Il faisait nuit quand on trouva enfin un abri. Finn alluma un feu et j'y mis à cuire le pigeon que je venais de chasser. Une fois repue, je me glissai dans mon sac de couchage et m'endormis. 

Quand je me réveillai, je vis Finn, assoupi devant l'entrée de la grotte. Il avait placé des branches pour former un espèce de mur qui empêchait la pluie de passer. Le jeune homme était adossé à une paroi, les pieds près du feu. Il avait retiré ses baskets. Sur son dos, son sweat était trempé. Il devait avoir froid ! Je lui enlevai le vêtement, flashant sur ses biceps au passage, et le mis à sécher avant d'ôter mon manteau et de le placer sur ses épaules. Il sourit dans son sommeil tandis que je l'adossait confortablement. Du coin de l'œil, j'avisai le maigre tas de bois humide. Je sortis pour en trouver du sec. 

Je me baladais dans la forêt, sous la pluie et la faible lueur des rayons de la Lune qui perçait tant bien que mal les nuages, depuis presque dix minutes quand, soudain, je chutai dans un creux. C'était l'oeuvre d'une bombe énorme. Le trou devait bien faire une centaine de mètres de large. Au milieu de celui-ci, il y avait les restes d'un chalet. Je courus vers le tas de bois. J'enlevai les planches du dessus pour piocher à l'aveuglette le bois sec mais, maladroite comme je suis, je me coupai, étouffant avec peine un cri de douleur, avec un bout de verre provenant sûrement d'une fenêtre. Je revins à l'abri, un bon paquet de planches sèches et la main gauche en sang.

Le jour se levait et Finn dormait encore. Je le réveillai doucement afin qu'il m'aide à bander ma plaie. Une fois soignée, je rassemblai mes affaires. Finn éteignit le feu et nous poursuivîmes notre chemin.

Quelques heures plus tard, on passait dans un village. Sur tout les murs, il y avait des affiches. Des avis de recherche. Et les personnes recherchées nous ressemblaient étrangement. Je courus précipitamment dans les ruines d'une maison, Finn m'emboîtant le pas.

-"Que s'passe-t-il ? demanda le garçon, inquiet.

- On est recherché Finn ! En plus, j'ai vu des gens. S'ils nous voient, on est morts ! T'as vu la récompense pour chacun de nous ?

- C'est vrai, j'aurais jamais pensé coûter un million, s'écria-t-il discrètement, amusé.

- Attends ! J'ai une idée."

Je sortis le bandeau noir que j'avais pris de mon sac. Je le coupai en deux et créai des trous pour les yeux. Je nouai le mien autour de ma tête et tendis le sien à Finn qui me regardait, ahuri. Il se reprit et blagua :

-"Tu ressembles à Batgirl !

- Pfff, t'es bête.

Il mit son masque.

- On dirait Robin, rétorquai-je, entrant dans son jeu.

- Ah non ! Lui, il est idiot ! protesta-t-il en chuchotant.

- Bon... Allez Robin, en avant ! Et ne te fais pas remarquer, idiot !"

Nous poursuivîmes notre chemin, à couvert, en passant par les maisons détruites. Soudain, j'entendis Finn tomber par terre. Je me retournai mais quelqu'un m'attrapa par le carquois, me soulevant à quelques centimètres du sol. Les hommes, habillés comme des ninjas, enfermèrent Finn dans une camionnette. L'homme qui m'avait capturé me poussa vers le véhicule et me força à m'asseoir à l'avant. Il monta de l'autre côté et démarra. 

Finn usa de son pouvoir je ne sais comment. A la sortie du village, un énorme sanglier nous percuta. Je sautai de la camionnette et ouvris la porte de derrière. J'encochai plusieurs flèches en même temps et, malgré ma main blessée, les ninjas se retrouvèrent tous cloués au sol et aux parois du véhicule par les vêtements. Finn était revenu dans son corps, laissant un sanglier ahuri par ce qui venait de se passer. J'observai les alentours et remarqua que nous étions sur la route menant à notre seule espoir, ma grand-mère.

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BONJOUR JE SUIS CELLE QUI ECRIT EN CHANTANT DU DISNEY PARCE QUE LE DISNEY C'EST LA SEULE MUSIQUE QUI VAILLE !!!

Hum hum... à part ça, je suis devenue folle parce que LES ANIMAUX FANTASTIQUES 2 DEMAIN EN DVD ET VOD LOCATION AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!

*meurs* 

Bref... nouveau chapitre, attaque ninja surprise WOAH. Tout va bien. Et, au début, cette idiote de Renn se blessait avec un hérisson. Oui... un fucking HÉRISSON !

Aucun sanglier n'a été maltraité durant la rédaction de ce texte même si j'aurais pas été contre un peu de saucisson de sanglier parce que c'est bon. 

Allez, je m'en vas tel ce magnifique renne.