La Fin d'une Vie entraîne le Début d'une Autre
La vie est si courte. Pourquoi vouloir la regretter ? C'est allongé sur un lit d'hôpital aux portes de l'agonie que je me pose enfin cette question.
Est-ce trop tard ? Je crains de ne pas avoir cette réponse. Ces tourments m'emportent progressivement. Quelques parts, même plus que la maladie. Après tout je me sens si seul et malheureusement pour moi ce n'est pas qu'une simple image. Pas un de mes enfants, n'y même un membre de ma propre fratrie. Ma femme peut-être ? me direz-vous. C'est une belle utopie pour la fin de mon chapitre. Néanmoins, je suis bel et bien conscient qu'elle ne viendras point.
C'était pourtant une femme si magnifique. Juste me souvenir de sa chevelure blonde me fais oublier un instant la douleur. Je me souviens de notre rencontre. Du doux parfum qu'elle portait ce jour-là. C'était une fine odeur de cannelle qui me rappelais mes vacances d'enfant que je passais chez ma grand-mère.
On c'était rencontré dans un pub irlandais. Rien de bien particulier. Une rencontre tout à fait banale durant une énième soirée bien arrosée de mon quartier. Et pourtant elle changea ma vie à jamais. C'était il y a trente ans déjà. Nos mains s'étaient juste caresser par un pur hasard. C'était à cet instant que j'ai su. Je l'a voulais à mes côtés jusqu'à ma fin. Triste ironie quand j'y repense.
Ce moment paraissait aussi magnifique et pittoresque que les plus beaux films de romance que je connaissais. C'est vrai que c'était son genre favori. Quoi de plus normal que de les regarder avec elle. Assis côte à côte, dans un vieux canapé en cuire. L'insouciance de notre vingtaine nous emportait à cette époque.
Et puis tout s'écroula au fur et à mesure du temps. Malgré m'avoir donné trois magnifiques enfants, cela nous empêcha guère de nous quitter. Notre mariage était déjà voué à l'échec ? J'ignore le pourquoi du comment. Je ne garde que de bons souvenirs de ces précieux instants. Je me dis que c'est peut-être le travail... ou bien je n'étais peut-être pas un si bon mari que je le pensais finalement.
Et me voilà maintenant ici. Des années plus tard. Dans une solitude maussade et un calme oppressant. Cette simple chambre marquera sûrement la fin de ma quête. Je le sens au plus profond de mes tripes. Les remords commence à me submerger. J'aurais pu être un meilleur père... Un meilleur amant... Un meilleur homme tout simplement. Maintenant, je m'en rends bien compte. Ai-je étais trop sévère ou tout simplement absent ? Ma mémoire commence déjà à me jouer des tours.
Qui aurait pu pensé que je me retrouverais dans un hôpital si tôt. Le ciel gris me donne l'impression qui est en deuil. Un petit mensonge que je me dis pour m'aider à oublier un peu la triste vérité. Il représente en réalité mon cœur meurtri, ma culpabilité et mon incompétence. Je n'ai pas la chance de pouvoir me racheter. Hélas, il est trop tard. Mes fautes sont sûrement trop lourde. Le paradis me fermera sans aucun doute ses portes dorées. Je commence à pensée que cette situation est le plus juste prix de mon pêcher. Je n'ose imaginer ce qui m'attend.
Mon corps s'engourdit lentement. Celui-ci accorde plus de crédit à mon esprit qui cogite encore et toujours. Il donne ironiquement un sens à ce long moment. Je n'avais pas tord en réalité. Pourquoi regretter ? Ma mort sera bientôt remplacé par une naissance. Un nouvel enfant pleine de vie. Il affrontera ses peurs et sumontera quelques obstacles. Peut-être toutes qui sait ?!
Néanmoins, il acceptera ces défis et avancera. Il fera ces choix de son plus libre arbitre. Il connaîtra l'amour d'un père et d'une mère, les joies de l'amitié, la tristesse de l'échec et la magie de l'amour avec le grand A. En grandissant, il prendra enfin du recul et comprendra qu'il est tout petit dans ce monde de géant. Il en tirera ces conclusions et un nouveau choix se présentera à lui, encore et encore. Tel est le cercle de la vie.
Il pourrait être mon successeur qui sait ? Ma seconde vie, comme une sorte de renaissance. Cependant, ces délires ne m'aideront pas à lâcher prise. C'est vrai, je suis maintenant lasse de toujours me battre. Je suis trop faible pour entamer un énième combat. Je préfère m'endormir lentement. Céder à cette tentation qui me submerge depuis des jours et des jours.
Mes paupières deviennent de plus en plus lourdes. Mes yeux verts se ferment enfin. Ces derniers instants sont aussi longue que des heures. J'aurais tout de même trouver un bonheur de mon vivant. Celui de décider du jour de ma mort. Le sentiment de paix m'envahit progressivement . Mon âme peut enfin trouver le repos. Une lumière vive commencent à m'éblouir. Est-ce l'œuvre du divin ? Maintenant je le sais. Je l'ai sentis pendant une fraction de seconde. Je me suis bel et bien envolé loin de mon être. J'ai l'impression disparaître au travers de l'averse de la nuit.
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