CHAPITRE 19 : LE DÉBUT DE LA TEMPÊTE
~~~ FLASHBACK ~~~
Tôn, Lyvia, Sylvain et Camryn partirent vers le Nord. Tandis qu'Arbalèta, Armand, Neven, Ophélie et moi nous dirigeâmes dans la direction opposée.
-- J'espère que ce sera court, déclarai-je.
-- Mais arrête ! lança ma fille. Je suis responsable de moi-même et il ne m'arrivera rien.
J'espère bien.
-- Bon, d'après la carte nous devons continuer tout droit.
-- Et la carte précise qu'il y a une forêt droit devant nous, Armand ?
-- Oui, oui.
En effet, sur la carte était représentée une petite forêt, bien moins grande que la forêt calcinée.
-- On devrait la traverser en peu de temps.
-- Et si on la contournait ? proposai-je avec le souvenir de la forêt en feu bien en tête.
-- Non, on perdrait du temps.
-- Et qu'en pense les autres ?
Tous furent d'accord avec Armand.
Le principe de majorité est contre moi ou quoi ?
Nous pénétrâmes donc dans la forêt. Elle n'était pas bien grande mais très dense. On se sentait oppressé par tant d'arbres. Nous débouchâmes sur une clairière où l'on fit une petite pause.
-- Pause pipi de deux minutes ! hurla Armand.
Pourquoi c'est lui qui a été nommé chef de mission... ?
Je partis alors faire mes besoins et me planquai derrière un arbre afin que personne ne me voit. Pourtant, le buisson à ma gauche était plutôt bruyant. Je finis rapidement ce que j'avais à faire et m'en approchais. J'entendis quelques chuchotements.
-- Il y a quelqu'un ?
Plus un son.
-- J'ai dû me faire des idées, c'était sûrement des voix dans ma tête.
Je retournai donc rejoindre les autres qui m'attendaient.
-- Oh ! Tu en mets du temps à aller aux chiottes !
-- Ouais excuse-moi je trouvais pas la chasse d'eau, plaisantai-je, en vain puisqu'Armand me lança un regard noir.
-- Bon, on poursuit notre route !
Nous fîmes à peine quelques pas que nous entendîmes de l'agitation.
-- Faîtes gaffe à vous, nous ne sommes pas seul !
Les bruits provenaient du coin d'où je revenais.
-- Ça me fait un peu flipper, avoua Neven.
-- L'un de nous devrait aller voir ce qu'il se passe, dit alors Ophélie.
Nous n'eûmes le temps de procéder à un rapide vote car un coup de feu se fit entendre.
Oh merde ! Je serai pas sauvé cette fois !!
-- Il faut se barrer d'ici, criai aux autres. C'est l'assassin de Renaissangs !!
L'information parvenue rapidement puisque l'on commençait à s'enfuir. Par contre, des cris nous stoppèrent. Deux femmes coururent vers nous.
Les fans de Neven ? C'étaient elles les voix ?
-- Au secours !! Aidez-nous !!
-- Emeline ? Sara ? Vous foutez quoi ici ?! questionna Neven.
-- Ce n'est pas le moment de poser cette question ! Un homme armé d'un pistolet est à seulement quelques mètres de nous.
Trop tard. Il était déjà là, se léchant les babines.
-- On se croise fréquemment tous les deux, déclara-t-il en s'adressant à moi. Je considère que le destin veuille que je te tue.
Il pointa son arme sur moi avant de l'abaisser.
-- Pouvez-vous bander les yeux de cette petite fille ? Ce n'est pas un spectacle pour elle.
-- Eh ! Je ne suis pas une gamine !
-- Comme tu voudras mais ne vient pas te plaindre si tu voix des images pas très belles.
Il rebraqua son pistolet sur moi et prit un malin plaisir à prendre son temps et à me faire peur.
-- Adieu.
Il appuya sur la détente et la balle fondit sur... l'une des fan !
-- AAAAAAH !!! hurla la seconde.
-- Toujours à crier à tout va, ça me gonfle !
PAN !
-- Non ! hurla Neven à son tour en accourant vers les cadavres des filles.
