#BOSS | 77.1 ∞ REYN
JOUR 4 | Qu'y a-t-il, mon grand ?
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Quel bonheur je ressens ! Sixtine vient de m'offrir un magnifique cadeau en me laissant la diriger, la guider pour qu'elle m'accorde sa confiance au point où j'ai pu mettre en place la séance que j'avais en tête. Tout s'est déroulé comme je le désirais.
Elle m'a conduit à la jouissance en suivant mes indications grâce à la ceinture qui ornait son cou gracile, que je tendais, ou relâchais, au gré de ma volonté, qui n'en finissait pas de croître. Rien que cette image d'elle avec la bouche ouverte et cette lanière autour de sa gorge aurait pu m'amener à juter tant elle était belle, désirable et sexy. Ce sentiment d'appartenance m'a donné encore plus envie que Sixtine devienne ma soumise, ma première. Mais je me rends compte que je ne souhaite pas qu'elle ressemble à celles que je pouvais côtoyer au Donjon.
Avec Sixtine, tout est nouveau, spécial sans doute parce qu'elle est la seule pour qui je ressens de l'amour. Alors, même si je souhaite lui offrir un ras-de-cou en cuir noir orné de pierres aussi précieuses qu'elle avec en son centre un anneau en forme de cœur. Elle ne sera pas pour autant une soumise à part entière. Elle sera ma compagne de vie, ma partenaire de jeu et mon amoureuse.
— Tu as été merveilleuse. Je suis si fière de toi. Relève-toi.
Je lui tends mes mains pour l'aider à se déplier afin qu'elle se remette sur ses jambes. Ce qu'elle a un peu de mal à accomplir. Je passe mes bras sous ses cuisses puis sous ses aisselles et la soulève du sol pour la porter en princesse jusqu'au lit afin qu'elle s'y allonge.
Je me rends à la salle de bains pour récupérer son lait pour le corps faute d'avoir une huile de massage.
— Que vas-tu faire ?
— Soulager tes douleurs aux jambes avant de te faire l'amour. Mais d'abord, laisse-moi te retirer la ceinture.
Même si j'aurais adoré qu'elle la garde, je veux lui montrer que nous pouvons passer d'une séance Dominant/soumise à un acte rempli d'amour, de moments tendres et de câlins.
Dès que je la détache et que le cuir glisse sur sa nuque, elle place sa main sur son cou en grimaçant.
— As-tu mal ? Je m'inquiète.
— Non.
— Alors, pourquoi ce geste ?
— Je me sens nue.
Impossible pour moi d'exprimer la joie et l'amour que je ressens pour elle ainsi que ce qu'elle m'offre sans même s'en rendre compte. Mes iris se brouillent de larmes alors que j'entoure son visage de mes mains pour l'embrasser langoureusement.
— Je t'aime, mon Pinson.
Là, c'est elle qui en perd la voix sans pouvoir retenir ses larmes avant de me confier les yeux dans les yeux.
— Il y a quatorze ans, quand j'ai croisé ton regard, j'ai su que je t'appartiendrais corps et âme. J'ai tout de suite compris que tu étais celui que j'aimais et que j'aimerais toute ma vie. Et malgré les épreuves qui se sont dressées entre nous, nous sommes ici tous les deux et notre existence va être belle. Parce que je t'aime autant sinon plus que toi.
Notre baiser est doux, différent, empreint d'un nouveau sentiment, celui d'être complet. D'être à la place qui m'était réservée et cela depuis le premier jour. Même si je n'ai pas ressenti cet amour dès les premiers instants, Sixtine a toujours revêtu quelque chose de spécial que je n'arrivais pas à identifier.
— Excuse-moi si l'on a perdu autant de temps.
— Je crois au destin, je lui affirme en plongeant mon regard dans le sien. Il a sans doute voulu nous mettre à l'épreuve avant de nous accorder ce bonheur ultime.
Je serre cette femme magnifique contre moi et je n'ai aucune envie de me détacher de ce corps nu, qui épouse si bien le mien. Sa tête posée sur mon métronome, Sixtine se trouve à sa place.
Après qu'on est fait l'amour, épuisés par toutes ces émotions, nous nous sommes assoupis dans les bras l'un de l'autre. Heureusement que nos téléphones étaient programmés pour sonner afin de ne pas rater la sortie de l'école de Jason.
