CHAPITRE 7 : LE PASSÉ DE LA FAMILLE

"Légende" :

Italique : pensées du personnage principal.

N.D.A. : (Note De l'Auteur) Info supplémentaire sur un mot (définition ou explication).

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-- Ah, tu n'es plus ralenti ?

-- Mais j'en ai rien à faire de ça ! Tu veux m'adopter ?!

-- Allez s'il te plaaaaaaaaaaît !, la supplai-je à genoux, en lui attrapant le bras.

-- Eh ! Lâche mon bras !

Je ne le lâchais pas.

-- Lâche-le !

-- Mais...

Oui je suis clairement soumis en ce moment même... Mais c'est pour la bonne cause !

-- Tu le lâches ?

-- Bon d'accord, dis-je en lâchant son bras.

-- Allez je m'en vais, je ne veux pas encore me faire tuer par un malade mental !

Elle commença à partir et se fit tout de suite avaler par la masse de monde.

Non, je ne peux pas la laisser partir !

Je me relevai aussitôt et poursuivis la jeune fille. Je poussai les gens devant moi pour tenter de la rattraper. Malheureusement, la foule était bien trop dense et je ne pus la retrouver.

Où est-ce que je peux la trouver ?

Je tournai la tête et par le plus grand des hasards vis la jeune voleuse exercer sa profession sur un homme d'un certain âge. Elle ne mit pas longtemps à prendre ce qu'elle voulait et à repartir chercher sa prochaine victime. Je décidai de la suivre le plus discrètement possible. Après quelques minutes et une dizaine de porte-feuilles, elle s'arrêta enfin dans une ruelle, devant une poubelle. Elle en ouvrit le couvercle et sauta à l'intérieur.

Elle vit dans les ordures ?

Mes yeux commencèrent à me piquer. Je me rapprochai à mon tour de la poubelle et ouvris le couvercle. Ce fut avec surprise que je ne vis pas le fond du conteneur. En effet, il n'y en avait pas !

Serait-ce un accès aux égouts ?

Je me mis dedans et tombai soudainement sur les fesses.

-- Ouch !

-- Ah non ! Tu ne m'as pas suivi quand même ?!

-- Et pourquoi pas ?

Je me levai, dépoussiérai mon short et me mis face à la voleuse. Elle était assise sur une vieille chaise qui menaçait de s'effondrer d'une seconde à l'autre. Tout autour d'elle se trouvait un nombre incalculable de bricoles.

-- Quand vas-tu me lâcher ?

-- Tu ne m'as même pas écouter.

-- Que veux-tu me dire ? Que le monde n'est que cruauté et mesquinerie ? C'est la loi du plus fort et je l'ai remarqué ! J'aurai dû me débarrasser de toi dès le départ.

-- Non ce n'est pas vrai...

-- Peuh ! Même un homme de ton âge est un pédophile !

-- Quoi ?! Et, tu connais ce mot ?

-- Écoute je suis peut-être jeune mais je suis loin d'être innocente !

-- Attend, je t'arrête tout de suite ! Je suis d'accord sur certains points, le monde a ses défauts mais si tu ne regardes que ces points-là tu n'avanceras jamais. Veux-tu vivre pour l'éternité dans les égouts ? Ne veux-tu pas rejoindre une famille ?

-- Ce n'est qu'une stratégie pour que je tombe dans ton piège !

-- Pas du tout. Je t'assure que l'on se ressemble plus que tu ne le crois.

-- Développe.

-- Décidément tu parles comme une adulte, plaisantai-je.

Elle ne changea pas son expression.

-- Bon je reprends : tu n'as pas de famille et moi non plus.

-- As-tu été séparé de tes parents parce que tu t'es fait enlever ?, me lança-t-elle sèchement.

-- Non...

-- Dans ce cas, on ne se ressemble en aucun point.

-- Je... Je suis désolé pour toi. Quant à moi, mes parents... sont spéciaux. Ils ne se sont pas occupés de moi. L'un comme l'autre. J'étais un garçon abandonné par son père et par sa mère. J'ai été recueilli par un orphelinat. Je ne peux pas dire que les années passées là-bas étaient horribles mais l'idée d'avoir une famille me tourmentait constamment. C'est ainsi que j'en suis venu à une conclusion : donner ce que je n'ai pas reçu à un enfant.

