CHAPITRE 20 : DEUXIÈME MANCHE !
-- Vous avez bien entendu, on vient avec vous.
-- Et je peux savoir pourquoi ?
-- Nous vous observons depuis un moment et nous avons compris que vous étiez des Renaissangs en mission.
-- Vous avez raison. Par contre je ne vois pas pourquoi vous devriez nous accompagner.
-- Écoutez...
Il me vouvoie ?
-- ... Notre seul désir est d'arrêter de se balader à travers tout le pays.
-- Vous êtes des mercenaires en quelque sorte, c'est ça ?
-- On peut voir ça ainsi, affirma la jeune femme.
-- Vous allez essayer une fois de plus de me tuer ?
-- Bien sûr que non !
-- Oh ça va, je voulais être sûr. Bon, quelles sont vos qualifications ?
-- Nous sommes d'excellents éclaireurs et nous nous débrouillons plutôt bien avec n'importe quelle arme, déclara la jeune femme.
-- Et je sais très bien cuisiner ! ajouta le jeune homme.
-- Ça me paraît bien peu...
-- Allez, s'il vous plaît !
-- Je doute que les autres soient d'accord mais cela ne coûte rien d'essayer. Suivez-moi.
Nous rattrapâmes les autres en peu de temps mais ils me lancèrent des regards d'incompréhension quand ils virent arriver les deux jeunes gens.
-- Qui est-ce ? demanda Ophélie. Tu les connais ?
-- Ils se proposent pour être à notre service. Je voulais savoir ce que vous en pensiez.
-- Laisser des inconnus nous accompagner ? se moqua Arbalèta. Tu veux mourir ?
-- Ils m'ont l'air de confiance, affirmai-je.
Même s'ils ont tenté de m'assassiner. Mais quelque chose chez eux me dit qu'ils sont en réalité sans mauvaises intentions.
-- Je refuse, lança Armand. Maintenant ne perdons pas de temps.
Je me tournai vers les deux mercenaires.
-- Bon, désolé. À la prochaine peut-être.
Nous continuâmes notre chemin, les laissant en plan au beau milieu de la route.
-- Qu'est-ce qui te passe par la tête ? hurla Armand. Tu ne sais pas ce qu'ils voulaient réellement !
-- Pourtant je n'avais pas peur qu'ils s'attaquent à nous.
-- Tu es naïf parfois...
-- Eh ! Je ne te permets pas !
-- Naïf, sentimental, impulsif. Tu veux que j'en cite d'autres ?
-- Ne joue pas à ça !
Ophélie se rapprocha de moi.
-- Calme-toi papa.
-- Me calmer alors que cet idiot m'insulte ?!
-- Tu en fais un peu trop non ? fit-elle remarquer.
Je ne suis pas naïf !
J'accélérai le pas et dépassai les autres. J'avais besoin de prendre l'air.
Je sais que je peux être très impulsif mais il m'a insulté quand même ! Moi, naïf ? En tout cas, lui il est sceptique et borné !
-- Hey... J'peux t'causer ?
-- Oui vas-y Neven.
-- Tu devrais être plus cool avec lui. Parfois il fait pas gaffe à c'qu'il dit.
-- J'espère bien.
-- Allez, fait pas la tronche.
-- Pff... Armand ? Je m'excuse, je me suis un peu emballé...
-- Ouais... moi aussi.
-- Bah voilà ça va mieux entre vous ! Un câlin ? proposa Neven.
-- Dans tes rêves ! s'exclama Armand.
++++++++++++++
-- On est enfin arrivé ! s'écria Neven. J'ai cru que ça n'en finirait jamais !
-- Je commence à fatiguer..., avouai-je.
-- Eh ! La mission n'est pas seulement d'arriver ici ! Il faut se débarrasser du coco et on retourne au QG !
Notre objectif était une serre botanique et plus précisément son gérant : un certain Dashiell. D'après le Boss, il ne devrait pas nous poser de problème. Pourtant, il est toujours préférable de boucler les missions le plus vite possible, au risque d'être en danger. Je n'avais jamais vu une telle infrastructure auparavant et surtout de cette taille. Comme personne ne vint nous accueillir, nous rentrâmes dans la serre. À l'intérieur, il y avait des plantes de toutes les espèces et de toutes les couleurs. La plupart devait provenir de partout dans le monde puisqu'un grand nombre d'entre elles m'était inconnues.
