L'envol des papillons

Coucouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


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Phase 1 : Œuf

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Iris est une petite fée qui n'a jamais quitté son village natal, du jour au lendemain, elle se retrouve capturée par des gardes royaux. Ils l'amènent voir leur chef, un vieil homme barbu avec une calvitie.

- Bonjour, je m'appelle Grawns et je suis le remplaçant du roi. Sais-tu pourquoi tu es ici ?

- À votre avis !? Bien sûr que non, je ne sais pas, deux grands hommes sont venus et m'ont attaché pour me traîner ici !

Il détourna le regard et lui répondis :

- D'accord calme toi, je vais t'expliquer.

- Il y a 26 ans, une voyante a dit que quand le roi Fajus décéderait, il n'aurait personne pour lui succéder, et alors une jeune fée naîtrait avec une tache de naissance au même endroit que celle du roi Fajus, derrière l'épaule gauche, et que ce devrait être elle qui prendra les commandes à son 20ème anniversaire. Il attendit quelques secondes. Donc c'est toi la nouvelle souveraine.

- Mais je n'en ai pas envie !

- Maintenant, on va t'amener jusqu'à ta chambre, il faut que tu te reposes et que tu réfléchisses.

Les deux gardes qui l'avais amené jusqu'ici la conduire jusqu'à sa chambre, une fois la porte fermée elle entendit la clef tourner 3 fois.

Et maintenant que devait-elle faire ?

Pourquoi elle ?

Pourquoi avait-on pris cette voyante au sérieux ?


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Phase 2 : Chenille

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989 mots 

mis : ✅

pas mis : ❌


- Magie ✅

- Univers ❌

- Fantastique ❌

- Monstres ✅

- Caverne ✅

- Marionnette ✅

- Cristaux ✅

- Dragons ❌

- Enchantée ✅

- Palais ✅

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- Symphonie ❌

- Guet-apens ❌

- Anthropomorphe ❌

- Poudre de Perlinpinpin ❌

- Septentrional - septentrionale ✅


En italique c'est ce qui compte pas.

Je suis une servan nommé Nereida et j'ai une sœur – Serena.

À Osney, une maladie touche les villageois. Le jour où notre mère tombe malade, nous décidons de partir pour trouver une solution avec notre cousin ; Fujian. Nous allons à la capitale pour demander à notre tante – la reine – de chercher un remède. Nous cherchons dans les archives du palais, mais nous ne trouvons que le nom de la maladie. Notre tante nous parle d'une bibliothèque contenant des milliers d'ouvrages renfermant tous les savoirs de nos ancêtres. Mais personne ne connaît son emplacement précis... Nous savons juste qu'elle se trouve dans la forêt de l'érne (le fleuve qui la traverse). Pour rentrer dans la bibliothèque, il faut une opale éthiopienne, la plus rare des opales.

Nous décidons donc de partir à la recherche de cette pierre.


Je suis assise sur un banc devant le palais de Lavalion ébahie par la beauté du lieu. Je venais souvent ici quand j'étais petite. Je me souviens de la première fois où je suis venu... Je tenais la main de ma mère et je l'ai vu : le magnifique château d'opale. Il est entièrement construit d'une opale blanche qui reflète les rayons du soleil, enjambe une rivière qui tombe en une immense cascade et de multiples tours s'élèvent vers le ciel. Et dire que j'ai dormi ici, ce matin... J'ai dû me lever à 7 h pour partir à la recherche de la grotte aux cristaux.

Elle se trouve dans la partie septentrionale de la forêt, à 32 km du village le plus proche, nommé Quasi. Nous allons partir du palais en direction de Norette où l'on ferra une pause pour la nuit, ensuite, on ira à Quasi et on suivra l'érne jusqu'à trouver la caverne.

Je suis prête depuis une demi-heure quand j'entends enfin quelqu'un arriver.

J'ouvre les yeux et me retrouve face à un jeune servan aux yeux marron.

- Salut Nereida

- Salut Fujian

-Serena n'est pas là ?

Au moment même où il prononce ces mots Serena nous rejoins.

- Salut !

- Salut, répondons-nous à l'unisson.

- On y va ? Les questionnai-je avec dans la voix, un brin d'excitation.

- À l'aventure ! S'exclame Fujian.

J'échange un regard amusé avec ma sœur avant de crier à mon tour : à l'aventure !