— Accorde-nous juste une minute pour apprécier ce moment.
Après avoir pris une douche rapide, nous nous sommes habillés et j'ai même choisi la lingerie de Sixtine en n'oubliant pas son tanga.
Je me gare devant l'école et c'est fier comme un paon que main dans la main nous nous dirigeons vers le portail nous mêlant aux autres parents pour attendre notre fils.
Je n'en reviens pas d'être père. Et pourtant ce gamin brun aux iris noisette zébrés de vert, qui court vers nous, est bien le mien.
— Papa ! Maman !
Il saute dans mes bras avant d'écarter les siens pour que Sixtine nous rejoigne. Nous l'embrassons en même temps et le voir aussi heureux gonfle mon cœur qui explose de bonheur.
— Ça te dirait qu'on aille manger une glace. Et ensuite de se promener au parc avant de rentrer ?
— On peut y aller, maman ?
— Oui, je suis d'accord, c'est une excellente idée qu'a ton papa.
Fier de montrer à tout le monde que lui aussi il a une famille, il nous tient par la main en affichant un merveilleux sourire. Au moment où l'on passe devant son copain Joshua, sa mère et sa sœur, il ralentit le pas. Sixtine la salue chaleureusement et me présente. Et pendant que nous discutons, il en profite pour déposer un baiser sur la joue de Violetta en lui accordant un clin d'œil avant de former un cœur avec ses doigts. Un vrai séducteur.
— Il n'y a pas de doute, c'est bien ton fils.
On se marre. Et la route pour aller au parc se déroule dans la bonne humeur.
— Tu choisis quels goûts pour ta glace ?
Jason se concentre comme si sa vie en dépendait. Le bout de sa langue dépasse juste un peu la lèvre inférieure et ses sourcils se froncent, le rendant très sérieux.
— Alors, mon grand ?
— Heu... Vanille, fraise et chocolat.
— Comme d'habitude, s'amuse Sixtine. Il n'arrive jamais à se décider entre ces deux derniers parfums.
— Mais c'est trop bon, maman.
— C'est si dur d'exprimer un choix quand on aime. Alors pourquoi doit-on se forcer à en émettre un ?
— Parce que, dans la vie, on est obligé de trancher certaines fois, même si l'on n'en a pas envie, elle réplique.
— Choisir, c'est renoncer...
Je sens qu'on tire sur ma main et je quitte Sixtine du regard pour voir ce que Jason veut.
— Qu'y a-t-il, mon grand ?
— Je peux avoir ma glace ?
Je scrute son autre main et je m'aperçois qu'on a oublié de la lui acheter tant on était plongé dans notre duel d'idées.
— Viens dans mes bras comme ça, tu vas demander à la gentille vendeuse ce que tu désires.
— Bonjour, Madame. Je voudrais...
Le temps qu'il termine sa commande, je replonge dans les iris de Sixtine.
— Papa ? Tu peux payer !
Je lui donne un billet et le laisse s'acquitter de son dû.
— Voilà !
Il me tend la monnaie et je lui demande sérieusement.
— Tu as compté pour voir si elle t'avait rendu la bonne somme ?
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➥ Sixtine s'est sentie nue sans la ceinture autour de son cou. On dirait bien que l'initiation va pouvoir se poursuivre, non ?
➥ Reyn a visiblement modifié son envie d'avoir une soumise et songe plus à une partenaire de jeux avec qui il pourrait assouvir son désir de Dominant. Qu'en pensez-vous ?
➥ Leurs échanges de sentiments et de « je t'aime » sont beaux. Ils sont touchants après tout ce qu'ils ont traversé, non ?
➥ Reyn et Sixtine ont une vision différente sur le sujet. Ils en débattent en oubliant Jason qui n'a pas eu sa glace. Ils sont toujours aussi passionnés, on dirait ?
➥ Reyn pense que Jason devrait savoir si la vendeuse lui a bien rendu la bonne somme. N'en demande-t-il pas beaucoup pour un gamin de quatre ans et demi ?
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📍 Dans le chapitre de demain, on retrouvera REYN :
🎭 C'est généralement ce que les familles font.
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😍 Bonne journée, mes amours, gros bisous 💋
✨️ Kty.Edcall.Romance ✨️
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