CHAPITRE 3 : L'HOMME TOUT FEU TOUT FLAMME

"Légende" :

Italique : pensées du personnage principal, souvent adressées au lecteur.

N.D.A. : (Note De l'Auteur) Info supplémentaire sur un mot (définition ou explication).

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Alertés, nous partîmes rattraper le pyromane. Nous descendîmes du point d'observation le plus vite que l'on pouvait. Nous courûmes dans la forêt, zigzaguant entre les arbres brûlés. Sur le chemin, nous rencontrâmes plusieurs Cœurs Nocifs, dont nous nous en débarassâmes sans souci. Étrangement, plus on avançait, plus j'avais l'impression de m'éloigner de notre objectif : je crois que nous sommes perdus.
Tôn qui était parti en éclaireur revint, détendu.

-- Alors j'ai deux mauvaises nouvelles, vous voulez laquelle d'abord ?

-- Tu es au courant que cela ne change rien, fit remarquer Arbalèta.

-- Ne casse pas mon plaisir. Bref, la première, c'est que ça grouille de Cœurs Nocifs peu importe où on est et la deuxième...

-- On est perdu ?, demandai-je.

-- Non, la deuxième c'est que... J'ai quelqu'un à mes trousses.

Soudain, on entendit les pas de quelqu'un qui se rapprochait de nous.

-- Fuyez !, s'exclama Tôn avant de partir en furie.

Pas si détendu que ça finalement.

Nous n'avons eu le temps de nous déplacer qu'un homme d'une quarantaine d'année nous pointa avec un pistolet.

-- Pas un geste Renaissangs de merde !!

Nous obéîmes.

-- Qui je flingue en premier ?!

Nous restâmes silencieux.

-- Ok alors c'est toi que je vais flinguer !!, hurla-t-il en me pointant.

Sérieusement ?! Ça fait la deuxième fois aujourd'hui qu'on veut me tuer ! Le monde est en train de s'acharner ou quoi ?

-- Tu vas avoir la mort que tu mérites erreur du monde !!

-- Ah oui quand même..., chuchotai-je.

-- Qu'as-tu dis ?!

-- Ah oui quand même !

-- Tu oses me provoquer ?! Mais va te faire foutre !!

Il appuya sur la détente et la balle partit. Heureusement que j'avais prévu cela et j'étais déjà prêt à faire apparaître un miroir, ce que je fis. La balle entra dans le miroir et je le refermai aussitôt. Je le rouvris tout de suite après pour en faire sortir un rocher qui roula jusqu'à lui et enfin l'écrasa contre un arbre.
Tout le monde se détendit.

-- Quelqu'un le connaît ?, demandai-je.

-- J'ai entendu qu'un homme enchaînait les meurtres de Renaissang. Étrangement, il ne vise pas que les Cœurs Nocifs comme vous avez pu le remarquer, déclara Adélia.

Prudemment, je m'approchai de l'homme. Tout à coup, il ouvrit ses yeux et commença à m'insulter pendant une minute en essayant de s'échapper de ce rocher.

-- ... Vous avez fini ?, questionnai-je en levant un sourcil.

-- Vous êtes vraiment des connards les Renaissangs !!

-- ... Qu'est-ce qu'on en fait ?, demanda Adélia.

-- On le tue !, s'exclama Arbalèta. Si on ne le fait pas, si lui qui nous tuera.

-- Elle marque un point, fis-je remarquer.

Soudain, Tôn revint.

-- Il y en a d'autres qui arrivent !

Nous n'avons eu le temps de recevoir l'information que des Cœurs Nocifs étaient déjà là. Une fois de plus, nous ne mîmes pas beaucoup de temps à s'occuper des plus faibles. Le plus dur vint quand un homme de plus de deux mètres arriva. A peine nous a-t-il vu qu'il tenta de nous balayer avec son bras.

-- Laissez-le moi !, s'exclama Adélia.

