CHAPITRE 2 : MISSION NON-OFFICIELLE

"Légende" :

Italique : pensées du personnage principal.

N.D.A. : (Note De l'Auteur) Info supplémentaire sur un mot (définition ou explication).

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Lorsque je rouvris les yeux, je sus que je n'étais plus au QG. Je me trouvais dans une forêt. J'étais allongé sur le sol jonché de feuilles, entouré par des rondins de bois sur lesquelles étaient assises deux silhouettes floues.

-- Alors fini de dormir, Prince des miroirs ? me lança une voix féminine.

Une silhouette se leva et se rapprocha de moi avant de s'accroupir et de me donner une petite claque.

-- Allez, il ne faut pas traîner.

Et là, à ce moment, je reconnus la voix. Je levai légèrement la tête et vis la dernière personnage que je voulais voir ici. Ou du moins une partie de son visage puisque ses cheveux flamboyants tombaient sur mon visage tellement elle était proche de moi.

-- Que me veux-tu ?

-- J'ai besoin de toi.

Je me relevai aussitôt, manquant de lui donner un coup de tête.

-- Toi ? Arbalèta ? Besoin de mon aide ?

-- Si j'avais le choix, je ne t'aurai pas demandé ton aide.

-- Tu ne me l'as pas demandé. Tu m'as fait venir de force, déclarai-je.

-- J'ai fait cela car je savais que tu aurais refuser.

-- Pas forcément... Bon, oui.

-- Enfin, tout cela n'a pas d'importance, lança la seconde personne. Nous avons une mission.

-- Comment ça une mission, Lyvia ?

Elle s'avança vers moi et me prit par le menton, sa hache à la main.

-- Écoute chéri, dans cette forêt, ça grouille de Renaissangs au Cœur Nocif.

Je ne bougeais pas ma tête.

Cette femme se nommait Lyvia. Elle était plus âgée que moi de seulement quelques années. Elle avait des cheveux châtains à hauteur d'épaule et des yeux marron. Elle ne se séparait jamais de sa hache, toutes deux ne font qu'une. Pourquoi m'appellait-t-elle "chéri" ? Alors je vous arrête tout de suite : nous n'étions pas en couple. Elle m'appellait ainsi depuis une mission où je lui avais sauvé la vie. Certains y verraient seulement une marque d'affection mais selon moi c'était plutôt une preuve d'amour mais elle ne m'en a jamais parlé...

-- Une mission non-officielle j'imagine...

-- Oui, plusieurs fois j'ai demandé au Boss de mobiliser des Renaissangs pour une mission dans cette forêt mais la seule réponse que j'ai eu a été "plus tard", expliqua Arbalèta.

-- Si ça grouille, pourquoi sommes-nous si peu ?

-- Si nous étions beaucoup, le Boss remarquerait que certains manquent à l'appel. Nous devons accomplir cette mission rapidement et discrètement.

Lyvia lâcha mon menton.

-- Allez viens, chéri. Allons nous battre.

Je ne réfléchis pas longtemps avant de me décider à les suivre. Je ne pouvais pas rester seul et prendre le risque d'y passer. Les Renaissangs au Cœur Nocif étaient des Renaissangs non-naturels. Alors qu'ils étaient des humains comme les autres, ils avaient décidé de suivre une opération avec comme objectif d'obtenir un pouvoir. Je ne connaissais rien sur cette chirurgie. Seulement, je sais que ceux qui l'avaient suivie avant le second Soufflénergie avaient commencé à se comporter comme des bêtes sauvages. Incontrôlables, ils attaquaient tout ce qu'ils rencontraient. Alors les accidents étaient vite arrivés...

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Voilà maintenant une heure que nous nous enfoncions dans la forêt, Arbalèta qui menait la marche et derrière elle, Lyvia qui me collait contre sa poitrine.

-- Où sont ces fichus Coeurs Nocifs ? s'exclama Arbalèta qui perdait patience.

-- C'est sûrement une bonne chose si on ne les trouve pas, dis-je.