-- Et je suis censée être cet enfant ?

-- Apparemment...

Les larmes coulèrent le long de mes joues et atterrirent sur mon T-shirt.

-- Bien joué le coup des larmes mais elles ne seront pas suffisantes.

-- Ces larmes sont sincères sache-le...

Aucun de nous deux n'ajouta quoi que ce soit.

-- Comme quoi, nous n'avons pas eu une enfance facile tous les deux, déclarai-je enfin avec un sourire malgré les larmes.

-- ...

-- Tu dois savoir ce qu'est un coup de foudre. Eh bien c'est ce que j'ai ressenti quand je t'ai entendu dire que tu n'avais pas de parents à l'exception que c'était un amour... paternel si je peux me permettre.

Elle ne répondit pas et remonta à la surface à l'aide d'une échelle.

J'ai dit quelque chose de mal ?

Je m'assis alors sur sa chaise et elle se brisa aussitôt.

-- C'est pas comme ça qu'elle va accepter.

Quelques minutes plus tard, je l'entendis revenir et je me relevai.

-- Oh la chaise s'est cassée ?, demanda la voleuse impassible.

-- Euh oui je m'excuse...

-- Cela ne fait rien, elle est ici depuis que je suis arrivée.

-- Et tu es ici depuis longtemps ?

-- J'ai dix ans et je suis ici depuis que j'ai cinq ans.

Elle semble plus ouverte au dialogue. Aurai-je réussi à percer ce cœur de pierre ?

-- Tu as passé la moitié de ta vie dans les égouts ?

-- Ouais. Je me suis nourrie grâce à mes vols.

-- Et l'argent ?

-- L'argent m'aide à me sentir honnête en faisant mes propres achats...

-- C'est...

-- Ridicule je sais, me coupa-t-elle.

-- J'allais plutôt dire touchant.

Je lui fis alors un grand sourire malgré les larmes sur mon visage.

-- Tu es adulte je me trompe ?

-- Oh je n'ai que dix-neuf ans.

-- Alors pourquoi montres-tu autant tes sentiments ?

-- Tu considères qu'en grandissant on ne peut pas montrer nos sentiments ?

-- Les gens ici sont tous... neutres.

-- Mais tu es dans un marché aussi, riai-je. Ce n'est pas ici que tu verras des gens s'amuser.

-- Tu te moques de moi...

-- Oui mais c'est pour rire. Écoute, pour une raison que j'ignore, je tiens beaucoup à toi. Rien que le fait de te parler me serre le cœur.

-- Tu es très étrange, déclara-t-elle en me scrutant.

-- Et toi non plus tu ne montres pas tes sentiments, lançai-je.

-- J'ai de bonnes raisons je te rappelle !

-- Et moi alors ? Je n'ai pas de bonnes raison de montrer les miens ?

Elle ne répondit, sûrement car elle savait que j'avais raison.

-- Tu m'amuses beaucoup. Tu dis connaître la vie mais sans vouloir te vexer tu n'en as vu qu'une infime partie. La vie, c'est de bons comme de mauvais moments mais la vie ce n'est pas nous contre le reste du monde. La vie, c'est une longue histoire que tu vis aux côtés d'autres personnes. Certaines seront mauvaises tandis que d'autres te suivront pendant tout ce récit.

J'éclatai alors en sanglots.

-- Si une chose t'unis avec ces bonnes personne c'est bien l'amour, la famille. Ne tente pas d'affronter les difficultés sans elle. Nous sommes tous les deux dans ce cas alors... Pourquoi est-ce qu'on ne se serrerait pas les coudes ?

Je crois que je n'ai jamais autant vidé mon sac sur ce sujet.

-- Le problème, c'est que j'ai peur, m'avoua-t-elle.

-- Peur de moi ?

-- Pas que.

Quel compliment...

-- C'est surtout de l'inconnu.