La scientifique s'approcha de lui et vida un flacon sur l'une de ses chaussures et y ajouta une poudre rouge. Quelques secondes s'écoulèrent avant que le géant hurle de douleur. Son pied était en train de se dissoudre.

-- Je te comprend pas !, m'exclamai-je. C'est horrible !

-- Aux grands maux, les grands remèdes.

-- Ok je suis d'accord mais là... C'est extrême !

Oui, information que j'ai omis de dire, extrême est le second prénom d'Adélia. Elle ne peut s'empêcher d'utiliser des méthodes trop dangereuses... Je ne la comprendrai jamais sur ce point.

Le géant tomba raide sur le sol car il perdit l'équilibre et ne bougea d'un pouce.

-- ... J'espère que ton enfant ne subit pas les mêmes punitions.

-- Tout de suite les grands mots...

Après cette démonstration scientifique, nous continuâmes notre chemin. Nous marchâmes seulement quelques mètres avant de nous rappeler que nous avions un tueur en série écrasé par un rocher et un géant colossal dont nous n'avions même pas vérifié s'il était mort ou non. Par sécurité, nous retournâmes là où le cadavre du géant devait se trouver. Il DEVAIT se trouver là !! Tout comme l'homme aux pistolets !

-- Il n'y a absolument personne !, m'exclamai-je, alors que je m'adossais contre un arbre.

Mes amis me regardèrent avec de grands yeux.

-- Qu'est-ce qu'il y a ?

Tôn pointa derrière moi. Intrigué, j'avançai de quelques pas et me retournai. Que fut ma stupeur lorsque j'aperçus que je m'étais adossé contre le géant. Il me poussa aisément et me fit tomber sur le dos. Arbalèta me vengea en tirant sur le géant, il fut blesser au bras gauche.

-- Touché !

Tôn prit le relais et donna deux coups rapides au pied qui avait été aspergé d'acide. Le géant lâcha un hurlement avant de repousser Tôn. Il désarma ensuite Arbalèta et s'avança vers Adélia qui cherchait un moyen de se défendre dans ses bocaux. Il était alors tout près d'elle et leva son poing. Avant qu'Adélia ne pu bouger le géant baissa la tête et regarda une tâche rouge qui se répandait au niveau de son ventre. Il tomba en avant et manqua d'écraser la scientifique. Derrière lui se trouvait l'homme au pistolet, son arme pointant vers le corps inerte du géant.

-- C'est bien parce que c'est moi qui doit vous tuer que j'ai fais ça !

-- Merci ?, fit Adélia.

-- Allez fainéants de Renaissangs ! On s'occupe des Cœurs Nocifs et après je m'occupe de vous.

Une alliance plutôt risquée à mon avis mais si nous voulons rester en vie nous n'avons pas le choix.

Nous acceptâmes l'idée de s'allier et nous dépêchâmes de retrouver Lyvia. Nous reprenions alors notre routine : faire tomber quelques Cœurs Nocifs au passage.

-- Au fait, commençai-je, comment doit-on t'appeler ?

-- Pistolero suffira largement !

-- Ok..., répondis-je en me faisant tout petit.

Je me tourna vers mon ami.

-- Tôn, il me fait flipper celui-là. Il me rappelle Arbalèta quand elle est de mauvaise humeur.

-- Pourquoi elle peut ne pas être de mauvais humeur ?!

-- ... Comme tout être humain...

-- C'est une humaine ?!

-- ...

-- Je te fais marcher !

Décidément, on peut pas être balèze et avoir toute sa tête. Seul peut-être Val' est balèze et intelligent... C'est ça que j'adore avec eux ! Ils sont aussi attachants que des ours en peluche ! Ok j'avoue que la comparaison est étrange.

Mes pensées positives furent chassées quand nous arrivâmes dans une "clairière" avec le sol recouvert de pierres. A l'autre bout se trouvaient l'homme de feu et Lyvia. Il avait carbonisé tous les arbres, les avaient abattu et s'était assis sur eux, avec notre amie à ses côtés. Alors que nous voulions faire un pas, nous fûmes attaqué par derrière. Arbalèta et moi fûmes rapidement maîtrisés et envoyé dans une cage.

