CHAPITRE 17 : BOURDES SUR BOURDES

Je me fis mal au dos avec la chute.

-- Aïe ! Qu'est-ce qui te prend Lyvia ?

-- Tu m'as sauvée ! Et je t'en suis infiniment reconnaissante !

Oh non, j'avais oublié ça...

Sylvain regarda la scène en se retenant de rire.

C'est très drôle tiens !

Lyvia se releva et tenda sa main afin de m'aider mais je me levai par moi-même.

-- Écoute, ça ne va pas être possible toi et moi et encore moins maintenant, lui déclarai un peu trop sèchement apparemment puisque je la fis fuir en pleurant.

Boulet !

-- Tu n'es pas très doué pour parler aux femmes toi, s'amusa Sylvain.

-- N'empire pas la situation. Bon, je vais la rattraper. À tout à l'heure, le saluai-je alors que je suivais les larmes tombées au sol.

Comme un jeu de piste, je marchais en suivant les "traces" laissées par mon amie.

-- Je ne pouvais pas la boucler moi ?

Je traînais mes pieds, déçu par moi-même. Je regardai constamment le sol et percuta soudainement quelqu'un. C'était un jeune homme qui s'occupait de l'entretien du QG.

-- Je suis désolé, m'excusai-je.

-- Cela ne fait rien.

-- D'ailleurs, auriez-vous vu une jeune femme avec les cheveux bruns et portant une hache récemment ?

-- Je vois très bien de qui vous parler mais je ne l'ai pas croisé récemment.

-- Ah... Merci quand même et bon courage pour ce qu'il vous reste à faire.

-- Figurez-vous que je viens de terminer. Là j'allais ranger le chariot.

-- Je ne vais pas vous ralentir alors, bonne journée.

-- À vous aussi.

Il repartit mais un détail m'interpella : le seau du chariot fuitait par petites gouttes.

-- Oh faîtes attention, le seau fuit, lançai-je à l'homme d'entretien.

-- Mince alors. J'ai dû laisser des gouttes d'eau derrière moi depuis tout à l'heure. Il faut que je repasse vite fait un coup. Merci de m'avoir prévenu.

-- Je vous en prie...

C'est lui que je suivais depuis tout à l'heure ? Zut ! Elle pourrait être n'importe où maintenant !

Alors que je me morfondais, une voix masculine m'aborda.

-- Cela n'a pas l'air d'aller, déclara le Boss.

-- J'ai dit quelque chose de très maladroit à Lyvia et elle m'en veut.

-- Et pourquoi es-tu encore ici ? Tu l'as perdue de vue c'est ça ?

-- Exactement.

Il posa alors sa main sur mon épaule.

-- Lorsque l'on a quelque chose de très important à accomplir, on n'a pas le temps de se traiter d'idiot, on agit. On se donne tous les moyens pour résoudre le problème.

-- Vous avez raison. J'espère juste qu'elle ne m'en voudra pas trop.

-- Ça ce n'est pas sûr, elle pourrait te décapiter sous le coup de l'émotion.

-- Euh... Si vous essayez de me rassurer c'est raté.

-- Mais je plaisante, ria-t-il. Par contre je dois t'avouer que j'avais un service à te demander.

-- Que voulez-vous ?

-- Le cas de Thélio est plutôt grave. Il vaut mieux qu'il retourne chez lui pendant un moment. Être auprès de sa famille l'aidera sûrement à retrouver la mémoire.

-- Et pourquoi avez-vous besoin de moi ?

-- Il faudrait que tu le raccompagnes jusqu'à chez lui. Je l'aurai bien fait moi même mais je ne peux me permettre de quitter le QG.

Je repensais à Lyvia et je ne savais quel choix faire.

-- Pour ton amie, dès que je la voie je lui dirai que tu as besoin de lui parler.

-- Merci beaucoup Boss. Petite précision : si elle insinue que c'est un rencard ou quoi que ce soit dans le même genre vous pourrez lui dire que ce n'est pas ça.

