#BOSS | 29 ∞ REYN
JOUR 4 | Tu m'accordes ta confiance ?
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Si le paradis existe, il doit ressembler à cette belle brune, qui me chevauche. Alors qu'elle est entièrement nue, elle nous mène au triple galop vers la jouissance. Et pour y arriver, elle donne de sa personne et ne plaint pas ses coups de bassins.
Pourtant ses premiers mouvements ont été hésitants, désordonnés et emplis de cette peur, qui vit en elle. J'ai dû faire preuve de patience, de douceur pour lui donner confiance en elle afin de lui démontrer qu'elle en était capable.
Un véritable exercice de composition pour moi qui suis habitué depuis des années à dominer les ébats. À prendre ce dont j'ai envie, à diriger pour que la nana exécute mon bon plaisir sans pour autant oublier le sien. Mais là, impossible d'appliquer ce mode de vie. Je me suis surpris moi-même à lui demander la permission avant chaque geste pour ne pas l'effrayer là où j'aurais eu envie de la baiser sauvagement. Ou de lui octroyer une fessée pour voir si la peau de son cul pouvait rougir autant que ses joues et aussi bien que ce dragibus rouge, que nous avons dégusté dans sa bouche.
C'était tellement bon.
Mon idée de me servir des bonbons pour l'apprivoiser était la meilleure que j'ai eue depuis longtemps. Ce n'est en général pas ce genre d'accessoires dont j'use pour obtenir toute la quintessence du plaisir que j'octroie à toutes ces femmes.
Mais l'usurpatrice a besoin qu'on prenne soin d'elle. Après ce que j'ai découvert, il n'était pas question que j'impose quoi que ce soit. Il me fallait être plus fin que ça et lui suggérer les choses plutôt que de la mettre devant le fait accompli. Pas question qu'elle se braque ou prenne peur encore une fois. Mon envie de la posséder étant bien plus forte que mes principes de vie. Et puis, si je veux obtenir des réponses, je dois l'amadouer. Elle doit croire qu'elle a de l'importance pour moi en prenant soin d'elle. Ou du moins, c'est ce dont je tente de me convaincre, parce que je sens un truc se réveiller en moi enfoui depuis longtemps.
— Mes doigts ont très envie de cajoler tes tétons.
Elle suit la progression de ma main vers ses seins et se délecte déjà du plaisir que je vais lui apporter.
— Tu aimes que je les pince, que je les vrille...
— Hum...
Je délaisse l'un d'eux pour me promener sur son ventre, ce qui perturbe légèrement le rythme de mon amazone qui le perd.
— Je veux juste t'apporter plus de plaisir, mon joli Pinson.
Malgré mes mots distillés d'une voix posée et douce, elle s'inquiète de ce qui va suivre et arrête tous mouvements. Cependant, je ne vais pas m'en plaindre. Je me retrouve enfoncé au plus profond d'elle, ce qui n'est pas pour me déplaire. Chacune de nos respirations alimentent notre désir. Elle est tellement belle, touchante.
— Tu m'accordes ta confiance ?
— Oui...
C'est un petit oui, mais, tant qu'elle accepte, c'est tout ce qui compte. Je soulève son bassin pour qu'elle s'empale à nouveau, ce qui me permet de créer une diversion. Mon pouce caresse son clitoris et la belle brune ne retient pas ce gémissement, qui vient du plus profond de ces entrailles. Je n'ai jamais entendu un son plus charmant. Ce qui remue un nouveau truc en moi que je ne tiens pas à identifier...
Ça serait bien trop dangereux pour moi.
— Tu vois à quel point c'est bon.
— C'est trop...
— Je continue ?
Elle hoche la tête de bas en haut, mais je ne peux pas m'en contenter. Pas après ce qu'elle a subi. Tous mes actes doivent être validés à voix haute. Alors en attendant sa réponse, j'arrête de cajoler son point sensible.
— Encore...
Sa voix est si fluette que je peine à l'entendre et, en voyant que je ne poursuis pas mes caresses, elle réitère ses mouvements. La voilà qui monte et descend sur mon manche en plaçant ses paumes sur mes cuisses. Elle se tend vers l'arrière pour m'offrir une image imprenable sur son magnifique corps et sur son mont de Vénus. Mes doigts glissent sur celui-ci. Ils sont aussitôt récompensés par des va-et-vient plus amples, plus profonds, engendrés par le plaisir que ma caresse sur son clitoris lui apporte.