-- Salutations ! lança alors un homme d'environ vingt-cinq ans pendant qu'il fumait des substances illicites.
Il portait un bonnet en laine et des lunettes avec une épaisse monture en plastique. Une barbe touffue recouvrait une bonne partie de son visage. Quant à ses vêtements, ils étaient faits à partir de dizaines de tissus différents.
-- Euh bonjour, répondis-je.
-- Connaissez-vous un Dashiell ? demanda Armand sans passer par quatre chemins.
-- Oui, c'est moi-même.
-- Ça va être rapide alors, déclara Armand, se préparant à frapper.
-- Hey, calme-toi mon brave. Viens plutôt te détendre avec toutes ses magnifiques fleurs.
-- Je le frappe tout de suite ? me souffla Armand.
-- C'est toi le chef de mission je te rappelle.
Il s'échauffa rapidement et lança sa jambe sur Dashiell. Ce dernier se retourna, évita le coup puis s'approcha d'Armand pour lui effleurer la main.
-- Eh ! Ça va pas !
Mon ami donna un second coup qui cette fois toucha sa cible mais sans lui faire la moindre blessure.
-- Comment cela se fait ? se demanda Armand.
-- T'as un coup d'mou ? questionna Neven en riant.
-- C'est pas drôle ! C'est comme si je n'avais plus de force.
-- C'est grâce à mon pouvoir, lança Dashiell en remettant en place ses lunettes. Je peux absorber l'énergie de ceux avec qui je suis en contact. Ainsi, je suis comme qui dirait immunisé aux attaques physiques.
Il caressa ensuite sa barbe avec un sourire malicieux.
-- C'est vraiment bête... ça...
Il tomba la tête en arrière, un carreau planté dans le crâne.
-- Oh ! Arbalèta ! Tu aurais pu nous prévenir, c'est dégueulasse à voir !
-- Si je vous avais prévenu il l'aurait évité, se défendit-elle.
-- Toi, ne regarde pas, interdisai-je à Ophélie en lui couvrant les yeux.
-- Oh ne t'inquiète pas papa, ce n'est pas pire que les rats en putréfaction.
C'est censé me rassurer ?! Mais rien ne va dans cette phrase !
-- Bon, au moins il n'aura pas fait long feu celui-là, fit remarquer Armand.
-- Allez, on fait le chemin inverse maintenant ! lança Neven.
-- Ça valait le coup de faire tout ce chemin pour si peu, ironisai-je.
-- Le Boss nous avait prévenu que ce n'était qu'une remise en forme, me rappela Ophélie.
-- Il était quand même très faible celui-là, insista Armand. Enfin, on retourne au QG. En espérant que ce ne sera pas aussi long et chiant qu'à l'aller...
Nous ne nous embêtâmes pas à cacher le cadavre et partîmes de cette zone mais quelqu'un nous interpella.
-- Oh ! Qui vient chercher des embrouilles encore ?! s'exclama le chef de mission en faisant un demi-tour. Ah...
-- Qu'il y a-t-il ?
-- Qu'est-ce qu'elle fout là ?!
Je me retournai à mon tour et la vit également.
-- On est mal barré...
Johanna se tenait devant nous. Celle qui s'était débarrassée de Val' avec le train, elle était là !
-- Je trouvais qu'il mettait beaucoup de temps à revenir. J'ai alors fait l'effort de venir jusqu'ici et je le retrouve... mort ? Enfin, cela m'importe peu.
-- Que fais-tu ici ? lui lançai-je.
-- Je pourrais vous poser la même question. Pour ma part, ce n'était qu'une petite visite pour voir si tout se passait bien ici, mais je crois que je vais rester ici un peu plus longtemps afin de vous éliminer.
-- Euh... C'est qui ? me demanda Neven.
-- C'est elle qui a tué Val' !
-- Oh !
-- Et elle est très dangereuse crois-moi !
-- Oh !
-- Par contre arrête avec ça, ce n'est pas le moment de plaisanter.
-- Ah excuse-moi. Donc si j'ai bien tout pigé, faut s'occuper de son cas, c'est ça ?
-- Exactement.
-- Vas-y j'm'en occupe ! J'suis chaud là !
Il claqua des doigts et trois nuages chargés d'électricité tournoièrent autour de Johanna.
-- Cela ne servira...
Ils frappèrent notre adversaire mais cette dernière sembla devenir plus en forme.
