JOUR 6 | « Défi accepté ! »

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J'aimerais garder Sixtine dans mes bras. Devoir la quitter alors que je la sens si fragile me coûte, mais, comme elle le dit, c'est le travail avant tout. Nos croisiéristes ont payé cher pour participer à la Love Boat, nous nous devons d'être à la hauteur.

— Je fais au plus vite, mon Pinson.

— Tu ne veux toujours pas me dire en quoi consiste cette surprise ?

La détresse dans sa voix m'alerte et après ce moment douloureux de révélation qu'elle vient de vivre avec son meilleur ami, j'ai envie de lui offrir un peu de joie.

— J'ai droit à quoi si je t'en parle ?

Je souris en la resserrant un peu plus contre mon corps, qui n'a qu'un désir, celui de fusionner à nouveau avec le sien.

— Vu qu'il ne me reste que cinq minutes de pause sur mon planning, ça va être trop juste pour ce que j'ai en tête.

— Alors, garde précieusement l'idée dans cette jolie caboche jusqu'à ce soir quand nous serons que tous les deux.

Mes lèvres ne résistent pas à l'envie de l'embrasser. Elle me rend mon baiser en augmentant progressivement l'intensité.

— Il me tarde vraiment d'être à ce soir.

— Et moi donc...

Elle avale difficilement sa salive avant de se mordre la lèvre. Mon envie d'elle monte en flèche. Je la soulève dans mes bras pour qu'elle entoure ses jambes autour de mon bassin.

— Reyn, on n'a pas le temps.

— Je sais, je voulais juste que tu sentes à quel point j'ai envie de toi.

— La cérémonie et la réception vont vite passer. Elle replace une mèche de mes cheveux sur l'arrière avant de reprendre plus sérieusement. Alors, dis-moi.

— Tu ne perds pas le Nord !

— Jamais, tu devrais le savoir, je ne lâche jamais rien.

Je le confirme, cette tête de mule m'en aura fait voir des vertes et des pas mûres, mais tout ce qui compte c'est le présent et la façon dont nous allons avancer ensemble.

— J'ai affrété un jet privé pour aller chercher les parents des futurs mariés afin qu'ils assistent à la cérémonie.

— C'est un truc de dingue. Tu as mis ça en place quand ?

— Ce matin.

— C'était ça, les coups de fil que tu devais passer ?

— Je devais m'en occuper assez tôt pour que ça soit réalisable.

— Tu sais que tu es un mec bien ?

— Ravi que tu t'en rendes compte.

Son baiser est brûlant et notre corps à corps s'enflamme. Elle crochète ma nuque et resserre ses jambes autour de ma taille, pressant mon érection contre son intimité.

— Tu ne peux pas partir sans éteindre ce feu, qui se consume en moi.

— Ton timing...

— Tu es bien plus important.

Je jette un regard à ma montre pour voir si de mon côté c'est jouable et elle a raison, on s'en fout de l'heure. Pour une fois, j'ai envie de penser à ce qui me rend heureux. Sixtine a réussi cet exploit. Elle est arrivée à réanimer mon cœur.

— Tu l'es toi aussi.

— Montre-moi à quel point.

Je me dirige vers la chambre sans perdre de temps. Sixtine ne lâche pas mes lèvres et intensifie notre baiser. Nos langues dansent, se cherchent, se retrouvent dans des mouvements coordonnés. Elle se détache de mon corps et retire aussitôt sa robe fluide et me voyant la détailler, elle se charge de mon polo et de mon pantalon. C'est un truc de dingue, j'apprécie de plus en plus qu'elle s'en occupe et prenne l'initiative.

— Il te reste des capotes ?

Je la vois paniquer et se retourner vers la table de chevet pour vérifier s'il y en a dans le tiroir. Son sourire lumineux m'apporte la réponse. Telle une tigresse, elle progresse à genoux en se déhanchant pour venir vers moi en tenant entre ses dents le carré d'or.

— Je vais te manger toute crue.

— Je n'attends que ça...

Elle se couche sur le dos et me tend les bras alors que je m'équipe. Si elle savait le bonheur qui traverse mon corps de voir qu'elle n'angoisse plus dans cette position.

— Viens.

Je me couche sur elle et ne perçois aucune peur.

— Tu es merveilleuse.

Je la pénètre et ferme les yeux pour accueillir le plaisir que je ressens de me trouver une nouvelle fois en elle. Sixtine gémit et ondule le bassin pour que j'entame mes va-et-vient. Elle s'agrippe à mes épaules et m'attire vers elle afin que mon corps se colle au sien. Puis elle attrape et noue ses doigts aux miens avant de remonter nos mains jointes au-dessus de sa tête. Ses iris fauves s'enflamment alors que je reviens en elle et que mes coups de reins s'intensifient.

— C'est dingue de sentir à ce point tes contractions.

— Je ne vais pas tenir longtemps.

— Moi non plus...

— Ensemble.

Les yeux dans les yeux, nous accueillons l'orgasme qui nous traverse. Qui nous transporte et me révèle tout ce qui se passe dans mon corps. Je ne pensais pas que je pourrais à nouveau ressentir ça.

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Je sors de ma chambre après la douche et remarque qu'elle est partie sans me donner un dernier baiser. Je m'avance vers la table du salon et découvre un papier et une ligne de dragibus.

Je récupère la feuille qui a été arrachée d'un bloc-notes et lis.

« Si tu souhaites ce baiser, je te mets au défi de ne pas toucher aux bonbons. Si tu veux bien, nous les dégusterons sur le corps de l'autre ce soir. »

La trace de ses lèvres recouvertes de rouge sert de signature et comme un accro, je dépose les miennes dessus pour avoir un avant-goût de ce que nous partagerons quand nous serons plus que tous les deux.

Je me saisis de mon téléphone et lui envoie un message en guise de réponse.

Reyn : « Défi accepté ! »

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➥ Reyn lui dévoile la surprise qu'il a mise au point pour les futurs mariés, ce qui impressionne Sixtine. Elle trouve que c'est un mec bien. Vous aussi ?

➥ Ils ne peuvent pas se quitter sans s'accorder du plaisir, quitte à être en retard. Ça ne leur ressemble pas. Mais est-ce si grave après tout ?

➥ Sixtine lui a lancé un défi qu'il s'empresse d'accepter après avoir posé sa bouche sur la marque de rouge à lèvres. On lui confirme qu'il devient accro ?

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📍 Dans le chapitre de demain, on retrouvera REYN :

🎭 Ce numéro n'est pas le mien.

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😍 Bonne journée, mes #Love Boat, gros bisous 💋

✨️ Kty.Edcall.Romance ✨️