CHAPITRE 23 : QUI EST-ELLE ?

Voilà trois mois que nous sommes au courant pour l'élite des Renaissangs. Depuis, le nombre de missions a été fortement réduit. Seuls les plus forts peuvent partir en mission. Certains ont d'ailleurs été envoyés pour faire de la reconnaissance mais la plupart n'est jamais revenue.

-- Eh ! lança Tôn. Tu viens ? On t'attend dans la cantine.

-- Oui j'arrive. Laisse-moi le temps de m'habiller.

Je sautai de mon lit et enfilai rapidement un short et un T-shirt. Je quittai la chambre et partis rejoindre les autres. Ils étaient tous là sauf Val', Eina et Adélia. Cette dernière venait faire un coucou de temps en temps mais elle est souvent occupée.

-- Salut ! dis-je en me posant sur la chaise vide.

-- T'en a mis du temps ! Tu faisais encore tes réflexions philosophiques, se moqua Camryn.

-- Ferme-la tu veux bien. Et oui, je pensais.

-- À quoi ? demanda Thélio. À Katrielle ? Au fait, ça va avec elle ?

-- Ça va super. Notre couple se porte très bien ! Merci de demander.

-- Vous vous envoyez toujours autant en l'air ? ria Armand.

-- Très drôle...

-- Et elle croit toujours que tu es un militaire ? questionna Lyvia.

-- Oui..., confirmai-je en jetant un regard noir à mon meilleur ami qui se marrait bien. En fait, je doute que si je lui dis la vérité, elle ne m'aime plus.

-- Si elle ne t'aime pas pour ce que tu es, c'est que ce n'est pas la bonne, déclara Neven.

-- Quoi ? s'exclamâmes-nous en chœur.

-- Bah quoi ? J'ai lu ça dans un bouquin et le contexte de l'histoire était similaire.

-- Ouf ! J'ai cru que ça venait de toi, souffla Tôn.

-- Mais tu as quand même raison ! déclarai-je. Je vais lui dire la vérité. Et tout de suite !

Je me levai de ma chaise et partis en direction de la porte d'entrée du QG.

-- Attend ! fit Tôn.

-- Oui ?

-- Tu ne manges pas le pain au chocolat qu'on t'a laissé ?

-- Non c'est bon, tu peux le manger.

Je me dirigeai donc vers la sortie quand le secrétaire me barra la route.

-- Vous ne pouvez pas quitter le QG sans une autorisation du patron.

-- Ah oui c'est vrai... Il est occupé en ce moment ?

-- Oui.

-- Ah... Bah, je vais rester là en attendant.

-- Je ne peux pas vous laisser ici.

-- Oh... Oh ! m'écriai-je. Là-bas !

-- Qu'il y a-t-il ?

Je profitai alors de la diversion pour sortir du QG.

-- Ah ah ! Qui aurait cru que ça puisse vraiment fonctionner cette méthode ?

Je courus donc jusqu'à l'auberge, saluai la réceptionniste et montai à l'étage. Je me positionnai devant la porte de l'appartement de Katrielle et m'apprêtai à toquer quand j'entendis des voix. Deux m'étaient inconnues mais la troisième était sans aucun doute celle de ma copine. Malgré tout, je décidai de frapper à la porte.

-- Tu attendais quelqu'un ? demanda une voix venant du logement.

Cette personne ouvrit la porte. C'était un grand homme baraqué.

-- Tu veux quoi ?

-- B-bonjour. En fait, je suis...

Un second homme vint et chuchota à l'oreille du premier.

-- Oh je vois. C'est très intéressant.

-- Qu'est-ce qui est intéressant ? m'inquiétai-je.

Je décalai ma tête afin d'espérer voir ma copine pour qu'elle m'explique ce qu'il se passe.

-- Ah Katrielle tu es là !

-- Oui, comme tu peux le voir, dit-elle froidement.

-- Ça... Ça va ?

-- Plutôt bien.

