Nous marchions vers la moto, les rires avaient été remplacés par le silence. Je n'avais vraiment pas apprécié qu'il "relooke" la serveuse extrêmement vulgaire entre nous. Merde, il fait ce qu'il veux après tout on est pas en couple ou je ne sais pas quoi. De toutes façons je ne veux pas m'attacher, je ne peux pas m'attacher. Je fixe mes converses tout en marchant et met mes mains dans les poches de ma veste. Me vent me décoiffait et balayait mes cheveux blonds. Une fois arrivés à la moto je me penche pour saisir le casque de moto mais le bras de Liam m'arrêta net :

" - Bon, dit moi ce que tu as.

- Rien. dis-je froidement

- Eh, dis le moi. Ça fait un moment que tu dis rien alors que ça va faire un mois que je cherche ou est la pile pour t'arrêter et te faire taire. il faillit m'arracher un rire mais je reste stoïque Putain Parker ! il commence à s'énerver, Dit moi ce que t'as !

- Rien ! T'as juste pas à draguer cette salope de serveuse devant moi et çà me cacher des choses !

Il s'adosse à sa bécane et souffle un coup

- T'es jalouse de cette fille ?

- Absolument pas.

- Putain Parker, t'as rien à lui envier. T'as tout de plus qu'elle et elle a tout de moins que toi. Si je pouvais mes yeux seraient constamment fixés sur toi et seulement toi. Et, je peux pas tout te dire c'est pour te protéger d'accord ?

- Bah voyons.

Je pourrais tout lui dire et il refuse de me dire une chose sur cette homme effrayant ? Je vois.

- Parker ! Fait pas ta gamine.

- Moi une gamine ?

- Commence pas tu sais très bien que c'est pas ce que je voulais dire.

- Ramène moi."

Il souffle fortement et me tend un casque que je prend brusquement il monte sur la moto, je monte à mon tour et il démarre à toutes vitesse. J'aimais de plus en plus la vitesse et l'adrénaline qu'elle nous faisait sentir. La bécane du garçon s'arrête finalement devant chez moi. Je descend et enlève le casque pendant que ses yeux restèrent fixés sur moi :

" - On va pas se dire au revoir comme ça hein ? dit-il

- Je suis déçue de cette après-midi. Je pensais qu'elle allait être géniale et au final j'apprend de nouveau plusieurs facettes de toi. ma voix se brise, je suis beaucoup trop fragile

- Dit pas ça..

J'éclaircie ma voix et reprend :

- C'est pas grave, on apprend de ses erreurs.

je tourne les talons et pars en direction de mon entrée quand soudain sa voix m'interpelle de nouveau :

- il y a une soirée ce soir tu pourrais m'accompagner histoire que je me rattrape?

- non vachement pas envie."

je continue mon chemin. Je rentre dans la maison je reste impassible, je passe la porte, le couloir et aussi dans l'entrée. Je ne dis rien dans les escaliers au première et deuxième étage également. Mais une fois que je suis arrivé au troisième étage des larmes comment à border mes yeux puis, une fois dans ma chambre elle se mirent à rouler. Ma réaction est certainement trop exagérée mais je m'attendais à mieux venant de Liam. Je pensais que son comportement aurait changé que son attitude aussi mais je m'étais vraiment trompé à son sujet. Il est con, il était con et il restera con. Certes j'ai mal au cœur pour lui sa sœur son frère et tout son entourage. Mais, il a maté cette serveuse alors que j'étais juste en face de lui ! Puis, il me cache cette histoire à propos de cet homme... Ça m'intrigue et m'attire autant que ça me repousse. Je ne sais pas quoi faire. Je m'assois sur le bureau de ma chambre et commence à faire mes devoirs.

Je finis ce que j'avais à faire, et descend les escaliers. J'arrive dans la cuisine et trouve un post-it sur le plan de travail :

"Nous mangeons au restaurant avec des amis et dormons à l'hôtel.
Un plat est dans le four, mange et dort bien.
Bisous, Maman."

"Maman", qui me laisse seule le soir, ne s'occupe pas de moi, et me met constamment à l'écart. Je m'y fait, c'est pas grave. Je mange le plat de pâtes dans le four, et monte me changer pour aller dans mon lit. Je ferme les yeux et tombe peu à peu dans les bras de Morphée quand mon téléphone commence à vibrer sur ma table de nuit, je l'ignore. Je m'apprête à sombrer dans le sommeil, mais mon téléphone continu de sonner. Je persiste à l'ignorer mais têtu, il vibre toujours. Je fini par répondre :

« - Allo. dis-je la voix enrouée par le sommeil 

- Ouvre moiiii. dis une voix que je reconnais comme celle de Liam mais avec un timbre différent

- Liam ? 

- Tu m'as reconnu mon bébé !

- Tu es ivre ? je demande connaissant déjà la réponse 

- Non.

Je me met un gilet et des chaussons, et descend les escaliers le téléphone sur l'oreille.

- Combien de verres as-tu bu.

- 1,2,3,4,5..11..19  j'ai arrêter de compter au vingtième.

- Oh mon dieu.. j'ouvre la porte et le vois allongé sur le ventre sur la pelouse 

- Tu peux m'appeler Liam tu sais.

Je me dirige vers lui et m'assois à ses côtés. Je pose une main sur sa joue et vérifie qu'il va bien, il ronronne :

- J'ai du faire pas mal de conneries ce soir. dit-il calme

- Ah oui ?

- Oui, d'ailleurs le seul bon choix que j'ai fait c'est de venir te voir.

Je lui souris, j'en oublierais presque la rancune que j'avais envers lui

- Tu as des sentiments ? lui demandais-je curieuse

- Comme tout le monde, mais je ne tombe pas amoureux. Je baise, sans sentiments.

Je reste silencieuse

- Parle moi de tes ex.

- Je n'ai pas d'ex. lui dis-je timidement

- Tu as 17 ans et tu n'as pas d'ex !?

- Je.. n'attire pas vraiment les garçons

- Tu dois faire des émeutes, ne dit pas de conneries.

- La, tu dis des conneries.

- Je ne mens jamais, de toutes façons maintenant aucun garçon ne doit poser ses yeux sur toi. Tu es à moi.

Il passe un bras possessif autour de moi :

- Tu dis vraiment n'importe quoi.

- C'est pourtant quand on est bourrés qu'on dit toute la vérité.

Il me fixe de ses yeux bleus et me regarde profondément. Il s'approche extrêmement prêt et fixe mes lèvres mes cheveux bougeant au rythme du vent ses yeux papillonnant :

- Tu es si belle.. susurre-t-il

Il s'approche de plus en plus et,
nos lèvres se sellèrent dans un baiser doux et passionné.

PDV OMNISCIENT

Et ce soir déclenchât quelque chose de particulier en Liam. Une chose étrange, un sentiment qui ne l'avais jamais habité et que personne ne lui avait jamais porté. Mais, aucun ici ne le savait encore, Pas lui, pas elle.

"Elle a volé son coeur sans meme dire un mot"