Soudain, un bruissement attira mon attention. Je me détachai de l'étreinte de Lyvia et regardai derrière nous. Je pus entrevoir des dizaines de paires d'yeux violets.

-- Ok, les filles, juste derrière vous, leur soufflai-je.

Elles se tournèrent aussitôt, avec leur arme prête à être utilisée.

-- Viens derrière, chéri, je vais te protéger !

Depuis quand je vais me cacher ?! Je suis un chef-né ! J'aime avoir la situation entre mes mains et diriger mes camarades pour nous mener à la victoire. Seulement, le Boss ne l'a remarqué qu'il y a peu alors je n'ai eu la chance de mener une mission qu'une seule fois... Cette mission non-officielle sera la preuve que je suis fait pour être un meneur !

J'ouvris alors ma bouche pour lancer un ordre tandis qu'Arbalèta se jeta sur les Cœurs Nocifs.

-- Non, attends ! m'exclamai-je.

-- Je n'écouterai pas tes ordres ! Je te rappelle que c'est moi la cheffe de cette mission ! répondit-t-elle en décochant un carreau.*

-- Décidément, elle n'écoute rien ! dis-je à Lyvia.

-- Non, mais elle a raison chéri, c'est elle la cheffe.

-- Pff... Ce qui est sûr, c'est que je ne vais pas rester planté ici, assurai-je.

Je courus dans le tas avant de reculer à cause du grand nombre de Cœurs Nocifs qui s'avancèrenent vers moi.

-- Ils sont nombreux !

-- Cela ne change rien Prince des miroirs !, me lança Arbalèta.

Elle tira trois carreaux sur trois ennemis, les tuant les uns après les autres.

-- Suis mon exemple !

J'ouvris un miroir et en fis sortir deux rochers récupérés près du tunnel qui tombèrent sur cinq Cœurs Nocifs. Lyvia, quant à elle, se précipita sur tout un groupe et donna plusieurs coups de hache. Elle la lança dans les airs avant d'asséner un coup de pied à un Cœur Nocif derrière elle et de récupérer son arme.

-- Arbalèta ! Ils sont bien trop nombreux ! m'exclamai-je.

-- Nous sommes en effectif largement suffisant, me répondit-elle.

Têtue celle- !

Elle tira sur deux Cœurs Nocifs. Puis, elle reçut un coup d'un ennemi à l'épaule. Je me débarassai de celui-ci en l'assommant avec une encyclopédie de deux mille pages.

-- Quel est ce pouvoir, Prince des miroirs ?

-- Ah ah ! Mon miroir peut aspirer des objets et je peux également les faire ressortir pour me battre. Autre chose, arrête de m'appeler "Prince des miroirs" !

-- J'ai du mal à retenir les prénoms alors les surnoms font très bien l'affaire.

Je pris un air exaspéré.

-- Mon nom, c'est...

Je ne pus continuer ma phrase car un Cœur Nocif armé d'une dague s'était attaqué à moi. J'esquivai son coup au dernier moment et ripostai avec une poêle. Je voulus la ranger dans mon miroir, mais je fus agressé par trois Cœurs Nocifs.

-- Trois contre un ? C'est pas équitable ça !, dis-je en bloquant les coups de mes adversaires avec ma poêle.

-- J'arrive, chéri ! s'exclama Lyvia avant de les frapper avec un bon coup de hache.

-- Merci beaucoup.

-- Tu sais très bien que je ferais n'importe quoi pour toi.

-- Oui je... Je le sais, répondis-je, gêné.

Elle repartit s'occuper d'autres Renaissangs. Malgré le bruit du combat, je réussis à percevoir les sanglots de quelqu'un qui pleure. À l'oreille, je m'approchai de ces bruits. Près d'un arbre calciné, je vis une vieille dame recroquevillée.

-- Madame, cet endroit est bien trop dangereux pour vous !

-- Je veux le revoir.

-- Qui ça ?

-- Mon fils...

-- Votre fils ?

-- Je peux vous raconter une histoire ?