-- Tu veux avancer c'est ça ? Tu veux débloquer la suite de l'histoire ?

-- Je crois que c'est ça...

Soudainement, je me rassis et lui demandai de faire de même, ce qu'elle fit.

-- Raconte-moi la tragédie dont tu as été victime.

-- Quoi ?!

-- Tu veux avancer je me trompe ? Alors ressasse une dernière fois le passé, puis dis-lui adieu pour accueillir le futur. Je suis d'accord sur le fait que le passé fait de nous ce que nous sommes mais le tien est bien trop lourd pour ton âge. Alors je te conseille de recommencer à zéro.

Elle prit une profonde inspiration et débuta son récit.

~~~ FLASHBACK ~~~

Cinq ans plus tôt :

N.D.A. : Je vous rappelle que la fille a 5 ans à ce moment-là.

-- Chérie ? Tu sais où j'ai posé ma cravate ?

-- Je n'en ai aucune idée. Regarde dans le salon.

L'homme suivit le conseil et alla dans la pièce.

-- Non elle n'est pas là... Ah, je crois que quelqu'un d'autre l'a trouvée par contre, dit-il en regardant une petite fille.

Il la prit dans ses bras et la fit tournoyer avant de la reposer sur le canapé et de la chatouiller.

-- Alors comme ça on vole ma cravate chipie ?, demanda le père.

-- Pardon papa, dit-elle.

-- Mais ce n'est rien, ria-t-il en mettant la cravate. Au fait, j'adore ta robe !

-- Merci, lança-t-elle avec un grand sourire.

-- Allez dépêchez-vous vous deux, on ne traîne pas.

Le père et la fille coururent vers la porte.

-- Preum's !, s'écrièrent-ils en même temps.

-- Mon cœur... Tu ne vas pas partir sans ton pantalon quand même ?

-- Ah mince, c'est vrai que ça va moins le faire avec cette tenue.

Il repartit dans sa chambre mettre de quoi compléter son costume.

-- Ok problème à bord ! Pas de pantalon.

-- Papa va partir sans pantalon !, s'exclama la petite fille en riant.

-- Et alors ? Les gens dans la rue vont me trouver très sexy en caleçon.

-- Ne dis pas de bêtise, soupira la mère.

-- On serait jalouse ?

-- Bien sûr, je partage mon homme avec personne, dit-elle en embrassant son mari.

-- Beurk !, fit aussitôt la petite fille.

-- Oh n'en fais pas tout un fromage Ophélie. Toi aussi un jour tu rencontrera quelqu'un que tu aimeras de tout ton cœur, affirma la mère.

-- Mais je vous aime déjà tous les deux.

Les parents rièrent devant l'incompréhension de leur fille.

-- Tu comprendras en grandissant.

Ils embrassèrent chacun à leur tour l'enfant.

-- Bon c'est pas que je suis pas à l'aise dans cette tenue mais il faut que je me trouve un bas moi.

Le père fouilla dans toute la maison tandis que les deux filles jouèrent ensemble pour patienter. Soudain, il s'écria "J'en ai un !" ce qui fit rire la fillette. Une fois toute la famille prête, ils sortirent enfin de la maison.

-- Est-ce qu'on peut aller à pied chez mamie ?, demanda l'enfant.

-- C'est ce que ton père et moi comptions faire.

Ils marchèrent alors en direction de la maison des grands-parents paternels, il lui rappela l'unique consigne :

-- Tu ne fais pas de bêtises chez mamie et papi n'est-ce pas Ophélie ? Maman et moi te faisons confiance.

-- Oui papa.

-- Nous devons aller à une réunion importante, expliqua la mère. Nous viendrons te récupérer dans deux heures.

-- D'accord.

Quelque chose ou quelqu'un attira alors le regard de la petite fille.

-- Maman ?

-- Oui qu'est-ce qu'il y a ?

-- Tu peux me lâcher la main ?

-- Euh... Si tu veux mais fais attention à ne pas tomber. Ce serait dommage d'abîmer cette belle robe.

-- Oui ne t'inquiète pas.

Alors que les deux mariés parlèrent de leur travail, la petite fille s'éloigna silencieusement de ses parents. Elle traversa la route et manqua de se faire renverser avant de rejoindre l'autre trottoir. La voiture klaxonna plusieurs fois. La petite fille n'y fit pas attention contrairement à ses parents. Affolés de voir leur fille de l'autre côté de la route, ils décidèrent de traverser mais le trafic s'était intensifié. Ils étaient dans l'incapacité de la rejoindre. Le cauchemar commença réellement lorsqu'ils virent leur enfant monter dans la voiture d'un inconnu avec des bonbons dans les mains. L'homme ferma tranquillement la portière arrière. Les parents de la fille, à la fois effrayés et enragés commencèrent à traverser la route, zigzaguant entre les voitures et passant au-dessus des capots de celles-ci.

-- Ophélie ! Ophélie !, crièrent-ils.

