Je vis son visage tombé en arrière, mon sourire grandissant de plus en plus sur mon visage alors qu'il s'écroulait contre le rideau, ma lame s'échappant de cette nocive et nouvelle plaie. Mon corps restait là, sans bouger, en face de cet enfoiré. Ses mains montèrent jusqu'à son ventre sanglant, ramassant le liquide rouge qui s'échappait de sa chair à vif.

Ses yeux se fermèrent, et je voyais bien qu'il faisait tout pour les rouvrir, comme s'il n'allait pas échapper à son destin cruel, que j'avais choisi. Je voulais le voir sans vie. Puis, lorsqu'il releva une dernière fois la main vers moi, pour me demander une aide désespérée, je lui sautais à la gorge.

Mes bras partaient seuls, poignardant son corps à plusieurs reprises, ses membres retombant par terre tandis que plus aucun son ne sortaient de sa gorge. Je n'entendais que le bruit de ma dague dans sa chair, remuant, déchirant, coupant cette dernière aussi hargneusement qu'elle le pouvait.

Je sentais mes narines tressauter, mais dès que mes iris se mouvèrent jusqu'à son visage pâle, fermé, mort... mes lèvres se mirent à dévaler mes joues. Je venais de le tuer.

Je venais de prendre une vie.

La vie de l'homme que j'aimais.

Enfin, que j'étais censé aimé...

Mon visage se posa alors sur son torse sanglant, mes larmes et mes cris venant emplir ma maison sale, mon corps baignant dans le sang d'Harry Styles...