-- Ah oui c'est vrai que monsieur a une chérie maintenant ! Alors forcément on doit être fidèle !

Arrêtez s'il vous plaît...

-- Je dois être un peu trop lourd, excuse-moi. Quoi qu'il en soit, tu peux partir tranquille. De plus, tu pourrais emmener Sylvain et Armand avec toi.

-- Je pense y aller uniquement avec Sylvain, Armand risque d'être un peu brusque avec Thélio.

-- Moi brusque ? Peut-être bien.

Quand on parle du loup.

-- Je viens avec toi, je m'ennuie là.

-- Alors allez vite chercher Sylvain. Plus tôt vous rentrez, mieux ça sera.

-- Parce qu'il y a un couvre-feu maintenant ?

-- Armand... Il y a toujours eu un couvre-feu, l'informai-je.

Il ne répondit pas puis déclara qu'il partait à la recherche de Sylvain.

-- Je te jure celui-là. Il y en a pas deux comme lui. Enfin, suis-moi, je vais te conduire jusqu'à Thélio.

Nous allâmes donc dans son bureau récupérer mon ami amnésique qui nous attendait patiemment. Nous nous dirigeâmes tous les deux vers la sortie et fûmes rejoint par Armand.

-- Le petit était en train de dormir. Donc on ne sera que trois ! Tu es heureux hein ?

-- Cela ne me dérange pas du tout de voyager avec toi mais évite de sortir des bêtises à Thélio.

-- Je ferais de mon mieux, lança-t-il en imitant Sylvain.

Ça promet.

+++++++++++++++

Nous étions enfin arrivés à l'adresse que le Boss nous avait indiqué. Je toquai à la porte deux fois et une femme nous accueillit.

-- Oui ? Oh mais que fais-tu ici mon cœur ?

-- Bonjour madame, commençai-je, votre mari a dû recevoir un coup sur la tête et il a complètement perdu la mémoire.

-- Mince alors ! s'écria-t-elle.

-- Il a l'air de se souvenir d'absolument rien. C'est sûrement auprès de sa famille qu'il retrouvera la mémoire le plus vite. Sachez aussi qu'il doit revenir seulement lorsqu'il se souviendra de tout.

-- Je vous remercie de me l'apporter jusque chez nous. Nous ferons en sorte qu'il puisse revenir parmi vous le plus vite possible.

-- Nous vous remercions également, déclara Armand.

À quoi il joue ?

Thélio retourna donc avec sa femme chez lui. Quant à nous, nous devions partir pour le QG.

-- Tu l'as remerciée ?

-- Ce n'est pas ce qu'aurait dit Sylvain ?

-- Fais pas l'idiot, répondis-je avec un petit sourire qui s'effaça rapidement.

Sur le chemin, nous passâmes près d'un marché qui attirait énormément de monde. Alors que je continuai mon chemin, mon ami tapota mon épaule.

-- Qu'il y a-t-il ?

-- Cette femme là-bas... ce ne serait pas Eina ?

Ma tête tourna tellement vite que je risquai de me faire le coup du lapin tout seul. Je balayais du regard les gens du marché et repérai enfin la femme dont Armand devait parler.

-- Oh punaise...

Je fonçai sur cette femme sans réfléchir et m'arrêtai juste devant elle. Elle tourna lentement la tête et je la reconnus, c'était bien elle.

-- Oh ! Mais... que faîtes-vous ici ?

Je ne répondis pas à me lançai dans ses bras.

-- Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureux de te revoir.

Des larmes de joie coulaient sur mon visage tandis qu'Armand nous rejoignait.

-- Eina, c'est bien toi ?

-- Oui c'est moi. Je suis ravie d'enfin vous retrouver !

-- Nous avions tellement peur que quelque chose de grave te soit arriver, lui avouai-je.

-- Il ne fallait pas...

-- Et Val' ? la coupai-je. Tu l'as retrouvé ?

-- Oui... mais plus très entier et... inanimé... Snif. Elle ne nous avait pas menti...