C'est quoi ce bordel encore ? Et qui sont ces deux montagnes de muscles ?

Soudain, l'un des deux hommes se jeta dans ma direction mais je l'échappai in extremis.

Ça a l'air de chercher la bagarre.

Je décidai donc d'ouvrir un miroir et d'en sortir une hachette.

Espérons que les entraînements avec Lyvia porteront leurs fruits.

Le même homme revint à la charge mais je bloquai son coup avec mon arme. Je répétai mon action plusieurs fois.

-- Quel lâche ! Tu comptes faire autre chose à part te défendre ?

-- Non parce que si j'attaque je vous trancherai les mains.

-- J'aimerai bien voir ça ! se moqua le second.

Il avait raison et j'en étais conscient. J'étais incapable de faire cela. Par conséquent, je rangeai la hachette et plaça mes poings en position de combat.

Je fais le fier en optant pour cette attitude mais je ne dois pas me dégonfler. Je dois montrer que je suis capable de protéger Katrielle. Je ne sais toujours pas ce qu'ils lui veulent alors au cas où !

-- Allez, battons-nous sérieusement minus !

Il repartit à la charge et je répondis par un crochet plutôt maladroit en m'attendant à ressentir une énorme douleur. Pourtant, ce fut mon adversaire qui se plaignit. Sa main était recouverte de brûlures.

Ça refait le coup ? Quel étrange pouvoir...

Le second tenta de venger son camarade mais il reçut les mêmes représailles.

-- Punaise ! Il est plus fort qu'on ne le pensait. Allez, on se tire ! Katrielle, viens toi aussi !

Ma copine s'approcha d'abord de moi sans dire un mot.

-- Rassure-moi je t'en supplie... Que se passe-t-il ?

Elle ne dit toujours rien et rejoigna les deux brutes. En marchant, elle fit un demi-tour et je crus la voir me faire un clin d'œil.

-- Attend !

Trop tard, j'avais beau leur courir après, ils m'avaient vite semé.

-- Katrielle...

+++++++++++++++

-- Et bien ! C'est digne d'un film d'action ça !

-- Tôn, notre vie est un film d'action, corrigea Sylvain.

-- En tout cas, ces gars doivent faire partie d'un gang ou quelque chose du genre, expliqua mon meilleur ami.

-- Moi j'ai entendu parler de tueurs à gages qui traînaient dans le coin, déclara Armand.

-- Ces brutes doivent être l'un d'eux alors, suggéra l'adolescent.

-- Et Katrielle en serait aussi une ? m'exclamai-je. C'est impossible !

-- Mais tu ne sais pas...

-- Le petit a sûrement raison, lança Armand.

-- Ça ne tient pas la route, pourquoi chercherait-elle à me tuer ?

-- Peut-être parce qu'elle ne t'aime pas vraiment, supposa-t-il.

-- N'importe quoi ! Je l'aime et elle m'aime ! Ça se voit ! Notre relation ne peut pas être un mensonge !

-- Tu n'as aucun preuve..., rétorqua Tôn.

-- Ne t'y mets pas toi aussi...

-- Désolé mais ça reste possible.

-- J'ai besoin de prendre l'air !

-- Tu sais, commença Sylvain, on est là pour lutter contre ton déni.

-- Mon déni ? Je ne suis pas dans le déni !

-- C'est la phrase type de quelqu'un qui est en plein dedans, fit remarquer Armand.

-- Je m'en vais ! lâchai-je en claquant la porte de notre chambre.

Et le clin d'œil ! Hein ? Je n'ai pas rêvé ! Elle m'aime vraiment et je le sais, je le ressens !

Alors que je marchais d'un pas énervé, Ruth et Ludwig m'interpellèrent.

-- Vous avez l'air très en colère.

Je leur expliquai donc la situation pour avoir leur point de vue.

-- L'idée qu'elle soit une tueuse à gages n'est pas à exclure.

-- Mais elle pourrait aussi tromper ses camarades, proposa Ludwig.

