Chapitre 13
Alors, c'est l'idée que je me faisais de la loi magique, mais c'est très possiblement faux, enfin bon, c'est fait et j'en suis enfin débarrassée. Bonne lecture (les vrais vont être déçus du chapitre 😜)
Ils s'étaient embrassés. Doucement, tendrement. Contrairement à leurs premieres caresses synonymes même de passion, leur premier baiser fut la tendresse totale. Une effleurement, douceur d'un accord commun et d'un amour naissant.
Malheureusement, ils avaient été vite interrompus par Rose qui les avait interpellés de la plage. Cassiopée avait reçu une lettre de Gringotts, la banque des sorciers, qui la joignait à l'ouverture du testament de son père. Elle en avait été étonnée, étant reniée de sa famille, elle n'aurait jamais dû pouvoir y assister. Son père avait visiblement trouvé une faille dans la loi, et elle allait en profiter. Cassiopée avait été dévastée de la mort de la seule personne de sa famille à ne jamais lui avoir accorder la moindre attention et il l'avait aimée au point de lui apporter la Lune si elle lui avait demandé, alors le fait de ne pas avoir put assister à son enterrement dans le caveau familial où se trouvaient tous ses ancêtres l'avait profondément blessée.
Dès qu'elle eu fini de lire la missive des Gobelins qu'elle avait rapidement quitté la plage pour être prête pour son rendez-vous. C'est une après une demi-heure à peine que Cassiopée rentra dans la prestigieuse banque sorcière, habillée avec classe. Elle portait une robe noir à fines bretelles qui lui arrivait à mi-cuisses, ses cheveux coiffés d'un élégant chignon, quelques mèches blondes entourant son triste visage pâle. Elle avança le long des guichets en faisant de polis signes de tête aux gobelins qui lui rendaient le geste.
La nation gobeline n'avait jamais eu de très bons rapports avec les sorciers, qui les avaient longtemps réprimés et considérés comme des animaux irréfléchis, et qui continuaient de les traiter avec supériorité malgré les nombreuses guerres Gobelines gagnées par ces derniers. Mais la famille Selwyn avait toujours été respectueuse avec leur peuple, et la bonne gestion de leurs investissements permettaient à Gringotts de gagner un poucent de leur fortune, un pourcent qui s'élevait à des milliers, voir des millions de gallions.
Sans plus s'attarder sur la magnificence de la pièce qu'elle avait déjà visité de nombreuses fois, elle se dirigea vers le gobelin qui s'occupait de tout ce qui concernait sa famille.
- Tarok-nûr, s'inclina Cassiopée en signe de respect.
- Lady Selwyn, déclara-t-il en inclinant légèrement sa tête.
- Malheureusement maître gobelin, j'ai été reniée par ma génitrice à la mort de mon père, elle doit sans doute posséder le titre.
- C'est justement une des chose dont nous devons parler, dit le gobelin, son sourire carnassier laissant apercevoir les cros qui lui servaient de dents.
- Bien, je vous suis Tarok-nûr.
Le gobelin l'amena vers les bureaux de la banque, mais continua son chemin pour atteindre le bureau du directeur. Pourquoi donc la menait-il chez le directeur de Gringotts pour une simple histoire de testament ? Elle ne réfléchis pas plus que ça et décida d'attendre que les gobelins lui explique la situation. Tarok ouvrit la porte de la pièce et des cris se firent entendre.
- C'est vous, qui ne comprenez pas, gobelin ! Je demande l'ouverture immédiate du testament de mon mari !
- Vous n'avez aucun ordre à me donner, sorcière, claqua froidement le directeur Ragnok. De plus, celle que l'on attendais viens d'arriver, nous pouvons donc commencer.
Mérope Goyle, car tel était le nom de la harpie, se tourna vers l'entrée de la pièce avant de se figer, la flamme de la haine flamboyant dans ses yeux. Si un regard pouvait tuer, Cassiopée serait morte depuis longtemps, et elle le savait, mais sa mère ne se contenta pas d'un de ses fameux regards glacials dont elle avait le secret.
- Comment oses-tu te tenir devant moi, petite idiote ! Retourne à la vermine, immondice ! Et vous ! cracha-t-elle en se retournant pour jeter un regard de dégoût au directeur. Comment avez-vous osé convier cette... bâtarde à cette cérémonie familiale ?
