Vendredi 16 Octobre,toujours :

Son bus est apparu dans les 10 minutes après notre arrivée à l'arrêt. Le trajet a été très rapide car je m'inquiétais surtout pour elle. En arrivant chez elle je m'occupe de la coucher dans son lit et de la border après avoir enlevé ses chaussures.Elle me chuchote des remerciements et je lui fais un câlin. « Allez,repose-toi bien ! » Elle me sourit et je lui rajoute :« Tu aura intérêt à tout me raconter quand ça ira mieux Cam ! » Elle a un faible sourire et se tourne contre son mur pour essayer de se rendormir, je la regarde une dernière fois et ferme sa porte tout doucement. Je prends les clefs que Cammie m'adonnée, ferme la porte et les laisse dans sa boite aux lettres. Je retourne au lycée et arrive à la vie scolaire à 9h. La même surveillante que ce matin me fait un sourire quand elle me voit arriver et me demande des nouvelles de Cam. Je lui dis qu'elle est couchée chez elle et qu'elle se repose.Elle lui souhaite du courage et me tend mon billet de retard. Je remonte directement en cours. En ouvrant la porte, je me dirige vers le prof pour lui donner mon billet puis en me dirigeant vers ma place regarde où est Tristan. Il est assis à sa place et à l'air d'aller bien.

A la fin de ce cours, la récréation sonne et je me dirige directement vers Tristan. « Coucou toi ! Ça va mieux ?Ce matin tu avais une tête encore plus horrible que d'habitude ! »Il me fait un sourire taquin et m'attrape par la taille pour me coller à lui. Je me retrouve le dos contre lui, les bras entravé par les siens et dans la minute qui suivit j' hurlais de rire sous ses chatouilles. Je me débats ensuite comme je le peux pour échapper à son emprise. Quand j'arrive enfin à m'extraire de cet étau,toute la classe nous regarde un sourire en coin et un air de dire :on a un nouveau couple. Je me mis loin de lui, pointais le doigt en l'air et lui dis : « T'as pas intérêt à faire un pas de plus ! » Son sourire taquin ne se décroche pas de son visage : « Et sinon quoi mademoiselle ? ». Je fais la moue, croise les bras et le regarde de haut depuis mes 1m presque 60. C'est une technique que j'ai appris à maîtriser assez rapidement. Il s'approche tout de même doucement de moi croise les bras également et se positionne face à moi à distance raisonnable.Il lève un sourcil provoquant : « Alors ? »J'esquisse un sourire énigmatique et sournois puis lève la tête.Puis, levant les yeux vers lui avec un regard provoquant :« Comme toujours tu me sous-estime ! » Son sourires'attendrit légèrement et juste après la sonnerie je me dirige dans la deuxième de ce cours, en lui lançant un clin d'œil sur le pas de la porte.

Je suis dans le bus pour rentrer chez moi et enchaîner sur 2 semaines de vacances ! Je repense au déroulement de la journée rythmée par la musique de mes écouteurs. C'était amusant ! La plupart des profs nous ont fait des goûters ou donné des bonbons,j'adore les journées de cours comme ça ! Tristan et moi nous nous sommes taquinés toute la journée, cela me permet de faire passer une journée de cours beaucoup plus rapidement. En plus, cela me rassure, Tristan avait l'air tout à fait normal ce qui prouve également que ce n'était que de la fatigue.Je regarde par la fenêtre et souris, je ne le connais que depuis peu mais je l'adore vraiment, il me fait sourire. Je remarque qu'il n'y a pas de vent dehors et que la nuit n'est pas encore tombée. Je décide donc de m'arrêter au parc et de prendre le bus pour aller voir comment va Cammie.

Arrivée devant sa porte, je frappe. J'entends des pas descendre l'escalier et la clé tourner dans la serrure. La porte s'ouvre et je vois alors Cammie toute souriante et reposé. « Nash!! »Elle me fait un gros câlin et me laisse entrer. Elle se met à nous faire du thé tout en discutant : « Franchement merci Nash ! Sérieux j'étais vraiment pas bien. J'ai dormi jusqu'à 14h au moins, je ne sais même pas comment j'aurais pus rentrer chez moi ce soir ! » Je lui souris tendrement et avec deux de mes doigts la salue en partant du front : « Toujours là pour ça ! » ce qui la fit sourire. « Et qu'est ce qui n'allez pas au fait ?

 -Tu vas rire ! » Je hausse un sourcil et l'incite à continuer. « Bon déjà t'as deviné que j'étais fatiguée ...Mais j'avais aussi pas mal pleuré ... A cause de ... D'un ... petit ami potentiel. » Je sens ma mâchoire se décrocher et fronce les sourcils. De un, depuis quand on pleure pour un garçon ?Non attends je reformule ... depuis quand tu te laisses atteindre par ça ? Et ... depuis quand tu penses à lui ? Tu ne m'en a même pas parlé ! » Elle baisse les yeux en faisant semblant de s'intéresser à la cuisson de son eau. « Alllllllez raconte ! » Elle sourit et relève la tête. « Je l'ai rencontré en dehors du lycée. » Après cette phrase mes pensées dérivent vers Thomas. Je me reconcentre rapidement sur Cammie : « Il était en train de courir dans le parc ...Il était vraiment beau ... Et il m'a invité à un rencard, on s'est bien amusés et après on a pas mal discuté par message. Il était vraiment mignon, ... et je suis tombée petit à petit sous le charme. Je ne sais pas, tout est allé si vite j'ai eu peur et du coup je n'ai pas vraiment bien dormi et j'ai eu comme ... une crise de panique, en gros. Au final j'étais morte de trouille et, j'ai fondu en larme toute seule. » Avant qu'elle ne continue de parler je l'enlace et la réconforte : « Cammie, enfin !C'est compréhensible ! Mais au moins cela t'as permit de parler de lui et donc de concrétiser votre relation. » Elle me fait un grand sourire : « Tu as toujours les mots qu'il faut Nash! » Elle m'embrasse sur la joue et verse l'eau dans lestasses. On reste dans la cuisine facilement une bonne heure à discuter perchées sur les tabourets de bar. Puis je remarque qu'il est 20h30 et que la nuit est tombée dehors. Je lance : « Cam il faut vraiment que j'y aille ! » Elle essaye de me retenir pour que je reste dormir chez elle, mais ayant un nouveau petit chien dont je dois m'occuper je lui explique que je ne peux pas rester. Elle m'enlace et m'accompagne jusqu'à la porte. En sortant,je replace mon sac sur mes épaules et tout en faisant un signe de la main prends le chemin qui mène jusque chez moi.