Chapitre 7
PDV Emma
Les jours suivants, je les avais passés avec Billy. Evidemment, j'aidais toujours à la boulangerie et à l'atelier. Le matériel que Billy m'avait acheté m'avait donné beaucoup d'idée. J'étais inspiré. J'avais apporté même des améliorations à la robe de Clara. Elle était très heureuse lorsqu'elle l'avait essayée. Sa mère nous avait donné un bonus pour le travail que j'avais fait.
Mais affaires, je les avais laissées à l'atelier. Je ne voulais pas risquer que Erick ou Béka les voient.
Avec Billy s'était un peu bizarre. On parlait toujours autant, mais je le sentais un peu distant.
Ce jour-là, c'était mon anniversaire. Marta avait organisé un petit dîner pour moi. Il n'y avait que moi, Marta, Billy et Lisa. Le repas était délicieux et l'ambiance conviviale.
Après cela, Marta apporta le gâteau qu'elle avait fait. Il y avait même des bougies pour que je fasse un vœu. Il était le même que celui que je faisais depuis des années, partir d'ici. Puis, Marta nous servit des parts.
Le dîner était le cadeau de Marta. Lisa m'offrit une sorte de manteau en laine qu'elle avait fait elle-même. Il était rouge et blanc. Je leur remerciai de leur cadeau.
Billy me dit qu'il me remettrait son cadeau plus tard.
Lisa décida de rentrer chez elle car il se faisait déjà tard.
- Joyeux anniversaire encore Emma.
- Merci. Fait attention à toi ! lui dis-je.
Marta la raccompagna à la porte, puis elle monta dans sa chambre me laissant seule avec Billy.
Je me tournai alors vers lui.
- Alors, où est mon cadeau ?
Il se leva du fauteuil sur lequel il était, puis vint se mettre en face de moi. Il prit ma main droite dans les siennes. Je ne comprenais pas son comportement et ce silence. Son visage avait changé d'expression.
- Emma, tu sais que je t'aime beaucoup n'est-ce pas ? commença-t-il.
- Oui. Pourquoi tu me dis ça ? demandais-je inquiète.
- Tu m'as toujours demandé si j'avais enfin une copine et je t'ai toujours dit non sans te donner de réelles explications.
- Oui, enfin, tu me dis toujours que c'est parce que tu te concentres d'abord sur tes études.
- Oui, mais ce n'est pas la vraie raison. Depuis que je suis parti d'ici, je me suis rendu compte que tu me manquais beaucoup. Je ne voulais pas y croire. Je me suis dis que revenir à chaque vacance ici embrouillait mes sentiments. J'ai alors décidé de rester plus longtemps. Mais cette année loin de toi m'a ouvert les yeux.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
Il ne me répondit pas, mais je vis son visage s'approcher du mien. Quand ses lèvres touchèrent les miennes, je me levai aussitôt. Je le regardai un moment en essayant de comprendre son geste. Billy était amoureux de moi?
- Désolée Billy, je t'aime mais pas comme ça, dis-je avant de sortir comme une voleuse.
PDV Liam
Cela faisait déjà quelques jours que je n'étais pas sorti de chez moi. La seule personne que je voyais c'était la femme de ménage qui passait pour faire le ménage et les courses. Je n'avais pas vraiment besoin de sortir et surtout j'en n'avais pas envie. Ces rapaces de paparazzi attendaient devant chez moi pour prendre la moindre photo de moi. Dans les journaux, la question du moment était : Liam Grids, aurait-il retombé dans ses addictions ? Ils attendront longtemps avant d'avoir la réponse de ma part.
Avant, je n'étais pas contre le fait qu'ils me prennent en photo et qu'ils parlent de moi. Mais lorsque j'avais eu mon overdose, ils s'étaient précipités sur le brancard qui me transportait pour l'hôpital empêchant presqu'aux secouristes de faire leur travail. A mon réveil, toutes sortes de conneries avaient été écrites sur moi.
Et un jour, je venais à peine de sortir de la désintoxe et je souhaitais reprendre ma vie. J'étais à New York pour m'acheter des habits et sortant du magasin, j'avais vu un mendiant. J'avais eu pitié de lui. J'avais sorti des billets pour les lui donner. En tendant la main, celui-ci me l'avait attrapé et avais commencé à crier comme si je le brutalisais. Et à côté, il y avait son collègue qui prenait des photos. Le lendemain, le titre de leur magazine était : Liam Grids n'a pas encore été guéri de ses problèmes de colère !
Même si Niel avais réussi à faire démentir cette rumeur et que j'avais été dédommagé par le magazine, des milliers de personnes avaient déjà lu ces mensonges.
J'avais alors réalisé qu'ils étaient prêts à tout pour avoir le scoop de l'année. Désormais, je les évitais comme la peste.
Je m'apprêtais à mettre mon jeu vidéo lorsque la sonnerie de la porte retentit. En allant vérifier l'interphone, je vis qu'il s'agissait de Jeffrey, un de mes danseurs et l'un de mes rares amis. Je le fis entrer.
- Salut Jeffrey ! lui dis-je avant de repartir vers le salon où j'étais.
- Bonjour. Je venais voir si tu es toujours vivant !
- Comme tu peux le voir, je suis en pleine forme.
Il alla à la cuisine prendre de quoi boire, puis revint avec une bouteille de limonade.
- Même pour tes invités, tu ne prévois pas de bière ? dit-il en débouchant la bouteille.
Je le fusillai du regard. Il savait très bien pourquoi et je savais qu'il me taquinait.
- Que fais-tu ?
- Je m'apprêtais à jouer à FiFa, tu es partant ? lui dis-je en lui tendant une manette.
- Bien sûr ! Je vais t'atomiser.
- N'importe quoi. Tu ne te rappelles pas de la raclée que je t'ai mise la dernière fois ?
- Je n'étais pas bien ce jour-là.
Je me mis à rire.
Alors que le jeu démarrait, mon téléphone sonna.
- Allô ?
- Liam, c'est Niel !
A sa voix, je savais déjà qu'il m'annoncerait une mauvaise nouvelle.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top