-- Passons au plat de résistance maintenant.
Il tira en direction de Neven mais je pus aspirer la balle grâce à mon pouvoir.
-- Ne restons pas là ! ordonna Armand.
-- Mais il nous poursuivra quoi qu'il arrive. Il vaut mieux l'attaquer de fond, proposai-je.
-- Très bien ! Arbalèta...
-- Je sais ce que j'ai à faire.
Elle arma son arbalète et tira sur Pistolero qui fit de même. La balle brisa le carreau et Arbalèta évita de justesse le projectile.
-- Vous ne pouvez rien faire contre moi ! Oh !
Il se fit plaquer par Ophélie qui réussit à lui arracher son arme des mains.
-- Qu'est-ce que tu disais ?
-- Grrr ! Rend-moi ça ! s'écria-t-il en tentant de se relever.
-- J'ferais pas de conneries si j'étais toi, prévint Neven, le visage humide.
Un petit nuage d'orage était positionné juste à côté de la tête de notre ennemi. Un éclair et il était mort. Ophélie se releva et vint vers nous.
-- J'ai son arme c'est bon. Il est innofensif maintenant.
-- Allez, on se bouge ! déclara Armand. Il vaudrait mieux qu'on ne reste pas ici plus longtemps.
Nous acquiesçâmes et quittâmes la clairière laissant Pistolero et le nuage d'orage.
-- Ton nuage peut rester là éternellement ? demandai-je à Neven.
-- Aucune idée. On verra ça bientôt j'pense.
Nous sortîmes de la forêt en courant comme des dingues et nous ne nous arrêtâmes pas avant un bon bout de temps. Lorsque nous jugeâmes que nous étions bien assez loin, nous nous stoppâmes. Nous fûmes tout proche d'un lac.
-- C'est magnifique... par contre je suis épuisé, lançai-je en m'allongeant par terre.
-- Nous nous sommes éloignés de notre objectif, souffla Armand.
-- En même temps, nous avons couru sans regarder où nous allions, reprocha Arbalèta.
-- Ce n'est pas le plus important, nous sommes tous entier, ça c'est important répondit Ophélie.
-- Pas réellement tous, ajouta Neven la tête dans ses mains.
Je le rejoignai afin de le consoler.
-- Allons, je sais que c'est dur mais il ne faut pas s'arrêter maintenant. Nous nous attendons tous à vivre quelque chose qui nous brise le cœur. Nous sommes des Renaissangs, ces situations sont quasiment inévitables.
-- ...
-- Que dirais-tu d'une petite baignade ?
-- Nous n'avons pas le temps pour une baignade ! hurla Armand. Il faut se remettre en route.
Décidément, quand Armand est chef de mission nous sommes plus proches d'un tyran qu'autre chose.
-- Je veux bien, si ça peut me changer les idées.
-- Cool ! Allez, qui vient avec nous ?
Ophélie leva la main immédiatement tandis que les deux autres nous regardèrent de travers.
-- Et comment comptez-vous vous baignez ? Vous avez pris des maillots de bain évidemment, ironisa Armand.
-- J'avais pas pensé à ça... Oh au pire on s'en fout !
Et hop ! Trois fous dans le lac ! Nous nous amusâmes à faire des courses à la nage entre Neven et moi tandis que ma fille s'entraînait.
-- Mes parents m'ont payé des cours de natation donc je sais nager mais j'ai besoin de m'y remettre, expliquait-elle.
Ensuite, ce fut bataille d'eau ! Pendant la bataille, je m'amusais à prendre de l'eau avec un miroir et de la renverser sur la tête de Neven. Alors que nous nous amusâmes comme trois petits enfants, Armand nous déclara qu'il était réellement temps de partir. Nous sortîmes du lac, trempés évidemment.
-- Et comment vous faîtes pour vous séchez ? nous questionna le chef de mission en levant les yeux au ciel.
-- Ah ! Là j'ai la réponse ! s'exclama Neven. Attention à ne pas vous envoler.
Soudainement, il y eut un puissant coup de vent qui nous sécha en moins d'une minute.