- Vous feriez mieux de vous arrêter ici Miss Goyle, trancha le gobelin avec un ton encore plus froid si possible. Vous avez été invitée à Gringotts alors que nous aurions put faire cela sans vous, alors veuillez nous témoigner un minimum de respect.
Mérope ouvrit la bouche pour s'insurger avant de la refermer furieusement en jetant un regard noir à Ragnok, sous l'oeil attentif de Cassiopée.
- Directeur Ragnok, s'inclina Cassiopée en faisant enfin face au gobelin, sans faire attention aux airs furieux de sa génitrice.
- Lady Selwyn, un honneur de vous revoir, fit signe le gobelin avant de se tourner vers Mérope qui venait de se lever de son fauteuil.
- Elle n'a en aucun cas le doit de porter ce titre, s'écria-t-elle.
- Taisez-vous !
La voix furieuse du directeur résonna froidement dans la pièce.
- Vous êtes déjà déjà sur le point d'être expulsée définitivement de notre banque alors vous feriez mieux de vous taire. Nous allons être rapides pour passer au plus vite au testament, puis Miss Goyle, vous pourrez vous en aller. Lady Selwyn, j'aurais à vous parler à propos de la gestion de vos biens. Commençons. Plusieurs mois avant sa mort, quelques jours après vos dix-sept ans Lady Selwyn, votre père est venu à Gringotts vous léguer le titre de lady de votre maison. À sa mort, vous êtes devenue la chef de famille.
- Vous voulez dire que, commença Cassiopée avec hésitation.
- Vous ne pouvez pas être reniée de votre famille. La seule personne à avoir ce pouvoir, c'est vous. De plus, votre mère n'a pas de sang Selwyn, il lui aurait donc été impossible de le faire, même sans l'action de votre père.
- Je... Merci, souffla-t-elle au gobelin qui lui fit une grimace qui pourrait s'apparenter à un sourire.
- Nous ne faisons que notre travail Milady.
Ce fut une des conversations les plus respectueuses et sincères entre les nations sorcière et gobeline depuis des siècles. Une bonne action, des remerciements, un sourire, rien de plus mais rien de moins. Ils furent cependant interrompus par des cris.
- Comment osez-vous ? Je refuse ! Je vous traînerais devant le Magenmagot ! Vous et tous vos vulgaires employés ! s'écria Mérope.
- Vous n'avez pas votre mot à dire dans cette affaire, Goyle !
Voyant que ses menaces ne marchaient pas sur Ragnok, Mérope se plaça devant sa fille en sortant sa baguette.
- Tout ça c'est de ta faute ! Tu vas payer ! Dolor...
Sans pouvoir finir dr jeter son sort, elle se figea, comme stupéfiée. Cassiopée, qui avait commencé à sortir sa baguette, se tourna vers Ragnok, perdue.
Le gobelin regardait sa mère d'un air froid, une aura de puissance l'entourant. Si un jour Cassiopée avait douté des capacités magiques du peuple gobelin, en cet instant, elle aurait revu son avis. Sa magie était déployée dans la salle, et bien qu'invisible pour presque la totalité de la nation sorcière, Cassiopée avait l'impression de sentir l'air crépiter autour d'elle. Et le voir comme ça, droit, fier et puissant, dominant les sorcières de part son aspect et sa prestance, impressionnait Cassiopée autant qu'il effrayait sa génitrice.
- Que...
- De la magie gobeline. Troupe 26 ! s'écrit-il.
Un groupe de gobelins armés jusqu'aux dents apparue. Tous avaient une machette ou une lance pointée vers Mérope, le tout sous les yeux stupéfaits de Cassiopée.
- Code 13, faute 2, tentative d'usage d'un impardonnable. Menez-là au ministère sorcier.
- Bien, dit le gobelin en attrapant le bras de la Goyle avant de transplaner, ou un équivalent, suivi de ses condisciples.
Le directeur s'assit tranquillement à son bureau avant de reprendre :
- Elle sera envoyée à Azkaban, un crime comme celui-ci, surtout à Gringotts, ne sera pas laissé impuni. Mais j'ai tout de même un conseil à vous donner.
- Allez-y maître gobelin, votre sagesse ne peut m'être que bénéfique.
- Annulez l'alliance entre vos deux familles.
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