Chapitre 7 : Une soirée de vacances des plus calme ...
Vendredi 16 Octobre, le soir :
Je marche rapidement en espérant que le petit chiot, Raider n'aura pas fait de bêtises. Je coupe par le parc pour essayer d'arriver plus tôt à la maison. Au détour d'un chemin dans le parc j'entends des bruits de lutte. Mon premier réflexe c'est de me cacher derrière un arbre. Les bruits de coups s'intensifient puis j'entends des bruits de pas. Je jette un coup d'œil à la scène et remarque quel'un des agresseurs s'est penché sur la victime au sol et lui dit quelque chose à l'oreille. Je me fais la plus discrète possible, et ne bouge pas d'un pouce. Je n'entends rien de ce qu'il dise. Au bout de quelques minutes celui qui s'était approché, frappe violemment au niveau de la mâchoire l'homme par terre. La violence du coup provoque un grand bruit, le sinistre craquement qui s'ensuivit lorsque l'homme écrasa le bras de l'homme mi-allongé me fit sursauter. Je mis ma main devant ma bouche tandis que l'homme se roulait en boule. L'autre homme s'est relevé et lance de manière calme et posée : « Allez, on y va maintenant. » Je les regarde s'éloigner, ma main toujours sur ma bouche. Je sais que je ne devrais pas faire ça ... que je devrais tout oublier et partir directement, là maintenant. Papa a raison, je suis peut être trop gentille... Je sors de derrière l'arbre et me dirige vers l'homme par terre. Lorsqu'il m'entend approcher il se relève d'un seul coup je fais un bond en arrière pour l'éviter. Il retombe à genou en marmonnant : « Je suis désolée, j'ai cru que vous étiez quelqu'un d'autres... » Je me rapproche de lui, et commence :« Je ... je vous ai vus, et ... je ... suis venue vous aider ! » Il me regarde dans les yeux, souris à moitié puis en essayant de se relever son sourire se transforme en grimace.Je me dépêche de me diriger vers lui tout en le faisant précautionneusement. Je soulève son bras droit, le relève difficilement tandis qu'il colle son bras gauche contre son torse. Il fait de son mieux pour ne pas s'appuyer sur moi, il émet donc des grognements lorsqu'il fait des mouvements trop brusque. On finit par enfin arriver chez moi, ce chemin n'a jamais pris aussi longtemps à parcourir. Une chance que l'on ai pas croisé beaucoup de monde dans les rues. J'ouvre la porte après l'avoir posé sur le perron. Je l'aide à se relever et le conduit dans la cuisine. Je l'assois sur une chaise et lui demande : « Tu as mal ou ?
-Un peu partout à vrai dire... »
Je secoue la tête avec un sourire sarcastique, puis je lui dis :« Tu bouges pas, je reviens ! »
Je monte dans la salle de bain et prends tous ce qu'il faut pour soigner un minimum, mon père étant médecin, il m'a appris certaines choses tandis que maman m'apprends surtout l'homéopathie.Je redescends en courant et tout en posant désinfectant, bandes, ...,sur la table de la cuisine, je lui dis sur un ton autoritaire :« Enlève ton tee-shirt, je vais voir ce que je peux faire. »Je le vois hausser un sourcil, je lève les yeux aux ciel puis il se mordille la lèvre du bas et tout en baissant les yeux me dit :« Je ... je vais avoir besoin d'aide ! » Je baisse les yeux, sens mes joues chauffer légèrement : « Ah oui,... excuse moi ...je n'y avais pas pensé ! » Il me fait un demi-sourire craquant en me regardant par dessous ses cils. Je l'aide à retirer la manche de son bras gauche, et avec son bras droit fait passer son tee-shirt au-dessus de sa tête. Sur ses côtes il a quelques début d'hématomes, mais il n'a pas grand chose hormis cela. Je regarde sa main gauche, ce qui m'inquiète le plus, je commence à lui prendre légèrement le poignet et je lui demande :« Je peux ? » Il hoche la tête, je regarde ce qu'il a en touchant son bras et lui demande de m'arrêter lorsqu'il a mal.Je ne suis pas sûre, mais il semblerait que ce soit son poignet :« Tu as besoin d'un médecin ! » Il serre les dents pour étouffer ses grognements. Je ne peux pas faire grand chose, mis à part, lui faire un bloquer le poignet pour éviter qu'il ne le bouge trop. « Ne bouge pas, je vais te chercher un tee-shirt,ce sera plus facile à remettre. » Je vais dans la chambre de mon père, et prends un tee-shirt qu'il ne met pas souvent. Je redescends, : « J'espère que ça ira ...