Leur fille entendant de faibles cris tourna la tête et vit ses parents traverser dangereusement la route. Elle voulut sortir afin de les rejoindre mais elle ne pouvait pas : la portière était fermée. Au même moment, la voiture démarra et partit à une vitesse folle. Les parents tentèrent de la rattraper, en vain.

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Voilà maintenant une bonne heure que la voiture roulait sur l'autoroute. La petite fille pleurait à chaudes larmes, sous les insultes répétées de l'homme. Elle regarda par la fenêtre mais le verre teinté ne la laissa entrevoir qu'unpaysage flou.

-- Je veux rentrer chez moi !!

-- Ça te dérange si ce n'est pas plutôt moi qui rentre chez toi ?

Elle ne comprit rien à l'allusion qu'il faisait mais continua à hurler.

-- OUIIIIIIIIIIN !!!

-- Ferme-la !!

-- Je veux voir papa et maman !!

L'homme s'arrêta d'un coup, manquant de créer un bel accident.

-- Écoute un peu ! Papa et maman ne sont plus là donc t'arrête de gueuler !

Il reprit la route pendant quelques minutes puis s'arrêta une seconde fois à une station de pique-nique déserte.

-- Bon je vais aux chiottes et tu viens avec moi !

N'ayant jamais entendu ce mot, elle était complètement perdue. Alors que le monstre la prit par la main pour l'emmener avec lui aux toilettes, elle se débatit tant bien que de mal.

-- Une station déserte, quel agréable hasard ! On va passer aux choses sérieuses ma petite.

Au ton de sa voix, elle s'affola et arracha son bras de l'étreinte de l'homme. Elle courut le plus vite qu'elle put, poursuivie. Elle décida de passer en-dessous d'une barrière menant à un champ. Le passage était trop petit pour le "monstre" et les voici alors séparés.

-- Reviens ici tout de suite ! Je... J'ai encore des bonbons.

-- J'en veux pas de tes bonbons pourris !, rétorqua-t-elle en tirant la langue.

-- Si tu t'enfuis, tu vas mourir affamée. Avec moi, tu auras une maison, à manger et j'ai même un chien.

Elle décida alors de répéter une expression que ses parents disaient mais que, elle, ne devait pas dire :

-- Tu peux te mettre ça où je pense !, s'exclama-t-elle avant de partir en courant.

Elle courut dans le champ, seule. Il n'y avait pas un animal. Quelquefois, elle se retournait afin de voir si elle était loin de la station. Elle traversa ensuite une forêt, où elle tomba plusieurs fois à cause des racines. Sa robe se déchira de nombreuses fois et finit par ne ressembler qu'à un simple bout de tissu. Elle était couverte de boue, de la tête aux pieds mais ne s'arrêtait pas pour autant de courir. Lorsqu'elle atteignit le sommet d'une colline, elle vit au loin une ville et se dirigea alors vers celle-ci. Elle espérait de tout son cœur retrouver là-bas ses parents.

-- Papa ! Maman !

Elle fut interpellée par un vieux fermier alors qu'elle dévalait la colline.

-- Alors petite, que fais-tu ici ? Tu es perdue ? Je vais t'aider à retrouver tes parents si tu veux, proposa-t-il avec un sourire honnête.

Dorénavant traumatisée, elle reprit sa course. Lorsqu'elle arriva enfin à la ville, elle fut terrorisée par la foule. Elle continua à se déplacer, sans but. Plusieurs fois, des hommes et des femmes lui demandèrent où étaient ses parents. À ce moindre mot, elle s'enfuyait en pleurant. Elle avait parcouru plusieurs kilomètres et elle était épuisée. Si bien que lorsqu'elle entra dans une ruelle sombre, elle marcha lentement et finit par ramper. Inquiétée par l'ambiance dont ce lieu était imprégné, elle trouva plus rassurant de passer dans une bouche dégoût. Elle descendit une échelle et atterit dans un espace vide. On entendait un court d'eau passer et quelques cris de rongeurs. Elle vit alors une chaise un peu trop haute pour elle qui ne semblait plus toute jeune.

-- Elle va se casser...

Préférant dormir sur une vieille chaise que sur un sol mouillé et crade, elle rassembla le reste d'énergie qu'elle avait, monta difficilement sur l'assise et s'endormit aussitôt.

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Ophélie ouvrit lentement les yeux et fut surprise lorsqu'elle vit des rats tout près d'elle. Elle descendit alors de la chaise, marcha vers l'échelle et remonta à la surface. La première chose qu'elle vit fut un énorme marché. Elle s'approcha lentement, apeurée par une telle influence. Il y avait de nombreux aliments, quels qu'ils soient mais également de beaux vêtements. À pas de loup, elle s'avança vers un stand de fruits et, sans qu'on ne la voit, prit une pomme. Puis s'ensuit un nombre incalculable de vols.