-- Encore une fois...

J'étais exaspéré par moi-même.

-- C'est clair, confirma la pro de l'arbalète.

Les autres avaient pu éviter de se faire attraper. Adélia s'était cachée derrière les restes d'un arbre en train de préparer je-ne-sais-quel mélange. Tôn lui, courait partout pour se débarrasser des Cœurs Nocifs. Quant à Pistolero, il s'amusait à les tuer. Alors que j'étais dans la cage, je me rappelai que j'avais une épingle à cheveux dans l'une des poches de mon short. Je la sortis et tenta de crocheter la serrure.

-- Tu n'y arrivera pas, déclara Arbalèta.

-- Pourquoi ça ?, demandai-je alors que je commençais à m'énerver contre la serrure.

-- Es-tu une jeune femme d'un thriller qui tente de s'évader de la planque d'un groupe de complotistes ?

-- Non...

-- Alors dans ce cas, IM-PO-SSIBLE que tu crochètes cette serrure.

-- Et toi alors tu peux, tu es bien une femme !

-- Toutes les conditions ne sont pas remplies : Nous ne sommes pas dans un thriller.

-- Pff...

Soudain, je vis Adélia s'approcher à pas de loup vers la cage.

-- Je vais vous sortir de là, annonça-t-elle en nous montrant un bocal contenant un liquide noir.

-- Un autre acide ?

-- Oui, maintenant reculez...

-- C'est dangereux, la coupai-je. On connaît la chanson.

Arbalèta et moi reculâmes pour laisser faire la scientifique. Cette dernière versa quelques gouttes du liquide et les barreaux fondirent aussitôt.

-- Qui peut te laisser avec des produits pareils ?, demandai-je à Adélia.

Elle me répondit avec un haussement d'épaule. Nous sortîmes de la cage et rejoignîmes aider Tôn et Pistolero.

-- Ça va ?, demandai-je.

-- Pistolero s'en donne à coeur joie, informa Tôn.

Puis, un Cœur Nocif fut toucher par un carreau. Nous nous retournâmes et vîmes Arbalèta avec un sourire malicieux.

-- Ils se sont bien trouvés tous les deux..., fis-je remarquer.

-- Je vais pas te laisser tous ces Cœurs Nocifs !

-- Voyons ça, dit-il en tirant sur un ennemi.

-- Il vaut mieux s'éloigner, proposa Adélia.

Ainsi, elle, Tôn et moi partîmes nous occuper de l'homme de feu.

-- Heureusement que nous avons toutes ces pierres comme munitions, elles seront largement suffisante pour nous débarrasser de lui.

-- Mais elles sont également à notre désavantage, affirma Adélia

-- Pourquoi ?

-- Si les pierres entrent en contact avec une très forte chaleur, elles risquent d'exploser. De plus, tant que Lyvia est avec lui, ces pierres ne nous servent à rien.

-- Il faut d'abord sauver Lyvia alors !

-- Une idée pour la sortir de là ?, questionna Adélia.

-- Aucune idée, lançai-je.

Nous n'eûmes besoin de réfléchir plus longtemps puisque Val' sortit de nulle part, traversa la clairière en courant et se jeta sur l'homme de feu armé d'un énorme bout de bois. Il lui donna un coup à la tête alors que l'homme de feu commençai à peine à s'enflammer. Lyvia pu alors s'échapper et se mit à nos côtés.

-- Tu n'as rien ?, s'inquiéta Adélia.

-- Non c'est bon je vais bien.

Val' revint vers nous, la hache de Lyvia à la main.

-- Je l'ai retrouvé par hasard, expliqua-t-il.

-- Merci beaucoup !, s'exclama-t-elle avec une voix de rêveuse.

-- Je crois qu'elle a changé de cible, me souffla Tôn.

