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"Alors?
- C'était magique."

Sammy et moi étions dans un petit coin que nous avions trouvé la veille. Il était hors de question que je reprenne les pédalos.

Il était minuit. Et nous étions loin d'être fatigué.
Nous venions de... Enfin bref.

"Tu veux faire quoi plutard? me demande-t-il subitement.
- J'en sais rien... Et toi?
- Je veux être chanteur.
- Tu y arriveras. J'en suis sûre."

J'étais blottis dans ses bras. Ma main caresser ses cheveux bruns. J'adore faire ça. Je positionne ma tête dans son coup et je respire son odeur. L'air c'était considérablement radouci et j'avais un peu froid. Même après l'effort que nous venions de faire.

"Tu es frigorifié...
- Je ne sais pas pourquoi...
- Tu trembles. Aller on rentre."

Nous nous rhabillons et repartons en direction du bâtiment. Son bras entourait mon coup et mon bras à moi lui ceinturai la taille.

Tous le monde dormait et j'avais donc demander à Sasha de laisser la fenêtre ouverte pour que nous puissions rentrer.

"Tu dors ici? je demande à Sam.
- Viens avec moi. Dans ma chambre.
- Et Nathan?

Il m'indique le lit de Sasha. Je n'avais pas prêter attention mais une tête, et une deuxième bosse était visible. Nathan avait rejoint sa copine.

- Va pour ta chambre.
- Où est Madison?
- Avec Gilinsky. Elle m'avait prévenue.
- T'es au courant de tous, dit-il en rigolant.

Nous sortons de ma chambre et rentrons dans la sienne.

- Et Johnson est avec sa poupée. Je ne sais toujours pas comment elle s'appelle d'ailleurs.
- Elle s'appelle Carly, m'informe mon copain. Ça fait deux ans qu'elle vient.
- C'est bon à savoir."

Je m'installe dans son lit et il me rejoint, vétu d'un simple caleçon.

"Tu vas m'empêcher de dormir...
- Pourquoi?
- Tu vas, encore, dormir en caleçon à côté de moi. C'est perturbant.
- Je t'excite?
- Crois pas non plus hein."

Nous rigolons et il m'embrasse. Longtemps. Il se positionne au dessus de moi. Je tire instinctivement sur l'élastique de son boxer. Il commence à doucement onduler son bassin.

"Je suis fatigué... lui dis-je entre deux baisers.
- Moi aussi. Mais je ne me lasse pas de t'embrasser.
- Moi non plus... Je t'aime Sammy.
- Je t'aime Jimmy."

Sur ce, il m'embrasse une dernière fois et se blottis contre moi. Sa tête dans mon cou, je lui caresse la clavicule un petit moment avant de m'endormir.

Un peu plutard dans la nuit, je suis réveiller par des bruits. Mon copain dort paisiblement à coté de moi.

"Sammy...
- Hum...
- J'entends du bruit...
- C'est surement les volets avec le vent.
- Il n'y a pas de vent.
- Calme toi bébé, c'est rien..."

Un vacarme intervient. Je me cache sous la couette tandis que Samuel se lève à toute vitesse.

"Reste ici Sammy.
- Je reviens.
- Non! Samuel!"

Mais il ne m'écoute pas. Prenant mon pseudo-courage à deux mains, je le rejoint.

"Reste dans la chambre!
- Non je viens avec toi! Mieux vaut être deux!
- On est pas dans une série Jimmy! Ça peut-être dangereux!
- C'est pour ça que je viens. Et tu ne me feras pas changer d'avis."

Il dépose un rapide baisse sur mes lèvres et nous avançons. Nous pénétrons dans le salle à manger n'ayant rien trouver dans la salle commune.

Toute au fond, les cuisines sont allumés. Or, il est deux heures du matin.

"Reste ici, m'ordonne Sam.
- Non!
- Jimmy je rigole pas. Tu restes ici. Je t'appelle si j'ai besoin d'aide."

Je ne bouge finalement pas. C'était peine perdu. Mais j'avais également peur pour lui. Dans les cuisines, il y avait des coûteaux. Et les coûteaux ça coupent. De plus, si il devait se battre, je le gênerai.

Des bruits de casseroles tombant sur le sol m'alertent. Je cours vers la porte et l'ouvre. Sammy frappe son agresseur en pleine mâchoire. Ce dernier vacille et essaye de se maintenir au comptoir.

"Appelle la police! "

Par chance, j'avais pris mon téléphone avec moi. Je compose le numéro et avertis les forces de l'ordre de l'intrusion. Sammy avait maîtriser l'homme.

Quelques minutes plutard, des sirènes annonçant l'arrivée des policiers se font entendre. Tant mieux car je commençais à perdre patience. Sammy lui, se retenait de fracasser l'intrus qui faisait des commentaires plus que malsains et déplacé sur moi.

Dès que j'ai passé l'alerte, je suis aller tambouriné à la porte de Mr Denver, le directeur. Il était dans son pyjama.

"Quoi!
- On a arrêté une sorte de cambrioleur où je ne sais pas quoi. J'ai averti la police et Sammy garde un œil sur l'intrus. Il a reussi à le maîtriser."

Le directeur est directement parti en direction des cuisines.

Au petit-déjeuner, le bruit courait déjà que nous nous étions fais "cambrioler". En réalité, le cambrioleur n'avait pas eu le temps de faire grand chose.

Des filles, des nouvelles, regardent Sammy avec des yeux qui disent: "je suis prête à te remercier généreusement." Faute d'être jalouse, je passe donc toute la journée scotché à mon copain qui rigoler de ma réaction.

"T'es à moi. Et je ne partage pas, lui dis-je un peu véxé de ses moqueries.
- Je sais. Et moi non plus je ne partage pas."

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