-- ... à rien.
-- Où est le problème ? Mon pouvoir serait cassé ?
-- Non, elle contrôle l'électricité alors il fallait se douter qu'elle en serait immunisée, lui expliquai-je.
-- Tu ne m'en as pas parlé !
-- Ça m'était sorti de la tête, désolé.
-- Pas de prob'. On va essayer une nouvelle approche.
Il fit apparaître un nuage rempli d'eau cette fois et le plaça au-dessus de la tête de Johanna et le fit se vider.
-- Argh ! Je suis trempée maintenant !
-- Tu l'as plus mise en rogne... C'est malin tiens...
-- Oups.
-- Poussez-vous amateurs ! s'écria Arbalèta juste avant de mitrailler sa cible.
Chaque carreau furent évités et transpercèrent les plantes situées derrière Johanna.
Et après nous sommes des amateurs...
-- Votre niveau est peut-être suffisant pour battre Dashiell mais pas pour moi !
Elle avait raison, elle était réellement trop forte pour nous. Pourtant, ce n'est pas à cause de cela que l'on va se laisser faire ! Arbalèta continua à tirer mais elle fut rapidement à court de munitions. De plus, plusieurs carreaux avaient coupé des câbles et perçé des tuyaux qui libérèrent alors du gaz.
Je sens que ça va rapidement dégénérer cette histoire.
-- Ophélie ! Part le plus loin possible d'ici. C'est trop dangereux pour toi ! Ophélie ? Ophélie !
La jeune fille inconsciente du danger s'était attaquée à Johanna armée d'une barre en fer.
-- Non !
Elle se fit paralysée instantanément.
-- Arrête ! J'ai peur qu'elle ne tienne pas avec tant d'électricité !
-- Et ? Tu cherches à m'attendrir ?
-- Laisse-la tranquille ! Elle n'a rien à voir là-dedans !
-- Je le sais bien. C'est ça qui m'amuse, déclara-t-elle avec un grand sourire. Et puis, l'intensité est très faible pour ne pas dire nulle. Quelle faiblesse.
Je vais la tuer ! J'ai horreur de faire ça mais elle ne me laisse pas le choix ! Je vais la tuer ! Je dois la tuer !
Je vis rouge et me ruai sur elle. Je savais pertinemment que mes coups de poing ne ferait pas de mal à une mouche. Pourtant, je ne me servis pas mon pouvoir et la frappa sans cesse. Évidemment, elle ne sentit rien mais je continuai, encore et encore.
-- Dis-moi quand c'est terminé surtout.
Alors que je commençais à être épuisé, je rassemblai mes dernières forces pour lui donner quelques coups.
Yaaaaaaah !! Prend ça ! Et ça ! Ça ! Ça !
Alors qu'elle ne réagissait toujours pas, elle se recula subitement après mon dernier coup.
-- Eh ça chauffe !
En effet, je sentais mes mais se réchauffer.
-- Ne cherche pas à faire le bonhomme, tu ne vaux pas plus que la gamine !
-- Libère-la de ton emprise, immédiatement !
-- Tu me fais rire.
Je lui donnai un coup de pied entre ses jambes pour être plus persuasif.
-- Oh le salaud !
Elle se recroquevilla tandis qu'Armand passa sa jambe au-dessus d'elle.
-- Sérieusement ?! Je voulais lui donner un bon coup dans la mâchoire !
-- Mince... Je ne pensais pas que tu attaquerais.
-- Eh ! Tu n'es pas le seul à te battre.
-- Merci.
-- Allez ! s'écria Neven. On s'y remet !
-- Elle est en position de faiblesse, affirma Arbalèta. C'est le moment pour contre-attaquer.
-- Je commence ! ordonna Armand. Moi aussi j'ai une revanche !
Il lui donna un coup de genou au menton et la fit tomber en arrière.
Ouïe ! Ça doit faire mal...
Malgré le coup, elle se releva lentement. Une énorme tache violâtre figurait là où elle avait reçu le choc.
-- Vous commencez tous à sérieusement m'énerver !
Elle chargea ses mains d'électricité mais avec ses mains mouillées, des étincelles incontrôlables apparurent.
-- Mince ! Je n'y avais pas pensé ! L'eau et l'électricité ne font pas bon ménage !
-- Vous voyez, la pluie que j'ai provoqué a servi à quelque chose, fit remarquer Neven.