Elle pleura à chaudes larmes.

-- Nous aurions dû l'empêcher de se battre seul ! s'écria mon ami.

-- Armand...

-- Tu dois avoir une vie pas facile du tout, non ?

-- J'étais complètement perdue. Je n'avais aucun repère. J'ai alors transporté avec moi le corps de Val'. Je suis arrivée ici et je n'ai pas bougé. Chaque jour j'espérais que l'un de vous passe par ici.

-- Et c'est fait. Je n'aurai jamais cru qu'il en faudrait si peu contre Val', déclarai-je avec une voix tremblante.

-- Tu peux dorénavant revenir parmi nous, proposa Armand en retenant ses larmes.

-- Oui vous avez raison. J'ai réussi à louer pour pas grand chose un tout petit studio. J'y ai quelques affaires là-bas. Je vais les récupérer et je vous rejoins.

-- Nous venons avec toi, affirmai-je. Je ne veux pas que l'on te perde une seconde fois.

-- Oui, c'est plus prudent. J'ouvre la marche, suivez-moi et faîtes attention avec tout ce monde.

Elle partit ainsi la première et nous la suivîmes juste derrière. La foule était très dense et cela me rappela le marché où j'avais rencontré Ophélie. D'ailleurs...

-- Regardez où vous marchez enfin !

Plongé dans mes pensées, je n'avais pas regardé où je me dirigeais et j'avais fait tomber le panier d'un vieil homme dont le contenu se vida dans son intégralité.

-- Je suis désolé, laissez-moi vous aider.

Je ramassai rapidement ses provisions et les remis dans le panier.

-- Je m'excuse encore. Si vous me le permettez, il faut que j'y aille.

-- Pas si vite jeune homme ! Je crois que votre éducation n'est que partielle. Pour vous apprendre le respect, vous allez porter ce panier jusque chez moi.

Fallait que je tombe sur un relou !

Je n'avais le choix que de m'exécuter.

-- Et on ne rouspète pas !

Quinze minutes plus tard, nous étions enfin arrivé à destination.

-- J'espère que cela changera votre manière de voir les choses !

-- Oui bien évidemment.

J'étais sur le point de repartir quand il m'interpella.

-- Pourriez-vous ranger mes courses ? Voyez-vous, je suis vieux et fatigué.

J'ai compris, on va pas bien s'entendre toi et moi.

Une fois cette tâche faite, je quittai enfin la maison.

-- Attendez ! Cela vous dérangerait de cuisiner pour moi ? Je ne suis plus très adroit vous savez.

-- Je l'aurai fait volontiers mais je suis pressé et j'ai déjà perdu beaucoup de temps...

-- Voilà une belle façon de parler !, s'exclama-t-il. J'applaudis ce manque de savoir-vivre !

S'il n'abuse pas je ne sais pas ce que c'est alors !

Je lui fis alors son repas, gonflé par son attitude désagréable.

Savoir-vivre, savoir-vivre, il est drôle celui-là ! C'est lui qui devrait apprendre ça !

Lorsque j'avais fini, il me laissa enfin partir.

-- Ça fait combien de temps qu'il abuse de moi ? Quoi ?! Plus d'une heure !

Je retournai d'un pas énervé au marché qui était devenu quasiment vide. Là-bas, je retrouvai Armand assis sur un banc. Il avait l'air dépité.

-- Que t'arrive-t-il ? Et où est Eina ?

-- Putain je m'en veux ! Je l'ai perdu dans la foule et impossible de la retrouver !

Alors que j'aurai pu m'en prendre à lui, c'est à moi que je le fis.

-- Argh ! Si ce vieux schnock n'avais pas fait exprès de me retenir, on ne l'aurait pas perdue !

-- Elle a dû elle aussi me chercher et est finalement retourné chez elle. Enfin, pas de quoi se morfondre. On sait qu'elle fréquente cette endroit maintenant. C'est cool ça non ?, dit-il avec une vois enfantine. Eh, je commence à être bon pour imiter Sylvain.

