Un text touchant
"Text touchant", pour le concours de N3pt_uNe"
Chère Julie,
À chaque fois que je ferme les yeux, tes beaux cheveux blonds, tes yeux bruns qui fixent l'infini, tes toutes petites mains si douces, me reviennent en mémoire.
Et cette nuit n'échappe pas à la règle. Où que je regarde, quoi que je fasse, ton sourire angélique pénètre dans mes pensées, en empruntant un chemin que seule toi connais.
Alors, je fais comme tant de fois avant cette nuit, quand je n'arrive pas à trouver le sommeil: Je t'écris. Bien que, je le sais, tu ne recevras jamais cette lettre, je te l'écrit quand même. Poser mes pensées sur le papier me détends et me donne l'impression de me rapprocher de toi. Même si c'est inutile. Car plus jamais je ne pourrai me rapprocher de toi. Tu es partie bien trop loin.
Papa joue du piano, pour tenter de consoler le vide que tu as laissé dans nos coeurs.
Maman, elle, paint. Elle paint ton petit visage d'ange, tes yeux bruns et ton petit nez en trompette. Elle te paint toujours souriante, sûrement souhaitant ne se rappeler que de ces moment de joie que tu as passé avec nous. Mais ni la musique, ni la peinture, ni les lettres ne peuvt te faire revenir près de nous.
Nous faisons tous comme nous le pouvons, pour essayer de nous consoler, mais toutes ces tentatives pour enfin tourner la page sont vaines. Car je ne veux pas être consolée. Je veux garder ce trou béhant dans ma poitrine, car sa présence signifie que je ne t'ai pas oublié. Je veux que ton sourire illumine mes rêves indéfiniment, et que, de ta petite bouche rosie par le froid, sortent des mots réconfortants dans chacun de mes songes.
C'est égoïste, je le sais de vouloir te garder ainsi, et de refuser que tu parte. Mais égoïste va avec humain, et je suis humaine. On dit qu'il faut continuer de l'avant, mais à quoi bon continuer de l'avant si l'on est seule ?
Alors je reste dans le passé, et je t'écris mes pensées dans des lettres.
Te souviens tu, de cette fois où, tu étais venu me voir après un de tes cauchemars ?
Tu m'avais murmuré un "J'ai peur", presque inaudible, mais qui avait réussi à me réveiller. Car ça a toujours été comme ça; il suffisait de 2 petits mots pour que nous nous comprenions, et que d'un coup les émotions de l'autre nous submergent.
Je t'avais alors prise dans mes bras, et porté jusqu'à la plage.
Làs-bas, tu avais pleuré; pour ton cauchemar, pour la peur de mourir, pour la beauté des choses que tu ne pourrais sûrement plus jamais voir, pour la peur de me perdre en partant et par manque de sommeil. Cette nuit là, tes yeux s'étaient transmormés en joyaux et brillaient de fatigue à force de lutter contre la maladie. Ton visage avait légèrement rougi à cause des larmes, mais tu restait belle. Tu as toujours été belle.
Nous nous étions baignées, là, dans la mer, en pleine nuit. À cette instant, tu avez oublié toutes ces problèmes, ou, peut-être refusais tu tout simplement de les laisser prendre le controle. Ça, je ne le saurais jamais. Mais ce que je sais, c'est que tu riais aux éclats dès que je t'arrosais et que tes petites lèvres s'étiraient en un sourire qui, pour la première fois depuis longtemps parraissait sincère, à chaque fois que nos regards se croisaient. Tes cheveueux blonds flottaient dans le vent, et à ce moment plus que n'importe quand, tu avais l'air d'une enfant normale, qui n'avais pas a traverser toutes ces épreuves. Qui n'avait pas besoin de lutter tout les jours contre une maldie, en vain.
Car, tu le savais elle allais de toute façon te rattraper tôt où tard.
Pour la première fois depuis près d'un an, je voyait la joie de vivre sur ton visage. Cette même joie qui t'as habité 8 années. Tes 8 années passées sur cette Terre, à nos côté, à Maman, Papa et moi.
Cette joie de vivre qui m'a tant de fois fait rire, et qui m'a fait comprendre que la vie été trop courte pour être gachée. Car après notre éscapade nocturne, tu m'as dit ces mots: "Je tiens à toi plus qu'à tout au monde."
À cette instant, nos regards se sont croisés de noiveaux, tu m'as souri, et j'ai compris le sens caché de cette phrase. Tu n'as rien dit, moi non plus, mais le silence a parlé pour nous deux.
Nous sommes alors rentré à la maison, mains dans la mains. Tu t'es couché dans mon lit, me serrant le bras avec ta petite main, et je t'ai regardé dormir pendant plusieurs heures, avant de moi aussi tomber dans les bras de Morphée.
Le matin, quand je t'ai réveillé, c'est le silence, qui m'as répondu. Et j'ai compris, que cette nuit là, quand tu as fermé les yeux, c'était pour la dernière fois.
Signée: Ta grande sœur
______________________________________
NDA: Je precise que je sais que mon text n'est pas terrible, mais je n'avais pas le temps de faire mieux. Alors désolé 😅 (et bien sûre, cette partie ne fait pas partie du text.)
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top