tu as plutôt intérêt.
J'avance vers elle et je sens que mon approche la déstabilise quelque peu. J'aime la retrouver frondeuse. Nos joutes verbales m'avaient manqué aussi.
— Stop !
— Je n'ai pas le droit de t'embrasser non plus ?
— Pas pendant mes heures de travail.
— Tu es dans ton bureau, donc techniquement tu n'as pas encore commencé. Le trio des indestructibles peut bien attendre deux minutes.
J'avance un peu plus. Au fur et à mesure, elle recule jusqu'à être acculée contre le meuble sur lequel sont éparpillés bon nombre de papiers. Quel bordel ! Comment arrive-t-elle à s'y retrouver ? Mes mains se posent de chaque côté de ses hanches moulées dans ce legging indécent qui lui colle à la peau. Elle frissonne de me sentir aussi près, ce qui me réjouit.
— Alors comme ça, tu me trouves irrésistible.
— C'était façon de parler.
— Tss, tss, tss, tu l'as dit, oui ou non ?
— Oui ! Tu es content, là ?
— Un bisou et je te relâche.
— Comme si tu me retenais prisonnière. Si j'ai envie, je te repousse facilement.
— Montre-moi ! Vas-y !
Je la défie de passer à l'action en lui balançant un sourire en coin. Elle pose ses deux mains à plat sur mon torse et tente de me faire reculer tout en ne quittant pas mon regard.
— Il va falloir que tu mettes un peu plus d'énergie dans ton geste, Trésor.
— C'est ça, rigole, Johnson.
Je plonge d'autant plus dans ses iris fauves, qui brillent d'une nouvelle intensité. Le choc a été bref, net et précis.
Je suis plié en deux, alors qu'elle me balance.
— Alors, mon coup de genou avait la bonne énergie ? Elle me nargue en se penchant vers moi. Tire la porte derrière toi quand tu seras remis. Et arrête de me prendre pour une faible femme.
Malgré le voile humide qui recouvre mes iris, je devine la silhouette d'un mec qui passe son bras par-dessus ses épaules.
— Bien envoyé, ma biche, je suis fier de toi. Allez, viens, je vais te montrer ce que c'est qu'un vrai homme.
Elle se casse avec l'autre connard de tatoué et me laisse, agonisant dans son bureau, sans même s'enquérir de ma santé. Putain, en cinq ans, elle a progressé en coup de genou dans les couilles. Elles vont être violettes pendant un petit moment.
Je tente de me relever, mais la douleur est toujours présente. Fulgurante. Alors je m'assois par terre et tape mon cul sur le sol. Je ne sais pas si c'est scientifiquement prouvé comme méthode, mais c'est ce qu'on nous apprenait au hockey. Et ça a marché à nouveau. J'ai encore mal, mais c'est supportable.
Je vais aller pisser pour voir si tout fonctionne tout de même.
En sortant des sanitaires, je suis rassuré que la tuyauterie marche bien. Je cherche Sixtine du regard et ne l'aperçois pas dans la grande salle. Une femme vient de pousser la porte du centre de bien-être. Je m'engouffre dans le couloir pour découvrir les installations.
« Mon œil ! Raille ma conscience. Tu veux voir si elle n'est pas dans une cabine avec Térence. »
« OK ! C'est bon, tu m'as démasqué. Je ne peux pas rater le moment où elle lui passe un savon. »
C'est de mon devoir de petit ami de la soutenir.
J'avance dans le couloir et ne trouve que des portes fermées. Elles portent toutes un nom de fleur. Je m'approche de la dernière, elle est baptisée « Rose ». Mes pensées s'envolent vers Miss Épines quand j'entends des gémissements étouffés. Mon sang n'effectue qu'un tour. J'ouvre la porte en grand, prêt à foutre sur la gueule de cet enfoiré s'il s'en est pris à Sixtine.
— Dégage de là, du con !
— Désolé ! Ne vous arrêtez pas pour moi !
Je ressors aussi vite que je suis entrée dans la pièce. En effet, Térence est bien en train de baiser, mais avec un des mecs du trio. Alors là, j'en reste sans voix. Ce mec bouffe vraiment à tous les râteliers.
∞ ∞∞ ∞
➥ Reyn et Sixtine s'adonnent à une de ces joutes verbales, dont ils sont les spécialistes. Reyn avoue même que ça lui avait « presque » manqué. On le croit ?
➥ On peut dire que Sixtine a gardé un bon coup de genou. L'a-t-il mérité ? Ou bien elle abuse ?
➥ Reyn cherche après Sixtine et s'inquiète en entendant des gémissements de l'autre côté de la porte portant le nom de Rose. A-t-il eu raison d'entrer ?
➥ En effet, c'est une sacrée surprise de retrouver Térence en compagnie d'un des trois bodybuilders. Vous l'aviez vu arriver celle-ci ?
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📍 Dans le chapitre de demain, on retrouvera REYN :
🎭 Pourquoi ? Parce que j'aime tout de toi !
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😍 Bonne journée, mes amours, gros bisous 💋
✨️ Kty.Edcall.Romance ✨️
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