C'est trop... trop, trop, trop... trop pour moi...

Comme si toutes mes forces me quittèrent, je m'effrondrai lourdement sur le sol.

+++++++++++++++

J'avais terriblement mal au crâne. Je frottais frénétiquement ma tête et du sang s'étala sur ma main.

-- Beurk !

Je regardai mon environnement mais ne reconnu rien du tout.

-- C'est le paradis ?

Face à moi se trouvait une cascade qui faisait énormément de bruit. L'eau y coulait abondamment. D'un instant à l'autre, je me retrouvai sous cette cascade. L'eau coulait sur mes vêtements qui devinrent rapidement trempés. J'avais froid, très froid, j'en tremblais. Pourtant je n'arrivais pas à me déplacer. Ma vision se brouilla progressivement puis revenu à la normale. Cette fois-ci, je vis le visage du Boss.

-- Ah tu te réveilles enfin. Tu te sens comment ? Mal j'imagine, cela fait plusieurs minutes que tu es en train de pleurer.

J'avais envie de répondre mais j'en était incapable, ma bouche ne s'ouvrait pas.

-- Ne panique pas, tout va bien se passer. Ton cerveau a dû un peu péter les plombs mais ça va s'arranger. Repose-toi, je reviendrais dans une heure ou deux.

Merci...

+++++++++++++++

-- Que diagnostiquez-vous professeur ?

-- Cela m'a tout l'air d'être un petit coup de mou. Les derniers évènements n'ont pas du être facile pour lui. Tout ce que vous m'avez rapporté s'est déroulé en très peu de temps. Que ce soit des sentiments de joie, de tristesse ou de colère, c'était trop pour lui. Si bien que son cerveau a saturé.

-- Il guérira rapidement ?

-- Je ne peux prédire combien de temps cela va durer.

-- Que me conseillez-vous pour qu'il aille mieux ?

-- Du repos, autant que nécessaire. Et aussi du temps à passer avec ses amis lui fera le plus grand bien.

-- Je vous remercie professeur Abanas.

J'entendis la porte se fermer et des pas s'approcher de moi.

-- Tu nous as entendu n'est-ce pas ?

-- Oui...

Je parle enfin !

-- Dans ce cas, c'est inutile que je répète tout ce qu'il a dit.

Je fis un petit signe de tête en guise de réponse.

-- Ça va aller, ne t'inquiète pas. Ce n'est qu'une mauvaise passade.

-- J'espère que vous avez raison...

-- Au fait, nous avons lancé des recherches près de là où vous avez retrouvé Eina. Cela ne devrait plus qu'être une question de temps.

-- Merci Boss...

Soudain, la porte s'ouvrit en grand et tous mes amis entrèrent ensemble.

-- Tu vas bien ? Que t'arrive-t-il ? Tu ne te sens pas bien ? Tu es malade ? Si nous pouvons faire quelque chose pour toi, nous le ferons volontiers.

Le Boss ria devant tant de compassion.

-- Voilà ce que j'attends d'une équipe unie. Allez, je te laisse, tu es entre de bonnes mains.

+++++++++++++++

Voilà un mois que je suis dans le même état. Tôn m'apporte tous les jours une part de son repas, comme presque tous les autres d'ailleurs, mais je n'ai pas la force de manger. Ainsi, c'est Armand qui se régale à ma place. Une semaine c'est déjà très long alors imaginez un mois. Et pourtant mon moral est toujours au plus bas. Les autres essaient tant bien que de mal à m'aider, en vain. Ce n'est pas contre eux mais je pense que Katrielle est la seule qui puisse me sortir de là. Malheureusement, il n'y a aucune chance qu'elle soit là. Aucun ici n'a de contact avec elle. D'ailleurs, j'espère que mon abscence ne l'inquiète pas même si cela doit être le cas... J'essaie de rebondir. J'essaie chaque jour de me lever d'un coup, de faire un grand sourire et de me dire que ça allait être une bonne journée. Putain, dans quelle galère je suis tombé ! Je ne peux pas continuer à vivre ainsi !