Sur le sentier qui mène à Norette, je suis enchantée par le chant des oiseaux jusqu'au moment où mon ventre commence à crier famine. Au bout de 20 minutes, Serena consent enfin à s'arrêter. Nous nous posons à côté d'une rivière où l'eau est si claire qu'elle donne envie de s'y baigner.

Je suis assise dans l'herbe fraîche quand ma sœur me tend ma salade de légumes que je me dépêche d'engloutir.

Nous repartons peu après et le trajet se passe dans la joie et la bonne humeur.

Le soir, nous nous arrêtons dans une clairière en pente, de petites fleurs blanches et violettes recouvrent le sol.

- Qu'est c'que vous en pensez si j'installe les tantes, Nereida cherche de l'eau et de quoi manger et Fujian cherche du bois et allume un feu, demande Serena.

- Oui moi ça me va, répond Fujian en souriant.

- Moi aussi.

Je commence à m'avancer vers les bois quand Serena me rattrape.

- Attends ! Tu auras besoin de ça.

Elle me tant un panier avec une gourde.

- Ah oui, merci.

Je les attrape et m'engouffre dans la forêt.

Une légère brise se lève et caresse mon visage, je ferme les yeux et me laisse envoûter par les bruits de la forêt. Je me concentre et distingue le bruit de l'eau, j'ouvre les yeux et me dirige vers le ruisseau. Sur le chemin, je trouve des myrtilles et des mures que je cueille et mets dans mon panier. Quand je suis arrivé au bord du ruisseau, je m'accroupis et mouille mon visage, l'eau fraîche m'apaise. Je plonge la gourde dans l'eau et la remets dans le panier.

Sur le retour, je trouve une demi-douzaine de champignons. Quand j'arrive dans la clairière, Fujian est déjà rentré et a allumé le feu, Nereida, elle, s'occupe des matelas.

- T'as trouvé quoi ? Demande Fujian d'un air intéressé.

- Des myrtilles, des mures et des bolets.

Serena sort sa tête de la tante en souriant.

- J'espère que cette fois, tu n'as pas confondu avec des amanites, plaisante ma sœur.

Je fais mine d'être vexé en croisant les bras et en lui tournant le dos, ce qui a pour résultat de la faire exploser de rire.


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Il est 10 h et on est déjàen nage, il fait vraiment chaud ce matin. Si seulement on pouvait serafraîchir... J'aperçois justement une rivière.

- Oh une rivière !On y va ? Je demande avec envie.

- Pourquoi pas, me répondma sœur.

- Ce n'est pas réel !Une hallucination ! Un tour de magie !

- Mais qu'est-ce que turacontes encore, s'énerve Serena.

- Si tu te baignes dedansdes monstres tout gluants vont t'attraper et te manger,continu-t-il.

Je pouffe.

- Qu'est-ce que t'as mangépour perdre la boule ? Demande ma sœur avec un regard partagéentre l'énervement, le dégoût et la compassion.

- Je l'ai vu manger unfruit rouge-marron tout à l'heure, dis-je.

Ma sœur se pince l'arêtedu nez.

- On aura tout vu.

- Du coup, on se baigne ?Les questionnai-je.

- Le dernier dans l'eau àun gage ! S'écrit ma sœur avant de jeter son sac par terreet de courir pour sauter à l'eau, je l'imite.

- Attendez ! Et lesmonstres !

- C'est pas grave Fujian,vient te baigner, déclare ma Serena.

- Vous êtes sûre ?Dit-il avec un regard effrayé.

- Oui !Répondons-nous en cœur.

Il dépose son sac avecles nôtres et nous rejoint sur ses gardes.

Une demi-heure plus tard,Serena nous rappelle que nous somme plus très loin de Norette et quesi nous voulons manger là-bas, il faut se dépêcher.

Nous arrivons vers 12 h,puis nous allons dans une boulangerie pour acheter des sandwichs.

- Bonjour, quevoulez-vous ? Nous demande une jeune servane à la beautéincontournable, elle a de beaux cheveux ébène, mais ce sont surtoutses yeux qui marquent, ils sont d'un puisant bleu élèctrique.

- Bonjour, nous voudrionsvous acheter 3 sandwichs, lui répond ma sœur.

La jeune servane pointe dudoigt l'extrémité de la boutique.