— Oh, oui !
— Tu veux bien que je m'occupe de toi ?
Sa tête revient vers l'avant et ses yeux se braquent dans les miens pour tenter de comprendre ma demande.
— C'est déjà ce que tu fais, non ?
— Laisse-moi te montrer une autre manière...
Je bascule son corps afin que je me retrouve au-dessus d'elle. Je détecte aussitôt cette peur panique, qui prend place dans tous ses membres. Merde. Ce n'est pas le moment pour qu'elle angoisse. Sans y réfléchir, je saisis un dragibus et le colle sur ma langue. Je dois la ramener à moi. Elle doit quitter son cauchemar et ceux que ces salopards lui ont fait endurer.
— Reste avec moi.
J'approche ma bouche de la sienne et lui laisse l'initiative de venir déguster ce nouveau bonbon avec moi. La belle brune bataille entre cette peur qui la tenaille, et son envie de partager ce délice avec moi. Elle doit oublier ma position qui la surplombe, alors je l'oblige à réagir. Je plante ma canine dans la bille bleue et sa riposte est immédiate, spontanée et irréfléchie. Elle a laissé son plaisir prendre le dessus.
— Tu n'as pas le droit de le mordre ainsi !
Aussitôt, elle capture ma nuque en y entourant ses doigts afin de m'attirer à elle pour m'embrasser et le récupérer grâce à l'agilité de sa langue. Le bonbon change de cavité et à mon tour je pars à sa conquête. C'est dans un tourbillon frénétique que nous le savourons. Entièrement dévouée à cet échange, elle en a oublié ma position, mais pas moi. Je suis si bien niché au fond de son antre que mon mouvement est irrépressible. Instinctif. Et impérieux. Mon coup de bassin la stoppe dans sa quête de cette précieuse bille.
— Reyn...
— Laisse-moi te prouver à quel point ça peut-être bon.
Mes doigts agrippent la rondeur de ses hanches pour mieux la pénétrer. Elle doit lâcher prise. Les yeux fermés, elle tente de réguler ce qu'elle éprouve.
— Mon Pinson ! Ne me cache pas ce que tu ressens. Regarde-moi. Je veux que tu voies à quel point c'est délicieux. Et à quel point ça va l'être bien plus encore !
J'accentue mes coups de reins avant de sortir entièrement. Ses billes s'arrondissent sans comprendre pourquoi j'arrête alors qu'elle n'était pas loin de jouir.
— Ça va être encore plus intense. Ne me lâche pas du regard.
J'embrasse son ventre, qui se crispe sous mes baisers humides. Son nombril accueille la pointe de ma langue avant que je continue ma descente vers son mont de Vénus. Ses mains se plaquent sur sa bouche quand elle comprend ce que je veux lui offrir.
— Tu vas adorer...
J'aurais bien rajouté Lizzy, mais je n'arrive plus à l'appeler ainsi. Mon souffle termine sa course sur son sexe épilé. Ce petit minou est entretenu comme je l'aime et c'est avec un plaisir non dissimulé que je lape son épicentre. La belle brune se crispe, ses doigts se serrent sur les draps du lit tandis que son bassin se soulève pour venir à mon encontre à la recherche de cette volupté, qui déclenche des frissons dans tout son corps.
Je ne lâche pas son regard pour pouvoir décrypter ce qu'elle ressent. Identifier ce qu'elle préfère. Ma langue torture son centre névralgique si sensible si gonflé, que son orgasme pointe le bout de son nez. Aussi, j'effleure à peine ses lèvres pour me trouver à l'entrée de son vagin quand elle explose.
Son corps se cambre sous les assauts de plaisir qui transperce chacun de ses membres. Elle en oublie même de respirer. Elle est belle dans cet abandon. Ma queue à l'entrée de son antre la pénètre alors qu'elle est encore secouée par les spasmes.
— C'est divin.