-- Tu as bien raison, confirma la jeune femme.

-- Vous en pensez quoi alors ?

-- On en sait trop rien. Mais il ne faut pas trop se tracasser pour cela.

-- Elle ne t'a laissé aucun message ? questionna Ruth.

-- Aucun.

-- Sachez au moins que nous sommes là pour vous.

-- C'est gentil à vous. Si ça ne vous dérange pas, je vais continuer ma balade.

Je repris donc ma promenade à travers les couloirs. Sur le chemin, le secrétaire m'arrêta.

-- Comme on se retrouve.

-- Oh je suis désolé pour la fugue mais c'était urgent.

-- Le Boss vous attend dans son bureau. Il a parlé d'une sanction.

Je sens que je vais me faire sacrément engueuler.

Je partis donc en direction du bureau avec une marche cette fois très lente. Sûrement pour me persuader qu'à ce rythme je n'arriverai jamais à destination. Cependant, le Boss me vit de loin et me pressa de le rejoindre. Il me fit entrer et ferma la porte derrière lui.

- Alors comme ça on sort sans autorisation ?

-- Excusez-moi mais c'était important.

-- Écoute, nous avons tous notre propre sens des priorités. Pourtant, ce n'est pas une raison pour enfreindre les règles. Sortir seul est dangereux de nos jours.

-- Je sais bien...

-- Par conséquent, tu seras sanctionné.

-- Soyez indulgent, je vous en prie.

-- Je verrai ça. Avant d'en parler plus précisément, dites-moi ce qui était aussi important.

-- ... C'est du second degré ?

-- Pas du tout. Je suis on ne peut plus sérieux.

Ainsi, pour la troisième fois, je racontai ce que j'avais vécu.

-- Je vois. Tu as besoin de te vider la tête, ça c'est sûr. Ce ne sera pas facile de sortir du déni...

-- Qu'est-ce que vous avez tous avec ce mot enfin ? coupai-je. Vous me faîtes tous chier avec ça ! Je ne suis pas dans le déni ! Comment faut-il vous le dire ?

Ce n'est qu'à la fin de ce rapide discours que je me rendis compte de ce je venais de dire.

-- Je... Je suis vraiment désolé ! Je suis sur les nerfs...

-- Je l'avais compris. J'hésitai à ne pas te punir mais le doute est parti.

Il ouvrit un tiroir d'un meuble et prit un calepin sur lequel il griffona quelque chose sur une dizaine de feuille.

-- La voilà ta sanction ! Maintenant, file !

-- O-oui...

Je quittai précipitamment la pièce.

-- Que m'a-t-il donné ?

Stage intensif pour Renaissangs :

Nom, Prénom :
Provenance (base) :
Personne à l'initiative du stage :

Note : tout décès ou blessure grave n'est pas prit en charge.

-- Un stage intensif pour Renaissangs ? Je n'ai jamais entendu parler d'un tel programme. Et j'en ai un pour tous ceux de l'équipe. Il faut que je les rassemble j'imagine. Espérons que l'un d'eux connaisse ce fameux stage.

+++++++++++++++

-- Donc on se coltine la punition avec toi ? s'exclama Camryn. Génial ! Merci beaucoup !

-- Je ne sais pas ce qu'est ce programme, avoua Thélio. Même le Boss ne m'a rien dit là-dessus.

-- Vous vous attendez à quoi ? demandai-je.

-- À un entraînement bien sûr, répondit Lyvia.

-- Ah ouais de la baston ! s'écria Tôn. Ça va être trop bien, hein Neven ?

-- Carrément !

Alors que certains s'enjaillaient et s'imaginaient un centre d'entraînement venant du futur, le Boss nous rejoignit accompagné de deux femmes.

-- Avant que vous ne partiez, je tiens à vous présenter ces personnes. Elles seront à partir de maintenant membres de votre équipe. Disons qu'elles remplacent les Renaissangs qui ont quitté le groupe. Voici donc Vanina à ma gauche et Sakura à ma droite.