- Merci, dis ma sœur.

Nous nous dirigeons versle coin indiqué pour contempler les sandwichs.

- Je prends celui-ci, jepointe l'élu.

- Moi aussi, déclareSerena, et toi Fujian ?

Je me retourne et lesurprends à penser.

- Fujian, je répète enle sortant de sa rêverie.

- Hein, quoi ?

Ma sœur pouffe et jerépète,

- Tu veux quel sandwich ?

Il réfléchit puisannonce,

- Salade, courgette etfromage.

La servane reviens et nousdemande ce que nous voulons.

- 3 sandwichs... Serena sepenche en avant pour voir le nom, 3 sandwichs marionnette, s'il vousplaît.

Une fois que la servaneest partie les chercher ma sœur remarque,

- Bizarre comme nom quandmême.

- Ouais, je lui réponds.

La servane reviens avec 3sandwichs dans les mains et une expression de fierté sur le visage.

- 12 € s'il vous plaît.

Ma sœur attrape leporte-monnaie et lui donne ses 12 €.

- Merci, bonne journée.

- De même, au revoir,répond ma sœur.

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Phase 3 : Chrysalide

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Une. Deux. Une. Deux.

Je peinais à faire fonctionner mes jambes flageolantes et je devais m'appuyer de tout mon poids contre le mur du couloir pour ne pas m'effondrer sur place.

Je n'y arriverais jamais.

C'était trop dur.

De la bile remontais à ma gorge à la simple pensée de ce que je m'apprêtais à faire. A commettre.

— Capitaine, tout va bien ?

Je m'arrêtais, mais ne pivotais pas sur mes talons pour savoir qui se tenait derrière moi : j'avais trop peur de trahir ma panique en chancelant comme un arbre en pleine tempête. Mes racines étaient sur le point d'être déterrées, indirectement arrachées à la vie.

— Oui, tout va bien, tentais-je en masquant tant bien que mal les tremblements de ma voix.

L'arme dissimulée dans les plis de ma robe pesait une tonne sous le regard inquiet de mon interlocuteur.

— Voulez-vous que je prévienne le guérisseur ?

C'était donc si flagrant, que je risquais de perdre pieds d'un instant à l'autre ?

— Puisque je vous dis que tout va bien !

Je me retournais difficilement pour lui faire face et lui lancer un regard noir, un bras toujours appuyé contre la pierre trahissait pourtant ma faiblesse.

— Vous êtes bien pâle... Vous devriez peut-être vous reposer...

En temps normal, je lui aurais crié d'aller voir aux écuries si j'y étais, mais le cœur n'y était plus. Plus du tout.

— Partez. C'est un ordre.

Mon subordonné hésita avant de hocher la tête et de tourner les talons, disparaissant enfin au détour d'un couloir.

Pourquoi fallait-il que je tombe sur lui enfin ? Comme si ma mission n'était pas assez complexe sans avoir besoin d'en rajouter !

Ce garde trop parano était capable de m'envoyer toute l'équipe de médecins du château ! Avec ce que je m'apprêtais à faire, ils ne risquaient pas de vouloir mon bien encore longtemps.

Je soupirais, avant de reprendre ma pénible avancée. Heureusement, je touchais au but : un porte en bois massif dépourvu de fioritures.

Une main sur la poignée, j'étais incapable de l'actionner.

Stop. Ressaisie-toi. Tu as tué des centaines d'innocents sur le champ de bataille, alors pourquoi faire tant d'histoire pour l'ennemie des tiens? Soit digne d'accomplir une telle mission, au nom de ton peuple !

Je ne bougeais pas.

Si tu laisses passer cette occasion, c'est à elle qu'ils s'en prendront.

Ces paroles eurent sur moi l'effet désiré. Tout mon corps se raidi et le battement de mon cœur en détresse disparurent de mes pensées, réduit en sourdine.

J'appuyais sur le loquet de la porte qui s'ouvrit sans difficulté.

Je ne prêtais aucune attention à cette pièce que j'avais admiré cent fois pour braqué mon regard froid vers l'unique personne présente.

— Capitaine, que me vaut l'honneur de votre visite ? Me questionna-t-elle calmement.

Devant moi se tenait sereinement la reine. La cible de tout un royaume. Ma victime.

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Phase 4 : Papillon

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