Une précipitation battante

 J'accourus en bas de mon immeuble, le souffle court. Dans ma précipitation, je n'avais enfilé qu'un ensemble de jogging noir et mes baskets blanches. Une seule idée dominait mon esprit ; sauver Hiro, avant qu'il ne soit trop tard. Le vent et la pluie s'abattirent sur moi, tels des milliers d'aiguilles fines perçant ma peau. Mes vêtements étaient trempés en une seconde. Une vraie tempête faisait rage sur Tokyo, personne ne se risquait à sortir. Je pouvais me lancer dans une course folle pour atteindre la supérette Arai.

Ma respiration se saccada et les battements de mon cœur s'accélèrent, je dus prendre une pause à doser contre un arbre. Ma vision était troublée par le déluge. Je progressai trop lentement à mon goût. Des images horribles martelaient ma tête. Et si j'arrivais trop tard ? Pourrais-je me le pardonner ?  Mes jambes étaient douloureuses, je ne m'en souciai pas, seul mon avancer vers mon but compter.

Les uniques véhicules qui circulaient étaient des taxis qui firent dévaler des trompes d'eau sur moi, en passant dans des flaques gigantesques. Plus je me dirigeai vers le magasin et plus la peur envahissait mon être. Encore une rue... et j'y serais. Soulagé de voir le logo bleu et rouge, je repris mon souffle. Je montai les quelques marches quatre à quatre et ouvris la porte. La cloche tinta et la lumière m'aveugla.

Mes cheveux dégoulinaient de mon front à mon menton, je m'essuyai de ma manche, fixai le comptoir et écarquillai les yeux. Un jeune homme inconnu était derrière la caisse et m'examinait de la tête aux pieds. Sa stature était grande, sa silhouette robuste, tout en lui respirer l'alpha. Je reculai par réflexe. Ses sourcils bien dessinés se froncèrent. Les traits fins de son visage diamant montraient une forme de douceur. Son nez droit à la pointe légèrement élargie lui procurait un charme envoûtant. Son acre de cupidon rehaussait sa lèvre supérieure, alors que sa lèvre inférieure était plus proéminente. Beau, voilà ce qu'il était. Mais dangereux pour moi...

Il me détailla de son regard maronné. Je récupérai mes esprits et hurlai, sous le coup de l'inquiétude.

— Hiro ! Où est Hiro ?

Le silence avait été rompu par mon intonation éraillée. Il me scruta, surpris et intrigué.

— Il a pris sa semaine, me répondit-il avec un ton rauque.

Même sa voix était belle. Bordel, à quoi pensais-je ?  Il resta impassible, mais troublé par ma présence.

— Je veux lui parler, c'est une question de vie ou de mort. S'il vous plait, aidez-moi, l'implorai-je en épongeant mon visage de manche mouillée.

— D'accord, je vais l'appeler sur son cellulaire.

Il prit le téléphone de la supérette et le mit sur hautparleur. Les sonneries s'éternisèrent, quand soudain j'entendis, enfin, sa voix.

— Hiro, c'est Khalis. Tu vas bien ?

— Oui, je suis parti à Nagatoro pour voir mes parents. Mais toi, ça va ? Ta voix est étrange, s'inquiéta-t-il.

Soulagé, je soupirai et fermai les yeux quelques secondes.

— Je vais bien, maintenant. Je ne vais pas te déranger plus longtemps, prends soin de toi et de ta famille. À bientôt.

— Toi aussi, prends soin de toi. À très bientôt, Khalis, insista-t-il sur la fin.

Le jeune homme raccrocha et me fixa intensément. Apaisé, je pouvais rentrer chez moi. Il était en sécurité, loin d'ici. Cependant, plus jamais, je ne prendrais le risque de l'approcher. Je tournai les talons et me saisis de la poignée, prêt à ouvrir la porte. Sa voix raisonna.

— Tu ne peux pas partir dans cet état.

— Je suis déjà trempé, un peu plus un peu moins, ne changera rien pour moi, déclarai-je durement.

