Trop proche
Le rassemblement ne dura pas longtemps. On nous dis juste que de nouveaux pros, dont je fais partir, sont arrivé et qu'il fallait bien les traitée. Après ça, on fut redirigé vers nos appartement où j'appelle Jules en vint.
J'aurais peut être du l'aider à sortir... J'ouvre doucement la fenêtre de ma chambre pour faire entrer de l'air. Alors que j'allais me décidé à laisser Jules se débrouiller, mon téléphone vibra.
- Allô ?
- Ken ! Salut, c'est Kelly !
- Oh Kelly... Pourquoi tu m'appelle à... 23 heures ?
Un léger bruit de fortement se fit entendre dans l'oreillette.
- Oh euh... Arthur m'a demandé de te dire... qu'il... euh... j'suis en train de regarder un film d'horreur c'est horrible !
- Arthur veut quoi ?
- Il te demande d'aller le voir immédiatement dans son bureau.
Je raccroche doucement en sortant. Une fois arrivé devant la porte, je repense à Jules qui c'était caché sous le bureau.
J'appuie doucement sur la porte et elle coulisse dans un bruit métallique. Arthur était en train de fermer la porte d'une pièce.
- Entre, je ferme juste la salle des archives, il leva les yeux au ciel. Tiens j'y pense... tu veux y jeter un oeil ?
Le regard glacial de l'homme me fit frémir. Je ne pouvais qu'accepter ? Il rouvre la porte et on y rentre ensemble. Mon coeur se serra et mon regard se tourna vers Arthur. Mes jambes tremblaient tendis que je retourne doucement mon regard vers Jules.
Il était assis contre un mur entre deux bibliothèques. Ses bras étaient couvert d'hématome et sa lèvre saignait. Il avait le regard vitreux comme si il me fixait sans me voir et ses cheveux roux collait son front trempé de sueur.
- Que... que lui avait vous fait... ses yeux... il... il est mort ?
- Non, c'est l'effet du gaze qu'il a inhalé en déclenchant l'alarme qui lui donne cette air lunatique. Ramène le à sa chambre veux tu ? Et dis lui que si il remet les pieds ici, il se retrouvera mort au pieds de l'immeuble.
Je hisse doucement le bras de Jules sur mon épaule et le porte sur mon dos. Il avait les yeux fixé sur le sol et les bras ballant. J'ouvre difficilement la porte avec mon emprunte et le dépose sur le canapé. Il était en nage et ses plaît semblaient infecté.
Je lui retire doucement ses habits et me dirige vers la salle de bain. Je remplis un bol d'eau et trempe une serviette à l'intérieur. Je passe doucement la pâte sur son corps en essayant de nettoyer ses blessures.
Je rince le linge dans le bol et un l'eau se colore d'un rouge pourpre. Je continu mon nettoyage en passant l'eau sur les nombreuse cicatrice qu'il avait sur le dos.
Une fois lavé, séché et bandé, je lui enfile un short et un sweat gris pour le tenir chaud. Je m'assois sur la petite table en verre en le regardant. Il avait fermé ses yeux et les gouttes d'eau fraîche lui donnait un teint brillant.
Sans m'en rendre compte, je commence doucement à parler dans le vide.
- Je suis désolé... désolé de n'être pas venus t'aider... désolé d'avoir suivit Kelly... désolé... c'est ma faute... si j'avais... tu... S'il te plaît réveil toi... Je t'en pris...
Je ne peux pas vraiment dore pourquoi je pleurais. Je ne connais pas vraiment Jules et l'on n'est pas vraiment proche. Certes, je l'ai trouvé intéressant, marrant, réconfortant et mignon dès le premier regard... mais... ce n'est pas assez pour fondre en larme, si ?
Le remord et la culpabilité commençait à creusé un passage vers mon coeur. Si il ne se réveil pas, je vais devoir vivre avec le poids de sa mort en me demandant pourquoi je ne suis pas aller lui ouvrir la porte...
Arthur disait qu'il n'avait plus personne... ça voudrait dire que personne n'allait le pleurer ? Non, il devait avoir des fans, c'est un pros...
- J'suis pas mort...
J'ouvre les yeux surpris en essuyant une larmes. Jules avait toujours les yeux fermé et le teint pâle mais il était maintenant assis. Il était assis sur le canapé et moi sur la table, mon genou était collé à l'intérieur de sa cuisse.
Il ouvrit les yeux et se penche doucement vers moi les coudes appuyés sur ses genoux. Il avait les yeux à moitié fermé et penchait légèrement la tête sur le côté. Je pouvais sentir son souffle contre mes lèvres et mon coeur se serrer.
Il lâcha un soupir et se remis droit. Il port sa main à sa bouche. Sa lèvre avait recommencé à saigné. Il me regarda rapidement avant de regarder ses bandages.
- Souris un peut, j'ai dis que j'étais pas mort. C'est pas la première fois que je me fais gazé !
Je réfléchis un moment avant qu'une colère sourde me gagne.
- Tu pourrais faire attention ! Si tu te fais encore attraper, je sens les larmes monter. Si tu te refais attraper... il... il va te tuer...
Jules pose sa main bandé sur ma joue avec un air sincèrement inquiet.
- Eh... Euh... Pourquoi tu t'inquiète autant pour moi ? Tout le monde ici sait que je vais finir par me faire tuer par Arthur. Ils attendent que ça pour prendre ma place de pilote d'élite...
- Ce ne sont que des abrutis, sifflait je en serrant la main qu'il avait mit sur ma joue.
Le roux soupira longuement en se frottant la nuque de sa main libre.
- Pourquoi Ken ? On se connais depuis quoi ? Vingt quatre heures ? Pourquoi tu t'en fais autant pour moi ? C'est super bizarre...
- Parce que..., je réfléchis un instant et lâche sa main dans un sursaut. Je... j'en sais rien... J'ai crus que t'étais mort et je m'en suis voulus de pas t'avoir... plus connu ? J'en sais rien vraiment ! Juste, je me sens tellement bien avec toi et j'ai direct réussi à être moi même alors que d'habitude j'suis plus le mec solitaire et... À moins que se sois parce que tu es affreusement attirant... tu sais ton petit côté bad boy rebel et tes sweat et aussi ta façon de parler comme si t'en avais rien à foutre et aussi ton...
Jules avait les yeux grand ouverts et je rougis à l'idée d'avoir fait un monologue ventant tout se qui m'avait plus chez lui ! Je dois réellement avoir l'air idiot.
- T'as raison, dis je en me levant de la table. On se connait pas et puis qui tombe sous le charme d'un gars du premier coup ? J'ai dis tomber sous le charme ? Je voulais dire... Ah et c'est vrais qu'on est des mecs pis des mecs hétéro très hétéro oui, ouais..... je vais aller me couché. Bonne nuit.
Je commence à partir sans me retourné avant que Jules ne m'interpelle.
- J'ai jamais été «très hétéro», dit il dans un sourire un peut confus.
Je souris légèrement sans vraiment m'en rendre compte avant d'aller me couché. Je dois vraiment être un imbécile...
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top