~~~ FIN DU FLASHBACK ~~~

-- Quelle triste histoire...

-- Je m'en veux tellement d'être partie, avoua-t-elle avant de pleurer.

-- Je m'excuse, lançai-je.

-- Pourquoi ?

-- Je pensais que raconter une dernière fois cet évènement t'aiderait mais je crois que je n'ai fait qu'empirer la situation.

-- Non, pas du tout. Au contraire même, je me sens bien maintenant.

Elle se jeta alors dans mes bras.

-- J'accepte.

Je la regardai comme un parent regarderait son enfant.

-- Je suis content que tu sois d'accord... Ophélie.

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Nous montâmes par l'échelle, sortîmes de la poubelle et je refermai le couvercle.

-- Je vais te présenter à mes amis, déclarai-je le visage encore trempé de mes larmes.

-- D'accord, répondit-elle dans le même état que moi.

-- D'ailleurs, pourquoi étais-tu remontée à la surface tout à l'heure ?

-- Je voulais réfléchir seule. Je voulais être sûre que je pouvais te faire confiance.

-- Et tu regrettes ton choix ?

-- Pour l'instant, non, dit-elle en souriant.

Nous traversâmes alors le marché sous les regards intrigués des gens. Ils voyaient sûrement un jeune adulte et sa sœur, mais nous, nous vîmes une père et sa fille.
Nous retrouvâmes mes amis, assis à un stand de glaces.

-- Je ne te retrouvais pas !, s'exclama Eina. Je suis heureuse de te revoir.

-- On avait peur pour toi mec !, affirma Neven.

-- Qui est cette fillette ?, demanda Val'.

-- Mais !, fit Eina, reconnaissant la petite fille.

Je fis un grand sourire avant de déclarer :

-- Val', Eina, Neven, je vous présente Ophélie, ma fille.

-- Quoi ?!, s'exclamèrent-ils en chœur.

2899 mots

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Ainsi se termine un chapitre qui est à la fois touchant et... un peu glauque c'est vrai. J'espère ne pas vous avoir dégoûtés avec ce flashback ^^' mais je trouve que dire les choses cash rendent l'histoire plus réelle.
Le chapitre finit bien pourtant XD
Notre héros s'attribue une grande responsabilité et que vont dire ses amis face à ça ?

Dans le chapitre 8, on se focalisera surtout sur la relation entre le héros et Ophélie. Le QG se fera également attaqué mais rien de grave...pour l'instant ;)

Publié le 14/12/2019

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