Un

Elle

Je tiens le micro devant moi et commence à chanter. Au début de la musique ma voix est tendue mais peu à peu je me détend et commence à chanter aussi bien que me voix put me le permette. Les gens dans la salle chantent alors avec moi et un sourire immense se forme sur mes lèvres. Soudain, j'entends une voix plus forte que la mienne, malgré mon micro. Je reprend mes esprits et découvre en face de moi mon professeur de mathématiques en faisant une grimace qui en dit long.

- Mademoiselle Collins, j'espère que je ne vous dérange pas dans vos rêveries. Dit mon professeur, les bras croisés sur son torse.

- Je suis désolée Monsieur Rodriguez. Je ne recommencerais plus. Je dis, honteuse que mon professeur m'affiche devant toute la classe.

- J'aimerais vous voir à la fin de l'heure. Il dit avant de poursuivre son cours.

Les autres élèves qui, quelques secondes plus tôt avaient les yeux braqués sur moi, suivent désormais le cours de Monsieur Rodriguez. Enfin, quelques uns. Dans la classe, il y a deux genre d'élèves : ceux qui se donnent les moyens de réussir, et ceux qui ne veulent faire aucun efforts et qui discutent ou dors en classe.

Pour mon cas, je ne fais parti d'aucun des deux genres d'élèves car je ramène des bonnes notes sans trop apprendre mes leçons mais je suis plutôt le genre de fille qui reste dans son coin et ne cherche pas à se faire remarquer.

Je regarde le professeur écrire au tableau une équation. Il se retourne vers la classe et cherche un élève pour résoudre cette équation. Son regard s'arrête alors sur moi.

- Mademoiselle Collins, montrez moi que vous avez écouté un minimum en résolvant l'équation ici présente.

Je ne dis rien et j'hésite un moment à refuser d'aller au tableau quand le professeur devient de plus en plus impatient.

- Quand vous voulez Mademoiselle Collins. Il dit, visiblement agacé que je traine autant pour me lever et marcher jusqu'au tableau.

- Oui oui, j'arrive. Je dis en me levant et en me dirigeant vers le tableau.

Je prend une craie blanche et commence à écrire quand la porte s'ouvrit brusquement. J'arrête d'écrire et tourne la tête vers l'entrée de la salle et découvre Kate Firdshild et Matthew Bowman arriver dans la salle. Comme à son habitude, Kate est pendue au bras de Matthew. On ne change pas une équipe qui gagne ... surtout quand c'est les deux personnes les plus populaires du lycée qui sortent ensemble...

Je continue de résoudre l'équation au tableau tandis que les deux populaires s'assied au fond de la classe. Quand je dépose la craie sur le bureau de Monsieur Rodriguez je jette un coup d'œil rapide à Matthew et je m'aperçoit qu'il me regarde lui aussi. Nous nous regardons une demie secondes avant que je romp ce contact pour retourner a ma place. Le professeur continu son cours et je l'écoute attentivement cette fois ci.

Quand la sonnerie se fait entendre je range mes affaires lentement et attend que tout les élèves partent de la classe pour me diriger vers le bureau du professeur.

- Que ce passe t il Allison, tu écoutes de moins en moins les cours ses temps ci. As tu un problème ?

- Non, c'est juste que je suis dans la lune, je n'ai aucun problème et je tacherais d'écouter en cours.

- Bien, tu peux disposer. Bonne fin de journée.

Je sors du lycée et prend mon téléphone dans mes mains. Je réfléchi quelques secondes pour choisir une musique puis je clique sur "Nobody But You" de Cesar Sampson. Je monte le son de façon à ce que je n'entende plus aucun bruit autour de moi. Rien de mieux qu'une musique qui donne envie de bouger pour finir l'après midi.

Je marche quelques minutes pour arriver au réfectoire des arts. Je monte au deuxième étage, celui réservé au chant et pénètre dans la salle au fond du couloir. Ma salle. Il n'y a plus personne qui y viens donc je me la suis appropriée quand le directeur du réfectoire m'a autorisé à y passer le plus clair de mon temps.

L'adjectif qui me qualifie le mieux est "bordélique" car je m'étale tout le temps sans ranger le bazarre que j'ai créé. Alors, bordélique comme je suis je sors des feuilles de leçons de mathématiques et après mon cours. Depuis que monsieur Rodriguez nous a fait un contrôle surprise il y a quelques mois je fais attention devient apprendre mes leçons pour lendemain.

Quelques minutes plus tard, après avoir ma leçons bien encrée dans ma tête je me lève et me dirige vers la chaise, au fond de la salle, pour m'y asseoir.

