La nature est un temple où de vivants piliers

Laissent parfois sortir de confuses paroles ;

L'homme y passe à travers des forêts de symboles

Qui l'observent avec des regards familiers.

La mer, vaste et sereine, où le ciel vient mourir,

Étreint les vastes flots dans un amour sans fin,

Le vent souffle, léger, portant le doux parfum

Des fleurs épanouies au cœur de l'avenir.

Les montagnes altières, dressées vers l'horizon,

Sont des gardiennes fières de secrets millénaires ;

Leur sommet enneigé, baigné de lumière claire,

S'unit aux cieux profonds dans une union sans nom.

Les rivières chantantes, de leur douce musique,

Bercent les plaines vertes d'une tendresse unique ;

Leurs eaux claires et vives, sous le ciel éclatant,

Dessinent des chemins de rêves envoûtants.

Dans le silence pur de la nuit étoilée,

Les astres se confient aux mystères du temps,

Et le doux murmure des feuilles balancées

Révèle à l'âme humaine ses secrets apaisants.