— Laisse-moi te soigner et te donner des vêtements secs. Tu trembles de froid.

Je me raidis sur-le-champ. Il avait raison, j'étais glacé. Avant même que je ne refuse sa proposition, il posa une serviette sur ma tête. Je me retournai et capturai ses iris marron aux reflets dorés. Il m'invita à le suivre jusqu'à la salle derrière le comptoir. Dans ma situation, je n'avais pas d'autre choix que d'abdiquer.

La pièce était succincte, un petit canapé contre le mur et une table avec une chaise de bureau juste à côté de l'entrée. Il me fit signe de m'assoir. Je m'installai et appuyai mon échine contre le dossier. Il rechercha quelque chose dans les tiroirs, prit place sur le fauteuil et roula jusqu'à moi. Je ne comprenais pas pourquoi, il avait une trousse de secours sur ses genoux. Puis je me souvins des événements plutôt. Mouillé jusqu'aux os et marqué par la violence, je devais être dans un état déplorable. Je grimaçai de douleur, alors qu'il tamponnait ma lèvre avec du désinfectant. Il souffla sur ma plaie pour me soulager comme le ferait une maman à son enfant et m'aida à sécher mes cheveux, en les frottant avec la serviette. C'était la deuxième fois que quelqu'un prenait soin de moi, ainsi. Chagriné par le souvenir du Père Lee, le seul à m'avoir toujours protégeait. Je souris avec des images des moments heureux passés en sa compagnie. Une odeur suave et épicée envahit la pièce, elle me réconforta.

— Khalis, c'est ça ? Moi, je suis le modeste patron de ce lieu et des autres supérettes Arai dans le pays. Je m'appelle Yowan, murmura-t-il en cessant de frictionner ma chevelure.

Ma mâchoire se décrocha, j'avais en face de moi, un des hommes les plus convoiter de la planète. Il me sourit et recula un peu pour m'observer. Je chuchotai un « oui », intimidé. Yowan ne me quitta pas des yeux.

— Je vais te donner des vêtements secs et nous préparer des ramens et du thé pendant que tu te changes.

Il me tendit un sweat à capuche noir et un bas de training gris et retourna dans le magasin. J'attendis d'être sûr qu'il soit occupé avant de me déshabiller, par peur qu'il n'aperçoive les bleus sur mon corps. Ma peau laiteuse était recouverte de marques violacées. Nao avait pris un malin plaisir à me meurtrir. Yowan rentra juste au moment ou je descendis le haut. J'espérai qu'il n'ait rien vu. Il posa sur la table, les ramens fumants et une théière, et apporta deux verres d'une étagère. Je m'assis convenablement. Il poussa un des bols vers moi, me donna des baguettes et me servit du thé vert au jasmin. Le mélange des saveurs enchanta mes papilles. Toujours sur la chaise à roulettes, il me dévisageait.

— Et si tu me disais qui t'as fait...

— Même si je le souhaitais, je ne pourrais pas, le coupai-je entre deux bouchées.

— Je vois. Je désirais m'excuser auprès de toi, pour la dernière fois. Je prends des inhibiteurs, depuis que j'ai découvert mon statut. Mais malheureusement dés fois, ils sont capricieux pendant mon rut. Je n'ai pas fait exprès de t'accueillir avec mes phéromones. Tu m'en veux ?

Je le regardai droit dans les yeux pour percevoir, s'il disait vrai, bien trop habituer aux mensonges de son espèce. Je ne voyais que de la sincérité dans ses iris.

— Non, je me suis accoutumé depuis le temps. Mais attend une minute, comment sais-tu que c'est moi ? m'intriguai-je.

— Ton odeur est très particulière, entre les fleurs de cerisier et une journée printanière à la plage. Si tu as peur, tu peux rester ici tout le temps dont tu as besoin. Puis personne n'oserait m'attaquer, quand j'utiliser mes facultés alpha, je suis plutôt dangereux. Et là, tu es caché, seuls les employés et moi connaissons cet endroit.