J'envoie un message à ma mère disant simplement que je rentre dans trente minutes à la maison puis me lève de ma chaise, mon portable toujours en main.

J'empoigne le micro d'une main et de l'autre je programme avec mon téléphone l'une des musiques que j'ai apprise la semaine dernière. Je change les paramètres, juste ce qu'il faut pour que la voix du chanteur ne se fasse plus entendre pour que je chante à sa place. Je commence à chanter dès que la première note de musique est sortie de l'appareil.

Lorsque la musique se termine, je suis essoufflée comme si je venais de courir le marathon alors je sors de la salle de chant et marche dans le couloir jusqu'à ce que je Ombéline sur un distributeur d'eau. Je prend un goblet et le remplit d'eau glacée. Je le bois cul sec et me tourne pour repartir dans ma salle quand quelqu'un me retient par le poignet.

Je sens un souffle léger dans mes cheveux, sur ma nuque et dans mon oreille droite je peux entendre une simple phrase.

- Content de te revoir Allison. Me dit l'inconnu.

D'un seul cou je me retourne vers la personne qui tient fermement mon poignet et lui saute au cou. Décidément il ne changera jamais. Je m'écarte de lui pour l'examiner de plus près. Brun, yeux verts à s'y perdre, un physique plutôt bien bâti, bref, il s'agit bien de mon ami d'enfance Antonio Palazzy. Comme vous l'aurez remarqué par son nom, Antonio est Italien ce qui lui vaut son charme souvent ravageur, enfin d'après que je me souviens.

Nous nous sommes rencontrés en maternelle et nous nous sommes plus quittés depuis. Malheureusement celui ci se produit lorsque ses parents on divorcés. Contraint de vivre avec sa mère, il New d'autre choix que de le suivre en Floride. Mais le voilà de retour aussi beau et bronzé qu'un surfer d'Australie.

- Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Je lui demande, encore chamboulée de sa venue.

- Je te rappelle Alli que je suis majeur depuis trois mois et donc j'ai légalement le droit de quitter la maison familiale. Donc j'ai sauté sur l'occasion. J'ai trouvé un petit boulot rapidement histoire de pouvoir me payer un billet d'avion pour Los Angeles. Et me voilà !

- Mais... où est-ce que tu vas dormir ?! Je demande alors.

- Et bien justement... Il dis en se grattant la nuque, signe qu'il commence à stresser.

- Oui !!

- Mais j'ai pas encore finis de parler ! Il rigole légèrement.

Ah son rire... Une grande histoire d'amour. Son rire qui est à la fois sexy et élégant. Pourtant il rit à gorge déployée. Personnellement ça ne me fais pas le même résultat.

- Je te connais tellement bien que je sais ce que tu allais me demander. Et oui, je veux bien que tu viennes dormir chez moi ! Mes parents sont au courant de ton retour ?

- Non, personne n'est au courant. Sauf toi.

- Évidement. Je range le materiel et j'arrive. Je dis en lui prenant le poignet et en l'emmenant jusqu'à ma salle.

Lorsque nous arrivons dans ma salle de musique j'observe mon ami du coin de l'œil et j'aperçois dans ses yeux de l'émerveillement.

- Elle est seulement à toi cette salle de musique ?

- Oui, plus personne ne l'utilise et comme le propriétaire du réfectoire me connais bien il me la prête durant mon temps libre.

- Comment tu le connais ?

- Je vais souvent au réfectoire alors c'est là qu'on a appris à se connaître. Il est devenu un ami de la famille.

- Ah je comprends mieux. Fit-il en m'aidant à ranger quelques papiers que nous entassées pour le ranger dans mon sac de cours.

Nous parlons de ce qu'il faisait en Floride. Il était très populaire au près de la genre féminine et je comprend pourquoi. Il est beau, gentil et à un bon caractère.

Nous étions tellement proche avant qu'il parte et toute les année scolaire précédentes que beaucoup de personnes pensait qu'on était amoureux. Mais pour rien au monde je désire changer la relation que j'ai avec lui en ce moment. Nous restons amis et rien de plus.

Lorsque nous finissons de ranger les différents papiers j'essaie de mettre mon sac sur mon dos mais Antonio en a décidé autrement en le mettant sur son dos.

- Il est lourd et comme je suis plus musclé que toi je m'en voudrais de savoir que tu es morte écrasée sous le poids de ton sac. Il dit pour m'embêter.

- Décidément tes toujours le premier à m'embêter...

- Ouais, personne ne peut me dépasser.

Nous sortons du réfectoire et nous nous engageons dans la rue commerçante pour rentrer chez moi.

Je me demande comment vont réagir mes parents quand ils vont voir Antonio...

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