J'acquiesçai. Alors que Lyvia était sur le point de l'enlasser, elle s'exclama :

-- Ton T-shirt brûle Valentin !

En effet, une flamme se propageait rapidement sur son T-shirt. Val' décida alors de l'enlever.

-- ... J-je... T-tu.. B-beau... M-mus...Cle...

Voici les derniers mots de Lyvia avant de se faire rattraper par son prince charmant alors qu'elle était en train de tomber.

-- J'en connais une autre qui aurait eu la même réaction, me souffla Tôn.

Je me retins d'éclater de rire. Malheureusement, la bonne ambiance fut rapidement ruinée par l'homme de feu qui reprit ses esprits.

-- Que fait-on de lui ?, demanda Tôn.

Mes yeux s'étincellèrent. Je pris une grande inspiration et lança :

-- Si nous voulons éliminer ce Renaissang, ce sera Arbalèta ou Pistolero qui s'en chargeront. Les coups ne serviront à rien et Lyvia n'est pas en état de se battre.

Nous la regardâmes, elle avait un immense sourire dessiné sur son visage.

-- Enfin bref, Val', va aider Arbalèta et Pistolero.

Il s'exécuta.

-- Adélia, peux-tu faire un produit qui résiste au feu ?

Elle hocha la tête et partit se mettre dans un coin pour travailler.

-- Tôn, toi tu vas distraire l'homme de feu.

-- Distraire est mon second pouvoir !, s'exclama-t-il avant de partir comme une fusée.

Il ne reste plus que moi... Qu'est-ce que je peux faire ?

Je regardai autour de moi en cherchant quoi faire.

Le comble !

C'est alors que Val' revint vers moi.

-- Euh... Y a un petit souci...

Il pointa Arbalèta et Pistolero en train de se disputer.

-- Ils pensent tous les deux qu'ils ont la plus grande précision.

-- Tu peux essayer de cesser cette dispute ? Et aussi si tu pouvais leur dire qu'on aurait besoin de leur talent ?

-- Je vais voir ce que je peux faire !, dit-il avant de repartir.

Ce fut ensuite au tour d'Adélia de revenir vers moi.

-- C'est bon, le produit est terminé !

-- Super ! Il faudrait le donner à Val'.

-- J'y vais.

Tout roulait comme sur des roulettes. Tôn fait un parfait appât, Adélia et ses connaissances nous ont bien servies et Val' s'est vite débarrassé des Cœurs Nocifs. Seul point noir dans tout ça, Arbalèta et Pistolero. Je les regardai, toujours en train de se chamailler.

-- Valentin !, criai-je. Prend le produit et tente d'immobiliser l'homme de feu ! Adélia propose aux deux un concours de tir sur lui.

Chacun m'obéit. Grâce au produit anti-feu d'Adélia, Valentin pu stopper le pyromane. Tôn en profitait pour lui donner quelques coups mais arrêta lorsque l'homme s'enflamma. Adélia essaya tant bien que de mal à en placer une dans la discussion mouvementée.

-- Bon, le faire mourir sous les coups n'est pas la meilleure idée et ceux qui sont armés préfèrent se chamailler. Dans ce cas, c'est à moi de m'en charger !

Je me mis face à l'homme de feu et ouvris un miroir. Lentement, la pointe de la balle dont Pistolero voulait se servit pour me tuer en sortit à moitié. Tôn arrêta de donner des coups.

-- Valentin fais attention, prévins-je et il se décala légèrement mais toujours en train d'immobiliser le pyromane.

Je n'ai plus qu'à faire sortir entièrement la balle... Un simple geste...

"Je veux le revoir."

Cette voix... Cette mère désespérée, qui n'attend qu'à revoir son fils...

Ma tête semblait se compresser.

Je... Je ne peux pas !

Soudain, Arbalèta et Pistolero s'exclamèrent :

-- Je le tuerai !

-- Ce sera moi, Renaissang de merde !