Mon odeur est particulière ? Ou mes phéromones ? Pourquoi était-il si gentil avec moi ?  Plongé dans mes pensées, je ne le vis pas se lever et repartir vers le comptoir. Quelque chose me tracassa ; plutôt dangereux. Que voulait-il dire par ces deux mots ?  Las d'avoir tant courut, je m'allongeai et posai ma tête sur l'accoudoir. De là où j'étais, je pouvais l'apercevoir. Il était vraiment grand et son dos musclé, un alpha pure race. J'abaissai mes paupières quelques secondes, enfin, c'était ce que je crus.

Je m'éveillai, m'étirai et détaillai la pièce. Effrayé, je me relevai d'un coup sec. Yowan s'avança vers moi, caressa le haut de ma tête et murmura « tout va bien, tu es à la supérette Arai. ». Des fragments de la nuit passée me revinrent en mémoire. Il continua ses câlins sur ma chevelure pour me rassurer. La même odeur qu'hier émana de lui. Elle venait donc de lui... mais pourquoi elle ne m'affectait pas ?

— Je vais fermer, tu as encore faim ? Il y a un restaurant où je me rends souvent à cette heure, m'expliqua-t-il.

— Je ne veux pas te déranger plus.

— Tu ne me déranges pas, affirma-t-il d'un ton sec. Puis un peu de compagnie me fera du bien.

Yowan me tendit la main pour m'aider à me relever. Je m'en saisis craintivement et la relâchai une fois debout. Il éteignit les lumières et boucla la porte, seul rester brillant le logo que j'aimais tant. Nous marchâmes côte à côte dans les rues abandonnées de la foule ou quelques personnes ivres rentrèrent chez elles. En sa présence, la peur et la terreur disparaissaient et n'étaient plus qu'un vague souvenir. Je le suivais sans crainte aucune comme si on se connaissait depuis des années, sans n'était troublant, même effrayant. Il s'arrêta net devant un minuscule restaurant, où l'enseigne ne brillait pas. Il toqua et attendit, un sourire aux lèvres. Perplexe, je regardai autour de moi, une fraction de seconde, avant qu'une vieille femme vienne nous ouvrir. Elle était petite et courbée dû à son âge avancé. Son tablier recouvert de taches montrait une journée surchargée de travail. Ses cheveux étaient gris attaché en chignon, son visage ridé. Elle nous invita à entrer, d'un signe de la main.

L'intérieur était modeste, juste quelques tables avec six chaises à chacune d'elles, la cuisine possédait un encadrement qui donner un accès sur la salle. Yowan s'assit à une tablette proche des fourneaux et tapota la place à ses côtés. Je mis installer et observai l'endroit désert.

— Mamie Han, nous mangerons des gâteaux de riz épicé et du calamar frits, s'il vous plait. Ah ! s'exclama-t-il, affligé par son oubli. Et deux bouteilles de bières, merci.

— Toute de suite, j'en ai exprès gardé pour toi. Je sais que quand tu es là, tu viens tous les soirs manger ici. Merci pour ta fidélité à ma cuisine, mon petit. Ça me fait plaisir de te voir en charmante compagnie.

