évasion
Natalie :
" Nous devons trouver un moyen de sortir d'ici, déclara Jeanne.
- Non, sans blague ? fit ironiquement Éric.
- Arrête de te moquer de moi et aide-moi à chercher une idée qui pourrait nous aider à nous évader !
- Tu peux toujours chercher, je serai étonné que ce soit possible."
En effet, la pièce dans laquelle nous étions enfermée était entièrement fermée. Elle était faite de métal, probablement en fer. J'étais impressionnée par le fait que Noeco soit arrivé depuis seulement une semaine et il avait déjà construit un bâtiment typique du XXIe siècle. Pendant que Jeanne et Éric continuaient à se disputer, j'inspectais les murs. Il devait forcément y avoir une issue... Je remarquai alors que la palissade soi-disant impossible à passer était assemblée par seulement quelques boulons. Évidemment, ils n'avaient pas eu le temps de solidifier leur construction. Je fis signe à Éric. Il ne me vit pas au début, mais comme j'insistais, il daigna finalement me jeter un regard. " Qu'il y a-t-il ? "
Je montrai les vis. Mon ami comprit aussitôt. " Aidez-moi à retirer les boulons. Merci Natalie, dit-il. "
Nous nous mettions tous à enlever les écrous. Au bout de deux ou trois minutes, Ben aperçut enfin la sortie. Il nous fit signe. Nous nous faufilions un par un à travers l'ouverture. nous arrivons dans un couloir immaculé de blanc. J'inspectais les lieux. Il n'y avait aucune présence de vie ici à part la nôtre, et j'espérais que personne ne viendrait alors que nous étions encore là. " Mes habits sont froissés à cause de toi, pesta Jeanne à l'intention d'Éric.
- Évidement, c'est toujours ma faute, répliqua ce dernier en levant les yeux au ciel.
- Taisez-vous, j'entends quelque chose, intervint Ben. "
En tendant l'oreille, je perçus à mon tour des cliquetis de griffes sur le dallage. " Courez ! Hurla Éric alors que trois vélociraptors débouchaient d'une galerie non loin de nous. " Je ne me le fis pas dire deux fois. Je courais devant tout le monde, mon ami aux cheveux décoiffés ne tarda pas à me doubler. Je fus surprise de ne pas voir de peur dans son regard, mais juste de la détermination. Il s'arrêta soudain. Je ne compris pas tout de suite pourquoi, mais lorsque je fus arrivé à son niveau, je me rendis compte que nous étions dans une impasse. Instinctivement, j'essayais d'ouvrir les nombreuses portes métalliques, mais, pour mon plus grand malheur, elles étaient toutes fermées. " Natalie ! m'appela soudainement Éric. J'ai trouvé une porte ouverte ! " Je me ruais sur lui et passais par l'étroite ouverture. Mes trois amis en firent de même, la bloquant grâce à une chaise. Je soupirais. " Nous avons eu chaud, commenta Ben. Où sommes-nous ?
- Dans un garage je dirais, répondit Éric. "
Il alluma la lumière. Il ne s'était pas trompé, nous étions bien dans un garage. Deux quads étaient garés devant une grande porte. Nous nous rapprochions des deux véhicules, et je remarquai une forme humanoïde bouger autour d'une des deux voitures. Je regardai autour de moi avec méfiance. Il y avait peut-être d'autres créatures dangereuses dans l'ombre qui nous guettaient en ce moment. Je voulus mettre en garde Jeanne, mais elle m'ignora comme à son habitude. Éric s'installa sur le premier quad. Il l'alluma et se prépara à avancer. C'est alors qu'un robot surgit du fond de la salle. Il se rua vers nous. " Vite, montez ! " nous pressa Éric. Dès que je grimpais sur le véhicule, nous partions. Nous percutions la porte du garage qui vola en éclat. J'entendis un autre bruit de moteur. Noeco nous suivait ! Il avait pris l'autre véhicule et se rapprochait de plus en plus. " Appuies sur le champignon, ordonna Ben. "
Éric obéit et je sentis le tout-terrain gagner de la vitesse. " Je vais passer par la forêt pour essayer de perdre ce fichu tas de ferraille, annonça mon ami. Tenez-vous bien ! " Le conducteur slaloma entre les arbres, mais ne cessait de jeter des coups d'œil derrière lui. Jeanne ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais le quad roula sur une grosse pierre et dérapa. Tout le monde cria sauf moi, car je ne pouvais pas. Puis le véhicule bifurqua violemment sur la droite et percuta un arbre et je perdis connaissance.
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