-- Allez-y si vous en voyez le besoin, mais il ne faut pas qu'elle dure trop longtemps, j'ai des Cœurs Nocifs à fouetter moi.

-- J'habite dans le village d'à côté avec mon mari. Nous avons eu un seul enfant, un garçon. Ce garçon était adorable et serviable. Tout le monde l'appréciait. Un jour, revenant de son travail, il me montra un article d'un journal concernant les Renaissangs artificiels. C'est alors qu'il m'expliqua vouloir en devenir un. Je n'étais pas vraiment d'accord avec cela, mais il semblait tellement heureux quand il m'en parlait que je n'ai pu lui avouer mon avis. Quelques jours plus tard, il revint me voir afin de me montrer ses nouvelles capacités. Il avait obtenu le pouvoir du feu, un pouvoir bien trop dangereux je trouve. Je ne l'ai jamais vu aussi heureux. Malheureusement, après le Souffle d'énergie comme ils l'appellent, je ne l'ai plus jamais revu. C'est grâce à des rumeurs évoquant un grand attroupement de Renaissangs que je suis venue le chercher ici.

-- Vous espérez le trouver dans cette forêt, c'est bien cela ?

-- Oui, et cet arbre brûlé en est la preuve.

Je regardai l'arbre attentivement, la brûlure semblait très récente. Soudain, une affreuse révélation me vint à l'esprit.

-- Oh non ! Elles sont en danger ! Madame, retournez chez vous cela risque d'être pas beau à voir.

Elle ne sembla pas comprendre complètement ma panique, mais elle partit tout de même se mettre à l'abri. Quant à moi, je partis avertir les filles.

-- Nous devons quitter cette forêt !

-- Pourquoi cela, Prince des miroirs ? demanda Arbalèta alors qu'elle tirait sur plusieurs Cœurs Nocifs, impassible.

-- Un Renaissang avec le pouvoir du feu se trouverait ici. S'il brûle cette forêt, nous sommes fichus !

Lyvia arrêta de se battre, attendant les ordres.

-- ... Débarassons-nous de lui alors !, ordonna la cheffe de mission.

-- Tu ne comprends pas ! Nous sommes réellement en danger !

-- Peu m'importe, nous devons vider cette forêt de tous ces monstres.

-- Tu n'écoutes rien, ma parole !

Toutes deux reprirent le combat. L'idée de les laisser ici m'effleura l'esprit avant de l'abandonner.

-- Si on meurt, ce sera de ta faute.

Je me ruai sur un Cœur Nocif et me défoulai sur lui. Il prit un vase sur la tête et se blessa lorsque je lançai des punaises sur le sol.
Pour l'instant, nous maîtrisions plutôt bien la situation, le nombre d'ennemis se réduisait considérablement. Ce n'est pas pour autant que je restais totalement confiant. Je sentais le pire arriver.

-- Nous en avons suffisamment éliminé. Ne traînons pas ici, déclarai-je.

-- Je ne partirai pas tant que nous ne les aurons pas TOUS éliminés.

Elle n'écoute rien !

J'ouvris un miroir pour en sortir un rocher quand une odeur de brûlé me chatouilla le nez.

-- Voilà ce qui arrive lorsque l'on ne m'écoute pas !

Nous nous retournions tous les trois et nous vîmes un grand homme face à nous. Il portait une veste en cuir en feu et un jean troués par des brûlures. Il possédait des mèches blondes, toutefois, la plupart de ses cheveux était noir, sûrement parce qu'ils ont été brûlés.

-- BRÛLER... ENNEMIS !

-- Oh, chouette, un barbecue ! m'exclamai-je. C'est juste que c'est dommage que ce soit nous qui servions de steak.

Arbalèta visa l'homme et tira un carreau. Sans surprise, elle fut brûlée avant d'atteindre sa cible. Énervée, elle tira cinq carreaux à la suite.

-- Il ne pourra pas éviter autant de projectiles !

L'homme s'enflamma et les carreaux brûlèrent lorsqu'elle furent à quelques centimètres de notre adversaire.

-- Ce n'est pas possible !