Elles reçurent un brouhaha de salutations avant de prendre la parole pour se présenter à leur tour.

Sakura était une adolescente de taille relativement petite. Les pointes de ses cheveux blonds étaient teintes d'un rose pâle. Elle nous avait fait une démonstration de son pouvoir et c'était très impressionant ! Des pétales de fleurs de cerisiers poussaient sur sa peau avant de s'envoler. Voilà qui est pratique pour aveugler ses adversaires !

Quant à Vanina, son visage me parlait vaguement et je mis du temps avant de me rappeler où je l'avais déjà vu. C'était pendant un week-end passé dans un hôtel de luxe. Ça m'avait fait plaisir de la revoir. Elle n'avait pas changé depuis. Ses cheveux étaient toujours châtains. Pourtant, un détail fut vite remarqué. Elle portait quelque chose à la taille. En réalité, c'était son arme, un fleuret, celle utilisée en escrime. Sauf qu'elle était particulière. En fait, le but du fleuret n'est pas de blesser simplement de toucher son adversaire. Ainsi, le sien a été modifié afin qu'il puisse secréter différents liquides avec des effets variables comme les brûlures, la paralysie, les démangeaisons etc.

Étant donné que le trajet allait être plutôt long, nous partîmes et continuâmes à discuter en chemin.

+++++++++++++++

-- Quelque chose me chiffonne Vanina, lui avouai-je. Lorsqu'on s'était rencontré, tu m'as posé un tas de questions sur les opérations afin de devenir Renaissang. Pourtant, là tu nous dis que tu as reçu ton pouvoir "naturellement".

-- En fait, ses questions étaient pour mon frère. Lors de notre rencontre, j'avais déjà mes pouvoirs mais je n'osais pas m'engager. J'avais peur de moi-même.

-- Et quand elle t'a entendu parler avec tant de ardeur ta fierté d'être un Renaissang, ça l'a beaucoup motivée, compléta Sakura.

-- Ah vous vous connaissez toutes les deux ? questionna Sylvain.

-- Oui bien sûr, répondit Vanina.

-- Et qu'à fait ton frère finalement ?

-- Il est devenu un Renaissang. Enfin, maintenant il est un Cœur Nocif...

-- Merde, lâcha Armand.

-- Eh tu ne vas pas faire ton sentimental, se moqua Thélio.

-- Pff ! N'importe quoi !

-- J'espère qu'il redeviendra comme avant, souffla la jeune femme.

-- Quel était son pouvoir ? voulut savoir Lyvia.

-- Il maîtrisait le feu.

-- Tiens ! Nous avons justement affronté un Cœur Nocif avec le pouvoir du feu ! Il portait une veste en cuir et un jean troué par hasard ?

-- Oui exactement !

-- C'était bien lui alors...

-- Et avez-vous une idée de l'endroit où il pourrait être ? questionna-t-elle, hystérique.

Mes plus anciens camarades se tournèrent vers moi.

-- En fait, il est... quelque part... on ne sait pas vraiment où... Tout près mais pas complètement non plus...

-- C'est-à-dire... ?

-- Il est dans mon miroir...

-- Quoi ? s'écria-t-elle.

-- C'était la seule façon de l'arrêter sans le tuer, me justifiai-je.

-- Et tu peux le sortir de là au moins ?

- Eh bien... C'est la première fois que je fais rentrer quelqu'un dans mon miroir et...

-- Mais tu peux essayer maintenant non ?

-- Ce n'est pas prudent, déclara Arbalèta. Il pourrait nous blesser et s'enfuir.

-- Il n'est pas en danger là-dedans en plus, rassura Sakura.

-- Mais j'aimerai tellement le revoir...

-- Je suis désolé, m'excusai-je.

-- Non, tu as bien agi. J'ai réagi sur le coup de l'émotion. Maintenant, je sais où il est et qu'il va bien.

