Mes yeux papillonnèrent légèrement tandis que ma gorge poussait des bruits sans que je ne le veuille, pour me libérer. Alors que je pensais que la douleur ne pouvait pas être plus intense, je sentis son arme pénétrer peu à peu dans mon corps à nouveau, ma respiration se coupant alors que ma tête se rejetait en arrière.

Le fer, le métal, ou je ne sais quelles matières rentrait peu à peu dans mon estomac. Je sentais mon tee-shirt m'être arraché du torse, je sentais le crissement de la lame dans mon corps, je sentais mes organes se rompre peu à peu. Je hurlais de douleur s'en m'en rendre compte, mes propres doigts s'enterrant dans la plaie de ma cuisse tandis que j'essayais de stopper le saignement, comme si être crispé allait changer le cours des choses. Je ne pouvais rien faire pour me laisser une chance minime.

Mes yeux se relevèrent sur la femme que j'étais censé aimé, et que j'avais irrévocablement blessé. Je méritais quelque chose, mais pas la mort, pas quelque chose d'aussi gros.

Mon énergie sortait peu à peu de mon corps, comme si elle-même essayait de me fuir. Mon sang suintait contre la peau pâle de mon ventre, et alors que je voyais à nouveau la douleur que j'avais causée autour de moi, sur le visage de la rousse, ma tête partie en arrière, mes yeux se fermant comme pour la dernière fois, moi-même, je l'espérais.