-- Super pratique ! affirma Ophélie.
La fin de la pause avait sonné et nous reprenâmes notre chemin.
-- Nous sommes très loin de notre point d'arrivée ?
-- Non pas tant que ça mais on a perdu du temps avec vos bêtises, pesta Armand.
-- Tu dis ça parce que tu ne nous as pas rejoint, on s'est amusé comme des fous figure-toi.
-- Content pour vous.
Durant le trajet, le moral de Neven allait de mieux en mieux. J'essayai de lui faire penser à autre chose en lui parlant de tout et n'importe quoi. Comme si c'était inévitable, nous arrivâmes à parler d'amour et de tout ce qui tournait autour.
-- Alors si j'ai bien tout pigé, deux personnes qui...
-- Qui s'aiment, on dit qu'elles s'aiment quand elles ressentent de l'amour l'une pour l'autre.
-- Okay donc quand deux personnes... Euh c'est quoi le mot déjà ?
-- C'est le verbe "s'aimer" pff...
-- Et tu l'écris comment le verbe "cémer" ? C'est tout attaché ?
-- Ah... "S", apostrophe, A-I-M-E-R.
-- Oh comme ça ? C'est bizarre que je n'en ai jamais entendu parler. C'est courant comme mot nan ?
Courant ? Non, ça ne s'utilise plus maintenant comme mot. C'est pour cette raison que je t'en parle d'ailleurs.
-- Eh bien oui quand même, répondis-je finalement. Bon, maintenant répète ce que je t'ai appris.
-- Vas-y j'suis chaud ! Alors, quand deux personnes s'ai...ment ?
-- Exactement.
-- On dit qu'elles sont... a...mou...reuse ?
-- Oui c'est ça.
-- Et elles peuvent se mettre en... Attend, laisse-moi m'en rappeler...
-- Ça commence par un "c".
-- Euh...
-- Puis il y a un "o" et un "u".
-- COUPLE ! C'est ça le mot ! Couple !
-- Parfait ! Tu as "bien" tout retenu ! Tu t'en sors bien !
-- Et comment on se met en couple ? Avec un pacte de sang ? Un contrat ?
-- Oulà ! Alors le pacte de sang, non. Le contrat, c'est pour plus tard. Non, il n'y a rien qui existe qui prouve que tu en couple avec quelqu'un au départ.
-- Donc je peux être en couple si j'le veux ?
-- Oui mais c'est mieux si tu as des sentiments amoureux pour cette personne et inversement, ça c'est très important.
-- Ah oui, c'est ce mot que je comprends jamais. "Amoureux" qu'est-ce que ça veut dire ?
-- ... Tu sais quoi ? On ne va pas aller plus loin pour aujourd'hui, je n'ai pas envie de te perdre. Tu as déjà bien progressé.
-- Cool ! lança-t-il avant de courir vers Arbalèta, de discuter dix secondes avec elle, de se prendre une baffe et de revenir.
-- Bah... Qu'est-ce que tu lui a dis pour qu'elle te frappe ?
-- J'lui ai d'mandé si elle voulait être en couple amoureux avec moi...
On verra la formulation des termes plus tard...
-- ... Et là BAM !
-- Mais... Tu poses cette question a quelqu'un que tu aimes Neven, lui fis-je remarquer en posant ma main sur mon front.
-- Bah quoi ? Elle pouvait très bien accepter, elle n'avait qu'à dire qu'elle était ok pour être...
-- Amoureuse ?
-- Ouais c'est ça, pour être amoureuse de moi, compléta-t-il en boudant.
-- Il y a quelque chose que tu n'as pas compris : on ne choisit pas d'être amoureux de quelqu'un.
-- Oh c'est trop compliqué ton truc ! J'suis paumé moi !
Tu es un sacré cas toi.
-- Bon, lança Armand, la nuit commence à tomber. Il devrait y avoir un village dans le coin, espérons qu'on y trouvera un toit.
