POÈME (2/2)


MERCI


Quand le manteau se tapisse de blanc,

Et que l'hiver s'installe dans le froid de vent,

Tes souvenirs me hantent, douce mélancolie, 

Dans l'ombre de l'absence, malgré le temps qui fuit.


Dix hivers ont glissé, sans toi près de moi, 

Mon cœur a tant pleuré, appris à vivre sans toi. 

Ton départ, une nuit, une dernière douleur, 

Trop grand le poids des mots qui pesait sur ton cœur.


Je t'ai pardonné, à travers les saisons, 

Car l'amour que je porte devient ma raison. 

Dans les flocons qui tombent, je vois ton visage, 

Douce mémoire d'un temps perdu, une douce image.


Le vent souffle sa tristesse, mais je n'ai plus peur, 

Ta présence invisible calme toute douleur. 

À jamais, mon amour, dans chaque souffle blanc, 

Tu vis en moi, comme un secret, un chant.


Intrigue poignante de tes derniers instants, 

Ce choix déchirant, un ultime au revoir, 

J'ai pardonné, et dans les nuits d'hiver, 

Je retrouve ton écho, une trace dans l'air.


Peux-tu sentir mon pardon, mon amour éternel? 

Dans le monde d'après, un jour nous serons bel. 

Pour l'instant, je vis, en gardant en mémoire, 

Nos jours ensoleillés, jusqu'à la fin de l'histoire.


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