Elle est si étroite, si serrée autour de mon manche qu'elle malaxe sur toute sa longueur à chaque contraction, que je ne tarde pas à venir moi aussi. Je prends soin de ne pas m'effondrer sur elle pour ne pas réveiller les ombres de son enfer. Je dépose mes lèvres sur les siennes en espérant qu'elle acceptera de m'embrasser même si je n'ai pas de bonbon dans la bouche.
Elle grimace en sentant son goût, mais se laisse emporter par notre baiser. Je me redresse, me retire et roule sur le côté pour terminer sur le dos. Je vire ma capote et ne cherche même pas à me recouvrir contrairement à ma belle brune, qui a déjà refermé son peignoir.
— Comment te sens-tu ?
— Je ne sais pas...
Son ton détaché m'alerte.
— Ça ne va pas ?
— Si... Enfin, non...
Mon regard perdu face à sa réponse lui donne le courage de me parler.
— J'ai aimé.
Un soupir de soulagement m'échappe alors que j'embrasse la ligne de sa clavicule jusqu'à la peau fine de son cou.
— Mais... Parle-moi, petit Pinson.
Ses jambes viennent de se replier contre son buste. Elle se referme sur elle-même avant de reprendre.
— Tu as compris ce que j'ai vécu ?
— Oui. Tu as parlé pendant ton cauchemar. Je suis désolé...
Sa tête s'est relevée pour que son regard se braque dans le mien.
— Tu es peiné de quoi ?
— De ce que tu as subi à cause de ces salauds. Je ne comprends pas comment on peut se comporter ainsi.
— Et c'est tout, elle ajoute froidement.
— Comment ça ?
Ses yeux sont devenus glaciaux, son corps s'est raidi, tendu et éloigné.
— Tu n'es pas désolé pour autre chose ?
Je tente de comprendre ce qu'elle sous-entend et puis je me souviens qu'elle a prononcé mon surnom. Je dois savoir si c'est une coïncidence ou si l'on se connaît vraiment.
— Tu as parlé de « BP ». Ça signifie quoi pour toi ?
Son rire est tout aussi hostile que tout le reste de son corps.
— Le grand Reyn Johnson, l'attaquant de l'équipe de hockey, la vedette des Black Panthers.
— On se connaît ou c'est juste de réputation ?
— Pour mon plus immense malheur, on se connaît. Mais tu n'as aucun souvenir de moi.
— Je sais qui tu n'es pas.
— Tu te crois fort parce que tu as compris que je n'étais pas Lizzy.
— Tu as usurpé son identité pour te rapprocher de moi.
— C'est exact.
— Pourquoi ?
— Pour obtenir ma vengeance.
Cette fois-ci, c'est moi qui me fige. Un frisson glacial dévale mon dos, alors qu'elle place son index devant son œil pour retirer ses lentilles. Je vais enfin savoir qui se cache derrière ces filtres.
On frappe à la porte et, autant elle que moi, nous sursautons. On tape à nouveau, comme le code de l'autre jour. La fausse Lizzy se lève aussitôt et me balance mes vêtements à la tête.
— Habille-toi !
Elle sort de sa chambre sans un regard et file rapidement vers la porte. Je passe mon caleçon et je la suis. Il n'est pas question que je me planque, d'autant plus que ça doit être Logan.
Elle croit que je vais rester sagement à attendre dans mon coin. Elle va devoir assumer...
∞ ∞∞ ∞
➥ Sixtine arrive à se lâcher dans les bras protecteurs de Reyn. Vont-ils assumer ou regretter d'avoir couché ensemble ?
➥ Sixtine confirme bien qu'elle n'est pas Lizzy et qu'elle a usurpé cette identité pour se venger de Reyn. Que lui reproche-t-elle vraiment ?
➥ Connaît-elle Reyn intimement ou est-ce seulement une fan de « BP », le champion de hockey ?
➥ Quelle va être la réaction de Logan en découvrant Reyn en caleçon dans la cabine de sa meilleure amie ?
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📍 Dans le chapitre de demain, on retrouvera SIXTINE :
🎭 Pourquoi veut-elle se venger de moi ?
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😍 Bonne journée, mes #Love Boat, gros bisous 💋
✨️ Kty.Edcall.Romance ✨️
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