Un jour, mes amis m'annoncèrent qu'ils avaient prévu une sortie tous ensemble. Pour une raison que j'ignore, nous partîmes le soir. Étant donné qu'il commençait à faire nuit noire, ils décidèrent de s'arrêter dans une auberge pour la nuit. Constamment épuisé, Armand et Lyvia me portaient chacun le tour. Alors que je commençai à m'endormir, j'entendis Tôn parler à un autre homme qui devait s'occuper d'accueillir les voyageurs.

-- Bon il y a un léger problème : il n'y a plus que trois chambres de trois personnes et nous sommes dix.

Bon eh bien on va changer d'auberge. Que ça commence bien...

Soudainement, quelques rires se firent entendre.

Que se passe-t-il ?

Armand, qui me portait, montait les escaliers puis arrivé à l'étage, me posa debout sur le sol.

-- Alors je t'explique : Tu toques à la porte et... en fait ça suffira.

-- Quoi ? fis-je en gardant les yeux fermés.

Sans réponse, je les ouvris et regardais autour moi : il n'y avait plus personne. Je n'avais le choix que de faire ce qu'il m'avait dit. Je toquai donc à la porte et... mon cœur fit un bond.

-- Katrielle ? lançai-je en pleurant.

-- Je suis si heureuse de te revoir, répondit-elle. J'ai entendu dire que ça n'allait pas fort.

Une sensation étrange traversa mon corps. J'affichai un immense sourire qui était venu naturellement.

-- Entre je te prie.

Je la suivis toujours aussi joyeux. C'était quasiment irréelle comme situation mais elle, elle arrivait à me faire cet effet.

Je me sens presque idiot de me comporter ainsi. Seulement, il y a quelque chose en elle, quelque chose... de plus, d'indéfinisable.

-- C'est donc dans cet appartement que je vis. Ce n'est pas très grand je te l'accorde mais je me plaît ici.

Il n'y avait que trois pièces : une salle de bain, un salon et une chambre.

-- Moi aussi j'aime beaucoup, déclarai-je.

-- Bon il se fait tard, je vais te prêter mon lit. Quant à moi, je dormirai sur le canapé.

-- Non, je suis là sans avoir rien demandé en plus donc je vais occuper le canapé.

-- Je ne savais pas que tu étais têtu. Viens avec moi.

Je la suivis jusque dans la chambre presque en virevoltant.

-- Alors je vais t'expliquer très clairement comment ça va se passer, commença-t-elle sur un ton sérieux. Toi, cette nuit, tu dors dans ce lit, ok ?

-- Non mais c'est bon je peux aller...

Elle me poussa et me fis tomber sur le lit qui était très confortable d'ailleurs. On en trouve pas beaucoup de tels lits, enfin, je dérive. Je me rassis mais Katrielle ne me laissa le temps de dire quoi que ce soit.

-- À quoi penses-tu que les lits doubles servent ?

Une fois de plus, je ne pus rien ajouter. Elle enleva mon T-shirt et le jeta par terre. Elle m'embrassa fougeusement et m'allongea sur le lit.

♡♡♡

2889 mots.

***************
Eh bah ! Quelle conclusion ! XD
Bon, c'était un chapitre riche en émotion avec un ascenseur émotionnel assez puissant pour le héros ^^'
Et le retour (certes bref) d'Eina ! Par contre on l'a encore paumée... Enfin, n'oubliez pas que nous avons fait un saut d'un mois dans le futur (pour vous repérer dans la chronologie). Je n'ai qu'une chose à ajouter concernant ce chapitre : le Héros est complètement gaga de Katrielle !! XDD

Pour la suite, nous assisterons à une scène que je voulais présenter depuis longtemps : un repas entre Katrielle et les amis du Héros. Ce sera assez cool et bon enfant mais cela lui permettra d'analyser chacun des Renaissangs, sans savoir qu'ils en sont :)

Publié le 21/03/20

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