Je rougis et baissai la tête, gêné. Elle partit en cuisine, revint avec les plats chauds et alla chercher les mousseuses dans le réfrigérateur. Nous avions devant nous de quoi nous régaler. Yowan attrapa des baguettes et commença à manger. Emporté par les saveurs des mets, il nous servit deux verres et me fixa. Je compris, alors qu'il voulait trinquer avec moi. Je m'exécutai et avalai une grande gorgée de bière. Nous dévorâmes toute la nourriture et finîmes les bouteilles d'alcool. Mamie Han en ramena d'autres et s'assit avec nous. Elle nous raconta ses vingt ans, quand la terrible épidémie commença à toucher les femmes, personne ne sut jamais quel virus avait frappé ni d'où il était arrivé. Le gouvernement se contenta de les vacciner pour pallier à leur infertilité. Mais dans les contrées lointaines, rien ne se passa, ces dernières furent simplement oubliées. C'était ainsi qu'elle était venue à la capitale et avait dû travailler toute sa vie. Elle était l'ultime génération d'être humain avant les genres, une rareté dans un monde d'immondice. Avec les années, elle avait mis un point d'honneur à offrir un poste dans son restaurant à ceux qui étaient considérés comme les déchets de la société ; les omégas. C'était beau de voir une personne aussi bienveillante, mais malheureusement ils en avaient peu, bien trop peu. Elle évoqua avec amertume l'arrivée des yakuza au pouvoir et leur obsession à vouloir toujours plus d'argents et de pouvoirs.

— Ce qui me révolte le plus, c'est ses maisons closes qui ont poussé comme des champignons. Ces monstres forcent les omégas à se vendre dedans, c'est ignoble ! s'emporta-t-elle, en tapant sur la table. 

— Calmez-vous, Mamie Han. Ce n'est pas bon pour votre cœur, s'inquiéta Yowan.

— Oui... mais depuis leur arrivée, je ne peux plus donner du travail aux omégas. Les gangs leur mettent toujours la main dessus avant moi et les font disparaître, Dieux c'est où. Et toi, mon mignon, tu es en sécurité ?

Je figeai mon regard dans le vide et me refermai sur moi-même. Je n'entendais plus la suite de la conversation. Bientôt, j'allais retourner dans cet univers qui me brisait jour après jour. Chagriné, je restai silencieux, perdu dans mes pensées sombres. Sans doute, cette soirée était la seule que je partageais avec ses deux personnes. Je voulais en profiter, encore un peu, juste un peu. Je répondis de la tête positivement, espérant être convaincant. Ils semblèrent rassurer, changèrent de sujet et rirent.

Au moment de partir, je promis à Mamie Han de lui rendre visite. J'avais pris l'habitude de mentir pour plusieurs raisons ; la plus importante à mes yeux était de toujours protéger ceux qui m'approchaient. C'était pour cela que je n'allais pas voir le Père Lee. Il me manquait énormément, il était comme un père adoptif pour moi, la seule personne à m'avoir préservé de ce mode, pendant dix-huit ans. Adsorbé par mes réflexions, je ne répondis pas à la proposition de Yowan. Ce dernier posa une main sur mon épaule et me regarda avec douceur.

— Je te disais, je vais te raccompagner, c'est plus sûr.

Je murmurai un « d'accord » et marchai à ses côtés. Les rues commencèrent à s'animer. Les travailleurs abordaient déjà leur costume trois-pièces et les mères amenaient leur progéniture à l'école. Ça faisait des années que je n'avais pas déambulé à cette heure dans la ville. Je m'émerveillai de voir les étalages des marchands se remplir de fruits et de légumes frais. Je n'avais pas mangé de pastèque depuis plus de dix ans, je salivai devant une d'elles sous le regard attentif de Yowan.

— Monsieur, combien la pastèque ? demanda Yowan.

— Mille yens.

Yen : la devise en vigueur au Japon.

— Donnez-moi la plus mure, exigea-t-il, un sourire aux lèvres.

Je me reprochai de lui et chuchotai à son oreille « c'est trop cher ». Il fronça les sourcils, se saisit du sac en plastique et paya le vendeur, sans tenir compte de ma réflexion. Nous arrivâmes devant mon bâtiment. Il me tendit le fruit. J'attrapai les anses et attendis qu'il parle en premier, ne sachant pas quoi dire.

— Khalis, je peux t'appeler Senpai ?

Senpai : un Senpai est quelqu'un qui a plus d'expérience qu'un autre dans un certain domaine et peut aussi être s'utiliser comme un terme affectueux envers un autre homme.

J'écarquillai les yeux, surpris. Pourquoi voulait-il me donner ce titre ? Je ne comprenais pas son attention, avec lui j'étais perdu.