-- Pas du tout ! C'est dangereux ce qu'il se passe ! Ça risque d'exploser kof kof.
-- "Kof kof" ? C'est un code secret ?
-- Mais non. C'est le gaz qui se répand partout.
Subitement, nous nous mîmes à tousser.
-- Nous ferions mieux de sortir de là, conseillai-je aux autres.
Johanna posa ses mains sur le sol et l'électrifia comme la dernière fois, nous empêchant de nous mouvoir. Avec une telle charge, les câbles tranchés, le gaz et l'eau, une étincelle apparut suivie d'une dizaine d'autres de plus en plus intense. Nous étions paralysés et sans défense, nous ne pouvions rien faire.
BOUM !!!
Quelques minute plus tard, je me relevai faisant pression sur ma jambe. Le sang coulait de plus en plus. J'entendais constamment un bruit sourd alors que je constatai le désastre. Les corps de mes amis était étalés sur le sol recouvert d'éclats de verre. Je trainais avec difficulté ma jambe blessée. Alors que je passais près d'une étagère, une marguerite attira mon regard. Ses pétales étaient tachés de rouge. Des bruits de pas se rapprochèrent de moi. C'était elle et elle était, tout autant que moi, sacrément amochée.
-- Tu as survécu ? Tu es plus résistant que tu n'as l'air... ou alors c'est simplement un coup de chance. Une chance que tes amis n'ont pas dû avoir.
-- Ils ne sont pas morts !!
-- Ah oui ? Et cette fillette ?
Elle prit Ophélie par la tête et me la présenta.
Un énorme bleu sur la joue... le visage en sang... Non... Non ! Ça ne peut pas se finir comme cela. Je me suis juré de la protéger coûte que coûte ! Mon rôle de père est en jeu !
~~~ FIN DU FLASHBACK ~~~
-- Elle ne pas être morte ! Il lui en faut plus que ça ! Après tout ce qu'elle a pu endurer, elle ne va pas mourir pour si peu !
-- Ouais... Si tu le dis. Enfin, j'en ai plutôt rien à faire tu vois.
Elle laissa tomber le corps de ma fille et lui lança un regard de dégoût.
-- Ophélie !
Je me précipitai le plus vite que je pouvais vers elle malgré ma jambe blessée.
-- Répond-moi ! Répond-moi ! Tu fais toujours la maligne à dire que tu as vécu pire... mais... là... je sais que si tu meurs je ne pourrais vivre quelque chose de plus horrible que ça...
-- Que des niaiseries qui me donnent envie de dégueuler, ajouta Johanna.
-- Va te faire voir.
-- Tu peux répéter ?
-- Va te faire...
Je ressentis dans mon corps une décharge électrique puis plus rien.
+++++++++++++++
-- Réveillez-vous. Allez, il ne faut pas perdre de temps.
-- Qui parle ?
J'ouvris lentement les yeux. Tout était flou mais cela devint plus net progressivement. Je réalisai alors que c'était le jeune couple de mercenaires qui nous parlaient.
-- Que faîtes-vous ici ?
-- Nous vous avons suivis. Il y eut une explosion et quelques temps après, une dame sortit de la serre qui ne ressemblait plus à rien d'ailleurs. Elle vous traînait tous et rejoigna un camion. Et nous sommes dans le véhicule actuellement.
-- Elle a réussi à nous traîner ? Décidément, elle est trop puissante.
-- J'ai eu l'idée que l'on s'introduise discrètement dans le coffre avec vous, affirma la jeune femme.
-- Vous ne vous êtes pas fait repérés ?
-- ... Étrangement, non.
-- Et comment faisons-nous pour sortir ? demanda Armand qui avait lui aussi repris connaissance.
-- Nous n'avons pas encore pensé à cela, avoua le jeune mercenaire.
-- Ah... J'aurai bien donné un coup de pied pour nous échapper mais mes jambes me font terriblement mal.
-- Cela va être compliqué de vous déplacer...
-- Johanna est dans le véhicule aussi j'imagine ? questionnai-je.
-- Nous ne l'avons pas vu entrer. Avec chance, elle n'est peut-être pas monter mais cela me paraît peu probable.
-- Si elle n'est pas là, nous pourrions prendre le contrôle du camion, expliquai-je.
-- Avant de tenter quoi que ce soit, nous devrions réveiller les autres, déclara la jeune femme.