En effet, après une vingtaine de minutes de marche, nous aperçûmes plusieurs maisons. Là-bas, nous demandâmes aux habitants s'il y avait une auberge ou quelque chose du même genre. L'un d'entre eux nous indiqua qu'il y avait une grange abandonnée en bordure du village. Comme les prochaines villes n'étaient pas très proches. Nous décidâmes d'occuper la vieille batîsse pour cette nuit.
-- Je sens qu'on va bien dormir, ironisai-je.
-- Ça pourrait être pire, affirma Ophélie. Et je sais de quoi je parle. Étrangement, il y a beaucoup de foin ici, on peut se faire des matelas avec.
Chacun s'occupa de son propre confort. Alors que nous étions sur le point de nous coucher, Neven se souvenu que l'on avait pas mangé. A cette remarque, l'ensemble des estomac gargouillèrent.
-- J'ai fouillé chaque coin de cette grange et je n'ai pas trouvé de nourriture, précisa Arbalèta.
-- Eh bien nous allons faire une croix sur le dîner, déclara Armand avant d'aller se coucher.
Nous fîmes de même, le ventre vide.
+++++++++++++++
-- Fais attention où tu mets tes pieds, on ne sait jamais et en plus on ne voit rien ici.
-- Je fais attention, je fais attention !
-- Eh ne crie pas.
-- D'abord je ne crie pas. Ensuite, il n'y a personne ici...
- Qu'est-ce qu'il y a ?
-- J'ai marché sur quelque chose... C'est... un bras !
-- Chut. Un bras tu dis ?
-- Oui, viens voir.
-- Mais tu es où ?
-- Suis le son de ma voix.
-- Merde. Moi aussi j'ai marché sur quelque chose... Cette fois c'est... c'est quoi ? Attend je remarche dessus.
-- Ophélie... Arrête de me réveiller si tôt à chaque fois. Maintenant laisse-moi dormir. Je sais même plus je rêvais de quoi... Ah oui c'est vrai, un rendez-vous avec Katrielle. Et tu l'as interrompu au meilleur moment en plus. Je ne te félicite pas. Peut-être que si j'y pense très fort je vais revenir à cette partie du rêve...
-- Eh, depuis quand il y a des gens ici ?
-- Je n'en ai aucune idée.
-- Qui êtes-vous tous les deux ?
-- Tu m'as parlé ?
-- Nan ce n'était pas moi.
-- C'est normal, c'était moi.
-- Hiiii ! Qui a parlé !?
-- Calme-toi, tu vas réveillé les autres.
-- Je me disais aussi que c'était...
Je baillai un bon coup.
-- ... C'était bizarre que j'entende des voix alors que je ne dormais pas. En plus, j'entendais vos voix dans mon rêve, bref c'était un gros bordel là-dedans. Bon, que faîtes-vous ici ?
-- C'est notre domicile, affirma une voix d'homme.
-- On nous a pourtant assuré que cette grange était abandonnée.
-- Nous n'avons nulle part où aller, alors nous logeons ici, ajouta une voix de femme.
-- D'où tout le foin qu'on a trouvé... Vous savez quoi ? Dormez chez vous, vous n'avez rien à craindre. Par contre, il vaudrait mieux que vous soyez bien caché. Si à notre réveil mes amis vous remarque, cela risque de mal se terminer.
-- Merci beaucoup.
-- Pourquoi me remercier ? C'est plutôt moi qui devrait m'excuser.
J'entendis un petit rire et des chuchotements.
-- Maintenant, si vous le voulez bien, je retourne me coucher.
-- Tu en es sûr ?
-- Oui, le foin est dans cette direction.
Ils se déplacèrent et passèrent tout près de moi.
-- J'éviterai si j'étais vous, les prévins-je. Je suis armé.
Un bout de fer tombé au sol se fit entendre.
-- Laissez-moi deviner, c'était un poignard ? Ou une simple lame ?
Je n'eus aucune réponse.
-- Vous êtes étonné j'imagine. C'est dommage, je vous ai gentiment proposés de tout de même dormir ici et de ne rien dire et vous préférez me tuer.
-- Parce que c'est vous qui allez le faire dans la nuit, déclara sèchement la voix masculine.
-- Pardon ? Je n'en avais pas du tout l'intention.
