Bonus - 2 (suite)
Pré-au-lard - partie 2
Albus Potter × Michael Olley
- Bon, tu y vas ? lui demanda Léana qui tapait du pied en signe d'agacement.
Albus se tourna vers elle, un air angoissé collé au visage. Non mais fallait le comprendre, il avait rendez-vous avec son crush de toujours, il avait de quoi paniquer !
- Merlin, soupira Cassiopée en passant une main dans ses longs cheveux blonds. Mon chéri, continua-t-elle finalement en se tournant vers le jeune Potter avec une expression maternelle, Michael t'as invité, tu as une date avec lui et il a fait le premier pas. Tu n'as pas à t'inquiéter, surtout que nous voyons tous bien à quel point vous tenez l'un à l'autre.
Albus gémit. Elle avait raison, comme d'habitude, mais il ne pouvait s'en empêcher. Et si il avait changé d'avis ? Ou qu'il ne voulait pas de lui ? Ou qu'il le voulais juste pour rencontrer son père ? Non, se réprimanda-t-il, Michael n'était pas comme ça. Il ne faisait pas les choses par intérêt. Il était doux, sincère, intelligent, ambitieux et diablement sexy...
- Hé ho ! l'interpela la brune en passant une main devant ses yeux, le faisant sursauter. On se réveille la Belle au Bois dormant. À moins qu'il faille que j'appelle ton prince pour un baiser, se moqua-t-elle.
- Lâche-moi Miss Feufolet, bouda-t-il en chassant sa main.
- Roh, pas la peine de se vexer. Je te magagne, ne prend pas la mouche !
Hum hum. Avait-il le droit de dire que son amie ne l'aidait pas, mais alors pas du tout ?
- Léana laisse-le un peu tranquille et retourne bécoter Scorpius jusqu'au village, intervint Cassiopée avec une autorité made in Molly Weasley.
Elle leur tira la langue avant de s'enfuir en courant sa main dans celle de Scorpius qui regardait la scène, un sourire amusé sur ses lèvres.
- Bon, repris la blonde une fois leurs amis au loin. N'angoisse pas, n'ai pas peur. Je ne te laisserais pas y aller si je pensais que Mike ne t'aimais pas vraiment. Personne, je dis bien personne, ne fera du mal à ma famille.
Elle avait l'air d'une louve protégeant ses louveteaux et il se dit qu'elle devait avoir raison, tout pour ne pas la contrarier. Ou son frère l'avait mise enceinte. À voir.
- Attends, je ne vais pas encore devenir tonton n'est-ce pas ?
Elle s'étouffa avec de l'air et il se giffla intérieurement. Bravo pour la subtilité Albus !
- Hum non, rougit-elle avant de changer de sujet aussi subtilement qu'il ne l'avait amené. Tu vas être en retard, Michael doit t'attendre dans la salle commune.
Elle fuit rapidement hors de sa chambre tandis qu'il lui criait :
- Si je ne suis pas encore tonton, j'aimerais que ça ne change pas aujourd'hui ! Pas vrai, Cassie-Chérie ?
Il éclata de rire. Qu'est ce qu'il aimait cette fille.
•••
Merde. Il avait complètement oublié sa panique grâce à Cass' et en cet instant elle revenait au galop. Il inspira un grand coup. Ça irait. Non, ça n'irait pas, il allait tout gâcher, Michael ne voudrait plus jamais le revoir et...
- Salut Albus.
Oh. Michael.
- Salut.
Quelle merde, même pas capable d'aligner deux mots correctement ! Concentre-toi putain !
- On y va ? lui demanda doucement Mike en lui tendant la main.
Il lui sourit légèrement et la prit dans la sienne.
- On y va.
Ils se dirigèrent vers Pré-au-lard, main dans la main. Albus et Michel échangeaient des regards furtif qui faisait rougir le premier jusqu'aux oreilles, le chemin se faisait dans un silence reposant. Ils marchèrent quelques minutes sur un chemin terreux coupant la forêt interdite près du Lac Noir, avant d'arriver à l'entrée du village. Mike se tourna vers Albus.
- Où veux-tu aller ? lui demanda-il avec un sourire fichtement craquant.
- À Honeydukes si tu veux bien, Scorpius et Léana ont fini ma réserve de chocolats, rit-il.
Rire vite rejoint par celui de Michael, et Albus sentit son cœur battre la chamade. Une fois de plus comme celle-là et il sortirait de sa poitrine.
- Allons-y, finit-il par lâcher en secouant la tête pour calmer les battemements effrénés de son pauvre petit cœur éprouvé.
Toujours mains dans la mains, ils se dirigèrent vers le magasin en question. Michael avec les joues rougies à cause du froid de l'Écosse et Albus ne put s'empêcher de déposer un doux baiser sur l'une d'elles avant de s'écarter en détournant le regard sous les exclamations attendries d'une Poufsouffle de sixième année qui les observait en mangeant du chocolat sur le banc en face de la devanture de Honeydukes (NDA : Moi ;^~).
Michael attrapa délicatement (NDA : à chaque fois que j'écrit ce mot, je le prononce dans ma tête syllabe par syllabe) son menton avant de lâcher sa question, un doux sourire amusé aux lèvres :
- Pourquoi es-tu gêné ? Si tu veux m'embrasser, embrasse-moi, déclara-t-il simplement.
Albus sourit timidement avant de se retourner vers lui. N'oublions pas qu'ils étaient en plein milieu du chemin, donc entourés d'élèves, et qu'une Poufsouffle en manque de fanfictions, donc moi, fangirlait en mangeant du chocolat juste en face. Tellement romantique. Sans oublier que même si il faisait froid, rien de bien sorcier (NDA : riez.), l'été s'annonçait donc, pas de neige pour ajouter au romantisme de la scène.
Hum, je disais. Albus avança vers Michael et posa ses mains de part et d'autre de son visage. Il rapprocha leurs deux visages, de sorte à ce que leurs nez se touchent. Il s'arrêta et plongea son regard dans les yeux bruns qui lui faisaient face. Albus sentait leurs souffles se mêler et ses yeux faisaient l'allé-retour entre ses prunelles et ses lèvres et s'approcha encore plus de son coup de cœur, lui laissant juste assez de place pour partir si, par la plus grande des bêtises, il décidait soudain qu'il ne voulait pas du jeune Potter.
Bien loin de cette idée, Michael fixa son regard dans le sien avant de poser sur ses lèvres le baiser brûlant tant attendu qui leur procura mille et une sensations différentes.
En face d'eux, la petite Poufsouffle éclata d'un rire frais. C'était encore mieux qu'un film romantique !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top