-Merci beaucoup ... Je ne sais même pas pourquoi vous m'aidez. »
Je l'aide à mettre le tee-shirt, puis je commence à lui mettre un bandeau attaché autour de son cou pour éviter qu'il ne le bouge trop. « Laissez tomber. Au fait, que s'est-il passé ?
-C'est un peu compliqué ... Mais vos parents ça ne les dérangera pas ?
-... ils ne rentreront pas ce soir mais demain en fin d'après-midi.
-Et ça vous arrive souvent d'invités des inconnus chez vous ? »Il l'a dit de manière sarcastique avec un sourire moqueur. Je me retourne vers lui, un sourcil levé et une main su la hanche :« Je peux te remettre dans la rue si tu préfère ? »Il sourit, baisse et relève les yeux. « C'est bien ce que je pensais ! » Je désinfecte la coupure qu'il a sur le visage et vais chercher un torchon et des glaçons : « Tiens ça prêt de ton œil, ça préviendra l'arrivée de l'œil au beur noir. » Il sourit et je continue : « Il y a une salle de bain à l'étage si tu veux te débarbouiller ou prendre une douche, j'ai posé la serviette sur la table juste à côté. »Il sourit à moitié sous son torchon et me dit : « Plus personne ne dit débarbouiller !
-Allez ouste au lieu de dire n'importe quoi ! » dis-je tandis que je commence à préparer à manger.
Après avoir mangé, je range la table, fais la vaisselle et lui dis : « Je vous emmènerez à l'hôpital demain ça vous va ?
-Euh ça m'arrangerai que vous me laissiez rentrer chez moi ! »Je me retourne vers lui et ajoute : « Vous êtes sûr ? »Il hoche la tête et je finis par lui dire : « Très bien mais je vous emmènerez jusque là-bas, pour être sûre que vous êtes bien rentré ...
-C'est vraiment adorable et gentil, mais vous m'avez déjà bien aidé !
-Justement j'aimerai que vous ne retombiez pas sur ce groupe ! »
Il lève les yeux au ciel et secoues la tête puis commence :« Comme vous voudrez, mais arrêter de me vouvoyer ça me fait bizarre, je suis pas si vieux que ça ! » Malgré moi, je souris, avoir rêvé de lui ne me rends pas objective. Je n'aurais presque même pas du l'aider tout à l'heure. Qu'est ce qui me passe par la tête je ne le connais même pas ! Je me lance :« Bon et bien, vous ...Euh ... Tu ... devrais aller te reposer. » Je lui indique la chambre d'ami, il me sourit, et tout en se dirigeant vers celle-ci me dit gentiment : « Merci beaucoup ! » Ensuite, je le vois s'arrêter se retourner me faire un sourire craquant, pour enfin me dire : « Et surtout, bonne nuit, ... » Il me laisse en plan dans le couloir. Je ne sais pas quoi penser. J'ouvre la bouche comme un poisson hors de l'eau, passe une main dans mes cheveux et secoues la tête. Quelle idiote je fais ! Je me dirige jusqu'à ma chambre en secouant la tête. « Franchement Nash, faut vraiment arrêter de ramasser des êtres vivants dans le parc ! »
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