Ainsi, ils tirèrent en même temps sur l'homme de feu. Aussitôt, j'ouvris un second miroir en plus du premier, pour aspirer le carreau et la balle juste à temps.
Le temps semblait s'être arrêté. Plus personne ne bougea, pas même l'homme de feu. Finalement, ce fut moi qui "bougea" en premier : je m'écroulai. Tout le monde se regroupa autour de moi. Seuls Pistolero et Arbalèta restèrent dans leur coin toujours en train de se disputer.
Avoir la capacité de créer des miroirs est vraiment cool mais si je décide d'en ouvrir deux en même temps, je suis alors atteint d'une très grosse fatigue, courte mais conséquente.

-- Qu'est-ce qu'on doit faire ?, me demanda Val'.

J'étais incapable de lui répondre. Alors, difficilement je lui fis signe "temps mort".

-- On doit arrêter ? Si on le laisse là, il va tout crâmer !

-- Et si on l'emprisonnait ?, proposa Adélia.

-- Une solution non-extrême alors ?, taquina Tôn.

-- Oh ça va, on a pas le temps pour ça !

Je tapa doucement sur le tibia de Val'.

-- Oui ?

Je lui mima un rectangle avant de me pointer.

-- Avec un miroir ?

J'acquiscai.

-- Mais oui bien sûr ! Mais... Tu en es capable ?

Moi-même je n'en ai aucune idée.

Je commençai à me lever. Je me mis sur les genoux, appuyé sur mes mains. Puis, je releva mon dos et fis face au pyromane. Celui-ci s'était entièrement enflammé et me fixait avec un regard noir.

-- Val'... Tu l'attaqueras... par derrière.

Je rassemblai le peu de force qu'il me restait tandis que l'homme de feu s'approchait de moi. Il se rapprocha de moi, le poing enflammé. Une fois qu'il fut assez proche, il leva son poing et me frappa... Ou plutôt, il frappa mon miroir. Sa main était entrée dans le miroir. Derrière lui, Val' apparut et lui flanqua un coup de poing dans le dos. L'homme de feu tomba en avant et fut absorbé par le miroir que je fermai aussitôt. Ce fut ensuite un silence de mort.

-- On va rester silencieux encore combien de temps ?, demanda Adélia.

-- Ouais on a réussi !!, s'écria Tôn en courant partout avant de s'arrêter net. C'est bon comme ça ?

-- Tu te moques de moi hein ?

-- ... Nooooooooooon.

-- Euh excusez-moi de casser votre délire mais on devrait peut-être se mettre sur le chemin du retour.

Mes forces me revinrent rapidement et je pu me lever.

-- Je suis fier de nous ! On forme une super équipe !

-- Ouais c'est vrai !, confirma Val'.

-- J'ai hâte de faire d'autres missions avec vous !, s'exclama Tôn.

-- Pas sûr puisque je vais tous vous buter.

-- Ah ah elle est pas mal cette blague Arbalèta.

Elle a enfin décidé de se lâcher un petit peu.

-- Mais... Je n'ai pas parlé...

-- Quoi ?

Par automatisme, on se tourna vers Pistolero, qui nous pointait avec son arme.

-- S'en est fini de vous, déclara-t-il avant de tirer en direction de Val'.

La balle fut arrêtée par la hache de Lyvia.

-- Personne, j'ai bien dit personne ne touche à Valentin !!

Nous fûment surpris de la revoir aussi vite en forme et nous la regardâmes se précipiter sur Pistolero et lever sa hache au niveau du crâne de ce dernier.

2722 mots.

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Enfin, le pyromane est neutralisé. Mais-
Oh purée ! Lyvia et sa hache ne rigolent pas ! J'aimerai pas être Pistolero surtout à ce moment de l'histoire XD
Va-t-il en sortir vivant ?

Si vous avez des propositions à me faire pour la suite de l'histoire peu importe l'idée, écrivez-moi en message privé (pour garder le suspense pour les autres ;)

Merci à Harmenia pour m'avoir aider à corriger mes précédents chapitres ;)

Publié le 02/11/2019

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