Lorsque ma mère rentre avec mes deux soeurs de chez mes grands-parents, une boule d'angoisse s'est formé en moi. Je priais pour que Quentin ne dise rien, mais personne ne m'a entendu en haut.

Comme à son habitude, elle s'est déchaînée en frappant dessus soit avec ses poings, ses mains autour de mon cou me retrouvant ainsi contre le mur ou encore le manche  balai. Elle m'insultait de tous les noms possible mais le plus dur a été  " Ma fille tu n'es qu'une traînée, te faire baiser par le premier venu j'espère que ça t'as plu car je suis persuadée que ce n'est pas prêt de se refaire."

Après son intervention, j'ai pris mon chien et mon portable, je suis partie en balade pour souffler de tout ce bordel. Si vous ne l'avez pas compris je me fais frappé dessus par ma mère et cela devient de plus en plus dur à supporter.

J'ai fini par me calmer et j'ai appelé Guillaume pour parler avec et lui raconter ce qu'il vient de se passer. Seulement, je ne m'attendais pas à une telle réaction de sa part. Il voulait carrément venir trouver ma mère et la remettre en place, mais il ne faut pas qu'il le fasse car ça va être encore pire. J'ai fini par le calmer et je lui ai promis que demain soir, on se verra au terminaux des bus et que c'est la seule chose dont j'ai besoin c'est sa présence et son réconfort. Je lui ai fais comprendre que lorsque l'on se voit j'oublie toute cette merde qui me tourne autour et je m'évade à ma manière.

Du lundi matin, j'étais très heureuse car ce soir, je le voyais et cela allait me remonter le moral. La journée de cours est passée rapidement et je me suis précipitée vers la sortie.

Lorsque je l'ai vu, un immense sourire s'est formé sur mon visage dont seul lui a le secret. Nous nous sommes embrassés longuement jusqu'à ce que son bus arrive. Nous avions décidé de manger ensemble du vendredi midi avec des amis qui devrait se plaire.