-- Je m'en occupe !, s'écria Lyvia.

Elle courut en direction de l'homme en feu, mais s'arrêta d'un coup lorsqu'une boule de feu s'écrasa juste devant elle.

-- Finalement je vais passer mon tour...

Il ne semblait pas si puissant que cela à première vue. Ce qui nous empêchait de nous en débarrasser était le feu en lui-même. Nous n'allions pas prendre le risque de nous brûler.

-- Battons en retraite, proposai-je.

-- Tu es fou ?! Jamais !, me répondit Arbalèta.

-- Nous allons finir carbonisés si nous restons ici !

Elle ne répondit pas et souffla quelque chose à Lyvia. Cette dernière partit je-ne-sais-où. Pendant ce temps, Arbalèta tira des carreaux aux pieds de l'homme en feu, ce qui le fit reculer. À un moment, elle s'arrêta. Soudain, un énorme arbre tomba sur notre pyromane. Malheureusement pour nous, l'arbre ne fit pas le poids face au feu. Ainsi, l'homme de feu devint fou de rage et s'enflamma encore plus, ce qui fit monter la température.

-- Il fait... trop chaud...

Je vis les arbres s'onduler lentement puis de plus en plus vite. À partir d'un moment, ils se déracinèrent et volèrent tout autour de moi avec une telle vitesse que j'avais du mal à bien les distinguer. Je luttai pour garder mes yeux ouverts malgré la chaleur. Les arbres me sourièrent avant de se jeter sur moi et de m'immobiliser le corps : les jambes, les bras, le torse, la bouche et enfin les yeux.

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-- Ma tête...

Je frottai ma main contre mes cheveux pendant que je reprenais totalement conscience.

-- Perdre connaissance deux fois en peu de temps, cela ne fait pas très crédible...

-- Tu l'as dit.

Je me retournai brusquement avant d'être assailli par un vertige.

-- Doucement, Prince des miroirs, tu n'es pas encore totalement remis.

-- Où sommes-nous ?

-- Dans une cage. Nous sommes enfermés comme de vulgaires animaux de foires ! me répondit Arbalèta.

-- Alors sortons de là, dis-je. D'ailleurs, où est Lyvia ?

-- Aucune idée, je lui ai demandé d'abattre l'arbre tout à l'heure, mais je ne l'ai pas revu depuis.

-- C'est elle qui a fait tomber l'arbre ? Enfin, ce n'est pas le plus important, espérons juste qu'elle aille bien...

-- Oui... Mais comment peux-tu sortir maintenant ? On nous a pris nos armes.

-- Ils ne peuvent pas me prendre ma magie. Je vais m'en servir pour nous sortir de là.

J'ouvris un miroir et en fis sortir une épingle à cheveux. À peine je l'eus prise en main qu'un Cœur Nocif secoua la cage, l'ouvrit et me prit par le bras. Discrètement, je mis mon billet de sortie dans la poche de mon short.
Ainsi je me fis embarquer par ce Cœur Nocif jusqu'à un feu de camp. Je regardai tous ses semblables, ils étaient une vingtaine.

Génial ! Ça fait plus de monde pour le barbecue !

L'homme prit ma tête et la posa sur un morceau de tronc d'arbre posé à la verticale. Puis un homme maigrelet s'avança vers moi.

-- Que vas-tu me faire ? Un câlin ? le provoquai-je.

Comme réponse, il trancha un arbre à la seule force de son pied.

-- Ah... ok. Je retire ce que j'ai dit, ajoutai-je. C'est possible que vous oubliez ces... trente dernières secondes ?

L'homme revint et fit un signe à l'autre Cœur Nocif qui lâcha mon cou, mais plaqua ma tête contre le tronc.

-- C'est déjà la fin ? Oh non, j'avais plein de projets à faire !