-- Ils disent tous ça.
-- "Ils" ?
-- Je ne sais même pas pourquoi on parle avec vous !
-- Moi non plus vous savez. Pourtant vous m'intriguez. Vous devez avoir le même âge que moi en plus. Combien en avez-vous ? Vingt ? Moi j'en ai dix-neuf.
-- Non, ne lui dit rien, chuchota la voix masculine.
-- Mais il est plus jeune que nous.
-- Ce n'est pas une raison pour dévoiler des informations sur nous. On ne peut plus faire confiance à personne je te rappelle.
-- Oui c'est vrai...
-- Tu as dit "plus" ? Écoutez je ne veux pas m'imiscer dans votre vie mais quelque chose me dit que ça ne va pas.
-- N'essaye pas de nous faire la morale. Allez, il vaut mieux partir.
Je me relevai lentement mais ils m'entendorent ce qui a dû les surprendre et les faire chuter puisqu'Armand grommela.
-- Oh ! Je dormais !
-- Ah !
-- Tiens, je reconnais pas cette voix...
-- C'est normal, ce sont des inconnus, lui expliquai-je.
-- Des voleurs ?!
-- Non, des inconnus.
-- Mais comment sais-tu que ce ne sont pas des voleurs ?
-- ... Mon instinct ?
-- Ouais bah ton instinct va rentrer chez lui illico et...
-- Ils sont partis.
-- Quoi ?
-- Les deux jeunes gens, ils sont déjà partis.
-- Comment le sais-tu ça ?
-- Tu me poses trop de questions... Allez, retournons nous coucher.
-- Tu les laisses s'enfuir ?!
-- On n'a même pas vu leur visage, ça ne sert à rien de rattraper quelqu'un dont on ne sait rien sur lui.
-- Oh, tu es énervant parfois.
-- J'en suis désolé ahah.
+++++++++++++++
À note réveil, ni Armand ni moi n'évoquâmes les étrangers qui étaient passés cette nuit. Pendant que nous remballâmes nos affaires, je tombai sur la fameuse lame de ces inconnus. Il y était gravé l'inscription suivante : 《R♡L》
Un couple ?
Je décidai de la ranger discrètement dans une poche de mon sac. Peu de temps après, nous quittâmes la grange et partîmes vers notre destination.
-- Nous devrions arrivé dans une heure environ, nous informa Armand.
-- On ne pourrait pas s'acheter un truc à grignoter avant ? proposa Ophélie.
Nous fûmes tous d'accord et nous retournâmes au village. Nous avons pu y trouver un tout petit marché. Après s'être rempli le ventre, Nous nous en allâmes définitivement de ce lieu. Alors que nous marchâmes sur une grande route de terre, j'eus une étrange sensation.
Quelque chose me dérange... J'ai l'impression d'être observé.
Je me retournai brusquement mais à part Arbalèta, personne ne se trouvait derrière moi et il n'y avait aucune cachette.
Je dois délirer.
Pourtant, cette sensation persistait.
-- Continuez sans moi, je dois vérifier quelque chose.
Armand haussa les épaules et me laissa faire ce que je voulais. Je restais statique pendant plusieurs minutes.
-- Toujours rien. Ce doit être psychologique ou quelque chose du genre.
Je fis un demi-tour afin d'aller rejoindre mes amis mais je tombai nez à nez avec deux jeunes gens.
-- Oui ?
-- C'est bien lui.
-- Je reconnais ta voix ! Vous êtes les deux de la nuit dernière ! Que me voulez-vous ?
-- On vous accompagne.
-- ... Vous pouvez répétez ?
***************
Chapitre mouvementé n'est-ce pas ? Mis à part la petite baignade, tout s'enchaîne rapidement... et ce n'est que le début ^^'
Je vous laisse sur cette fin de chapitre qui fait un parallèle avec le moment où le Héros demande à Ophélie si elle veut bien qu'il l'adopte XD
Enfin, pour la suite vous assistera à à l'inévitable bataille "finale". Je ne vous en dit pas plus ^^
Publié le 28/03/20
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