Nous continuâmes donc tous parler de tout et n'importe quoi. Même si nous rigolions beaucoup et passâmes du bon temps, la présence de Vanina et Sakura me faisait penser à l'absence de Val' et Eina.

Si seulement ils pouvaient être là. Avec le recul, je regrette mes mots. J'ai été trop dur avec eux. Je ne me suis pas mis à leur place, ils attendent un bébé après tout... Je ne me rappelle même plus si je les ai félicités... J'ai honte...

-- C'est quoi c'te tronche ? me demanda Neven.

-- C'est à propos de Katrielle ? ajouta Tôn.

-- Que s'est-il passé avec ta copine ? s'inquiéta le doyen de la bande.

Par conséquent, j'expliquai, pour la quatrième fois, les suspicions sur l'identité de ma petite amie.

-- Je suis sincèrement désolée pour toi, souffla Lyvia.

-- Il n'y a pas de quoi l'être, elle m'aime toujours !

-- Le déni refait surface, s'exaspéra Armand.

-- Je ! Ne ! Suis ! Pas ! Dans ! Le ! Déni !!

-- Eh calme-toi, tu vas te tuer à t'énerver comme ça.

-- Non mais vous ne comprenez pas ce que je ressens !

-- Si, le déni, répéta-t-il.

-- Armand, je vais te tuer. Vraiment.

-- Écoutez, je ne veux pas le retour du duo infernal Valentin-Armand, lança Camryn. Parce que les décibels allaient bien trop haut. Donc s'il vous plaît, arrêtez-moi ce cinéma.

J'avais l'impression d'être seul contre tous mais je préférai ne rien dire. À la place, je serrais les dents.

-- Moi je te crois, dit alors Sakura. Si tu penses qu'elle t'aime toujours, alors ce doit être le cas.

-- Tu ne serais pas en train de le draguer alors qu'il est position de faiblesse quand même ? intervint Tôn.

-- Q-quoi ? P-pas du tout ! Je ne fais que le soutenir ! Je trouve ça juste normal de réconforter ses camarades.

-- Je crois qu'il plaisantait, ria Vanina. Tu n'avais pas besoin de te justifier en fait.

-- Ah... Je me suis enfoncée c'est ça ?

-- Ouais un peu, confirma mon meilleur ami. Par contre, je t'ai à l'œil. Je le protégerai des rapaces comme toi.

-- Moi ? Un rapace ?

-- Mais non je blague ! Quoique...

-- Vanina, il ne me rassure pas ce gars.

La pauvre, il est en train de se jouer d'elle.

-- Arrête Tôn. Cet humour n'est pas spécialement drôle, soufflai-je.

-- Dommage.

-- Merci beaucoup, me remercia Sakura.

-- Ne lui parle pas trop non plus.

-- O-ok...

-- Mais non ! C'est une blague !

-- Arrête sérieusement ! s'exclama Camryn. On va finir par croire que tu la dragues.

Tout le monde ria en remarquant ce retournement de situation.

-- Bien envoyé Camryn, félicita Lyvia.

-- Dans les dents Tôn, lança Sylvain.

-- Tu ne l'as pas démérité celle-là, mon pote, fit remarquer Neven.

-- On ne peut pas passer à quelque chose d'autre ? demanda-t-il.

-- Bah alors ? Ça ne te fait pas rire ?

-- Eh bien je dois avouer que j'ai compris la leçon donc pas besoin d'en rajouter.

-- C'est un grand garçon ça ! déclarai-je.

2653 mots.

***************
Eh ben ! L'acte 2 commence avec du lourd !! >.<
Je voulais placer l'intrigue avec l'identité de Katrielle dès le départ et en quelque sorte, c'est un soulagement d'enfin la poser dans l'histoire.
Alors ? Qu'en pensez-vous ? Dans quel camp êtes-vous ? ^^

Pour la suite, nos Renaissangs préférés (en même temps il n'y a qu'eux...) vont commencer leur fameux stage intensif.
Espérons qu'ils ne souffriront pas trop...

Publié le 03/07/2020

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