L'homme au pied tranchant s'échauffa tandis que je réfléchis à un objet en ma possession qui pourrait m'aider à me sortir de ce pétrin. Avec la peur, je ne pus bien réfléchir puis, de tout façon, si j'arrivais à m'échapper, il n'aurait aucun mal à m'attraper vu le nombre qu'ils sont. Alors je fermai les yeux et pensai à tous ceux que j'aimais, m'attendant à ce que ce soit la fin pour moi.
Ainsi, j'attendai, encore et encore. Au bout d'un moment, il me paraissait étrange de n'avoir rien senti. Peut-être avais-je eu une mort indolore, le coup fut si brutal qu'il m'avait tué dans la seconde. Pourtant, je me sentais avoir la force des bouger mes membres. Pas du tout confiant, j'ouvris lentement les yeux. Pour faire simple, il n'y avait plus personne enfin, plus personne debout.

-- Que s'est-il passé ?

-- Eh bien, je t'ai sauvé donc tu peux me remercier, déclara une voix familière. Au fait, il était très bon ton dessert.

Je me relevai doucement.

-- Content pour toi, Tôn. Il faudrait délivrer Arbalèta.

-- Ne t'inquiète pas pour ça, Adélia s'en occupe.

Adélia n'était pas une Renaissang contrairement à Tôn ou à moi. Si elle nous accompagnait, c'est grâce à ses connaissances en chimie : elle savait absolument tout ! Sans elle, nous ne serions pas où nous sommes. Elle nous avait tous aidés plusieurs fois, c'était un atout majeur dans une équipe. Elle portait toujours sur elle une blouse blanche et une ceinture sur laquelle reposaient une trentaine de petits bocaux. Information supplémentaire, elle était mariée et avait un enfant mais son "travail de Renaissang" lui prenait pas mal de temps. Ainsi, quand nous le pouvions, nous tentions de la remplacer pour lui donner du temps libre.

-- Recule, Arbalèta. Il ne faudrait pas que tu touches à cet acide.

Ainsi, plusieurs barreaux de la cage fondirent grâce à l'acide et elle pu sortir de la cage.

-- Avez-vous croisé, Lyvia ? demandai-je à Tôn.

-- Non mais Valentin est en route alors il va peut-être la croiser.

-- J'espère.

Nous quittâmes alors le camp pour nous diriger vers une partie de la forêt complètement brûlée. Sur le chemin, je leur racontai le combat entre nous et l'homme de feu.

-- Ce feu risque d'être embêtant, fit remarquer Tôn, mais comme d'habitude je vais gérer.

-- Je t'assure qu'il sera difficile de lui tenir tête.

-- Je devrai pouvoir trouver un mélange de produit pour nous empêcher de nous brûler, déclara Adélia.

-- Tu pourrais faire ça ? Ça serait super ! m'exclamai-je.

Puis, en même temps, nous nous retournions vers Arbalèta qui n'avait pipé mot.

-- Ça va ? s'inquiéta Tôn.

-- Moui...

Pour éviter de la mettre en rogne, nous décidâmes de ne rien ajouter. Nous marchâmes encore pendant quelques minutes avant d'arriver sur un point d'observation. Nous avions vue sur toute la partie calcinée de la forêt. Les arbres étaient complétement noirs tout comme le sol. Certains ne semblaient n'être que des tas de cendres.

-- Quel horrible spectacle, souffla Adélia.

-- Vous voyez ce que je vois là-bas ?, demandai-je.

Au loin, une zone n'était faite que de pierre. Aucun arbre et des milliers de pierres. On pouvait voir un point rouge vif se déplacer en zigzag et se diriger vers ce lieu très rocailleux.

-- C'est notre homme.

-- Je vais le planter avec l'un de mes carreaux celui-là !, s'écria Arbalèta.

-- Grâce à mes lentilles d'ultra-vision, je peux vous dire qu'il n'est pas seul, affirma notre scientifique préférée. Il a attrapé Lyvia.

2810 mots.

*Un carreau est le nom donné au projectile lancé par les arbalètes.

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Encore des scènes de combat dans ce chapitre enflammé !
Le Renaissang de feu a réussi à attraper Lyvia ! Comment les Renaissangs vont-ils gérer la situation ?


Publié le 19/10/2019

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