Alors que je tentais de faire en sorte qu'Ophélie revienne à elle. Armand me confia ses craintes :
-- Et si ces deux-là n'étaient pas dans notre camp ? Peut-être que leur côté "serviable" n'est qu'une couverture.
-- Je vois ce que tu veux dire mais...
-- De plus, s'ils sont bien des mercenaires, on ne peut pas compter sur leur loyauté. Ils iront là où l'offre sera la plus généreuse.
-- Écoute, pour l'instant, on va leur faire à moitié confiance si tu préfères. Sache que je reste tout de même persuadé qu'ils sont de notre côté.
Lentement, Ophélie ouvrit ses yeux et je la serrai dans mes bras.
-- J'ai eu tellement peur pour toi...
-- Il ne fallait pas s'inquiéter, ce n'est pas pire que...
-- Non, la coupai-je, là tu ne peux pas me faire ce coup-là. Rien ne peut être pire que cette situation.
Les autres se réveillèrent à leur tour. Nous leur fîmes un petit topo de ce que nous comptions faire. Une fois cela fait, nous tendâmes tous l'oreille afin de savoir combien il y avait de passagers à part nous. Malheureusement, avec le bruit des pneus qui roulaient, nous n'entendîmes pas grand chose.
-- Qu'avons-nous à perdre si on s'attaque à eux et qu'on se rend compte que Johanna est là ? me demandai-je à voix haute.
-- La vie, répondit sèchement Arbalèta.
-- Ça mérite donc un temps de réflexion.
-- De toute façon, on sait très bien que là où on nous emmène ce n'est pas pour nous faire des câlins, lança Armand.
-- Ça sera quitte ou double, affirma Neven.
-- Bon, ceci doit être la séparation entre le coffre et les sièges. Armand est incapable de se battre, Arbalèta ?
-- Je n'ai pas pu récupérer mes munitions.
-- Neven ?
-- Tu veux qu'je fasse quoi ? J'vais servir à que dalle là.
-- Il ne reste que toi, me dit alors Ophélie.
-- Qu'est-ce que je pourrais avoir ?
Je fis défiler dans ma tête tout ce que je pouvais avoir dans mon miroir.
-- Trop grand, inutile, trop lourd, trop dangereux... Je n'arrive pas à trouver quelque chose qui pourrait nous servir.
-- Dans tout ce que tu as, tu n'as rien pour nous aider ?! demanda Armand.
-- Ah si ! J'avais oublié que j'en avais un.
J'ouvris un miroir et en sortit un marteau.
-- Par contre, cela sera à l'un de vous deux de le manier, déclarai-je en tendant l'outil aux deux mercenaires.
Armand me lança un regard noir que je traduisis en "Tu es fou ?! Ils pourraient nous tuer avec ça !"
Le jeune homme le prit en main et frappa plusieur fois la cloison, de quoi provoquer un boucan pas possible. Alors que la voiture pillait, le mercenaire donna le coup de grâce. Face à nous, deux hommes du même âge qu'Armand. Et miracle, Johanna n'était pas là.
C'était inespéré !
Le jeune couple les assomma en cognant la tête de nos adversaires à maintes reprises contre le tableau de bord. Alors qu'un problème était résolu, un deuxième apparut : personne ne conduisait le véhicule ! Ainsi, le camion dériva vers de la route et percuta un arbre. Comme nous étions déjà blessés, cela n'arrangea pas du tout notre cas.
-- Restez ici, lança la jeune femme, je vais chercher des secours.
Elle partit comme une furie, laissant son copain avec nous.
Quelques instants plus tard, elle revint accompagnée de deux autres personnes et pas n'importe lesquelles.
-- Qu'est-ce que tu fous là ?! s'écria Armand. C'est pas le moment de revenir d'entre les morts !!
3037 mots.
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Wouaaaah !! Quel chapitre !! Je suis hyper surpris ! (Dit le mec qui l'a écrit ^^')
Un combat au bord de la mort avec cette Johanna ! Ne pourrait-elle pas être qualifiée comme la "grande méchante" de cette histoire ?
Prochain chapitre : numéro 21 ! On arrive à voir la fin au loin...
Enfin, ce sera une partie très importante de l'histoire notamment puisqu'il y aura ces deux personnages.
Qui sont-ils ? Bon, il n'y a pas dix mille possibilités non plus ^^' En réfléchissant un petit peu... ;)
Publié le 01/04/20
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