— Tu es plus vieux que moi, voilà tout, précisa-t-il.

— Sans doute, mais on ne l'utilise que quand on travaille avec la personne.

— Tu es très formel. Moi, je la vois comme une forme de respect pour tes années de sagesses.

Je gloussai à « tes années de sagesses ». S'il savait que depuis dix ans on me force à vendre mon corps. Me trouverait-il toujours vertueux ?

— Senpai, quel âge as-tu ? Moi, j'ai vingt ans.

— J'ai trente ans.

— Tu vois, dix ans nous séparent. Et puis, notre rencontre ressemble à un drama boys love classique...

Le silence s'installa, alors qu'il prit conscience de ce qui venait de lâcher. Il passa la main dans ses cheveux ébène et reprit avec une voix grave.

— Désolé, je crois que l'alcool a fini par me monter à la tête. Tu as un numéro ou je peux t'appeler ?

Je ne possédais rien de ce genre. Ito Ryo nous coupait du monde extérieur pour pouvoir maintenir son emprise sur nous. En même temps, je n'allais pas prendre le risque qu'il lui arrive quelque chose par ma faute. Je ne devais plus être égoïste, plus jamais. J'avais grâce à Yowan passer une soirée merveilleuse. Je baissai la tête, accablé.

— Je n'en ai pas... interrompis-je. Je ne suis pas sûr qu'avec mon travail, nous pourrions nous revoir.

— Je comprends. On se verra à la supérette, alors. Je vais te laisser, il se fait tard. Je dois ouvrir d'ici peu, une heure de sommeil ne me fera pas de mal.

Il me salua de la main, tourna les talons et disparut à un carrefour. J'étais de nouveau seul. Je montai les marches jusqu'à mon studio, refermai la porte à double tour et me couchai sur mon lit. La gentillesse de Yowan occupait mes pensées. Comment un alpha pouvait-il être si bienveillant ? Était-ce dû au fait qu'il employait des inhibiteurs ? D'ailleurs pourquoi s'infligeait-il ça ?  Les effets secondaires pour la médication des dominants étaient pires que pour les omégas. On constatait, souvent chez eux, des migraines et une grande diminution de leur période de rut, ce qui rendait la reproduction difficile, voire même impossible pour ceux qui l'utiliser depuis des années. Connaissait-il les risques ?  Il m'avait avoué les prendre depuis longtemps. Ne voulait-il pas de descendances ?  Tout était embrumé dans ma tête. Je perdais le but de ma vie ; éviter de m'attacher à quiconque. Je me lovai sous la couette et fermai mes yeux.

Quelqu'un frappa à ma porte avec insistance. J'osai à peine regarder par le Juda, encore trop marqué par la veille. Quand la personne s'annonça « c'est le facteur, Monsieur Khalis ? ». Rassuré, j'ouvris et me trouvai nez à nez avec un adolescent. Il me tendit un petit carton et me demanda une signature. J'observai la boite, intrigué. Qui pouvait bien m'avoir envoyé quelque chose ?  Je le posai sur la table et m'emparai d'un couteau. Une carte était la première chose que je vis.

Senpai, j'ai pensé que ça pouvait d'être utile. Puis comme ça, maintenant je pourrais te joindre.

T'inquiète pas pour les factures, c'est moi qui les prendrais en charge.

Ah ! Je me suis permis d'enregistrer mon numéro et celui de Hiro.

À bientôt.

Yowan

De quoi parlait-il ?  Je découvris un cellulaire dernier cri. Pourquoi avait-il fait cela ?  Je pleurais à chaudes larmes, touché par son geste. La réalité me frappa juste après. Si je persistais à avoir des contacts avec lui, il allait, sans doute, mourir. Voulais-je vraiment jouer avec sa vie ? 

***

👱‍♀️ Mot de l'autrice: Si vous voyez des fautes, j'en suis désolé. Ma correctrice n'a pas le temps en ce moment pour me corriger.

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