CHAPITRE 11 : DU TEMPS À TUER
"Légende" :
Italique : pensées du personnage principal.
N.D.A. : (Note De l'Auteur) Info supplémentaire sur un mot (définition ou explication).
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Voilà une heure que nous sommes dans le train. Pendant ces soixante dernières minutes, Thélio nous avait expliqué, à Lyvia, Neven et moi, qu'il a obtenu son permis pour être conducteur de train. Il parla également de ses enfants qui lui en faisaient voir de toutes les couleurs mais qui ne l'empêchaient pas d'en vouloir un cinquième. Au bout d'un moment, Neven quitta la locomotive et rejoignit les autres, j'en fis de même. Dans le wagon, Tôn amusait la galerie composée seulement de Sylvain et d'Adélia. Armand était assis à côté de Camryn qui s'ignoraient mutuellement. Enfin, Arbalèta s'occupait à contempler son arme sans manquer de me lancer quelques regards noirs.
Je me demande si un jour nous pourrions bien nous entendre.
Je pris place près de Tôn.
-- Ça va depuis une heure ?
-- Bof, lança Sylvain, on commence sérieusement à s'ennuyer...
-- Eh bien discutez, je sais pas.
-- C'est ce qu'on fait depuis le début mais le stock de sujet s'épuise rapidement, expliqua Adélia.
-- Heureusement que j'arrive alors. Au fait, je n'ai qu'à vous rapporter ce que Thélio m'a dit : lui et sa compagne sont prêts à avoir un cinquième enfant.
-- Un de plus ?! s'exclama la scientifique. Comme si un seul n'était pas assez difficile.
-- Mais ça reste leur volonté, déclara Sylvain.
Et voilà la conversation est relancée.
Thélio vint vers nous une trentaine de minutes plus tard.
-- Alors la compagnie, ça roule ?
-- Nous n'avons même pas fait un quart du trajet..., commença Armand.
-- Et j'commence déjà à avoir mal aux fesses, compléta Neven.
-- C'est pas ce que je voulais dire, reprit Armand.
-- Et puis j'avoue qu'on s'ennuie maintenant, ajoutai-je.
-- Ça tombe bien, je suis venu vous rejoindre en comptant vous proposez une activité. J'ai eu l'idée d'...
-- Excuse-moi le gars au lasso. Si tu conduis pas le train, qui le fait ? demanda Arbalèta en coupant ouvertement la parole.
-- Lyvia m'a demandé de prendre ma place et je dois avouer qu'elle se débrouille plutôt bien.
-- Bon alors, c'était quoi ton idée ? lançai-je.
-- J'ai penser à mobiliser un ou deux wagons pour un tournoi.
-- Dans le train ? Cela me paraît dangereux, déclara Adélia.
-- Non ça serait trop cool ! s'exclama Tôn.
-- Tu l'as dit mon pote ! renchérit Neven.
-- On risque d'abîmer le train, déclara Sylvain.
-- Ne vous en faîtes pas pour cela. Il m'appartient donc si je vous dis que vous pouvez, alors vous pouvez.
-- Si tu le dis.
-- Eh ! Et si nous faision des duos ?, proposai-je.
-- Trop cool comme idée !, lança Neven en mettant ses mains derrière sa tête.
-- Cela sera sans moi, avertit la scientifique. Je ne suis pas fan de ce type de festivité. Je vais plutôt rejoindre Lyvia, elle doit se sentir seule.
Elle se leva et se dirigea vers la cabine du conducteur.
-- Bon, tout le reste est partant ?, demandai-je.
Tous répondirent positivement, même Camryn et Arbalèta. Comme quoi, elles ne sont pas tout à fait à part.
-- Nous devrions faire les équipes aléatoirement, conseilla Armand. Au moins, si une équipe est vraiment nulle, elle ne peut que s'en prendre au hasard.
Nous étions tous d'accord. Nous nous aidâmes alors du jeu pierre-feuille-ciseaux pour constituer les équipes : nous fîmes chacun le signe de notre choix, puis entre tous ceux qui firent le même signe, ils refirent un signe et ainsi de suite. Ceux qui firent trois fois le même signe étaient dans la même équipe. Ainsi, les équipes furent les suivantes : Arbalèta-Tôn, Armand-Sylvain, Camryn-Thélio et Neven et moi.
-- Sérieusement ?! Il faut que je sois avec Thélio ?! Nan mais je sais pas si vous le connaissez bien mais il y a dû avoir un dérèglement dans sa tête ! Déjà le mec veut faire une vingtaine de gosses et en plus c'est qu'une pauvre victime ! Je ne veux pas être contaminée
-- Je suis là tu sais...
-- Écoute je le connais à peine mais il a l'air super sympa, avoua Sylvain.
-- Merci, fit le premier concerné.
Malheureusement pour lui, je dois avouer que Thélio à un petit côté victime surtout avec ses enfants et Camryn mais... Ça ne m'empêche pas de trouver que... son raisonnement n'avait rien à voir avec ça. Je pense pas devenir fou, ça n'avait vraiment aucun sens, non ?
Malgré cette contestation, Camryn et Thélio formèrent tout de même un duo. Nous mobilisâmes donc le dernier wagon du train et ce fut aux duos Arbalèta-Tôn et Camryn-Thélio de s'affronter.
-- Préparez-vous, ce combat va être bouclé en deux secondes, lança Tôn.
-- J'y compte bien, ajouta Camryn. Surtout avec le partenaire que j'ai.
-- Je suis toujours là...
-- Trêve de bavardages, déclara Arbalèta en tirant en carreau en direction de son adversaire.
Thélio prit son lasso, fouetta une fois le sol puis attrapa le projectile qui se brisa en deux. Elle répèta son action plusieurs fois mais le lasso arrivait toujours à bout des carreaux. Ce fut ensuite Tôn qui passa à l'action, il sauta de banquette en banquette et se précipita sur Camryn. Alors qu'il posa les pieds par terre, elle gela le sol faisant chuter mon meilleur ami.
-- Attention, le verglas ça glisse !
Il tenta de se relever en vain. Arbalèta lui tendit alors la main pour l'aider.
-- Merci beaucoup.
Si on m'avait dit qu'Arbalèta avait l'esprit d'équipe je n'y aurai pas cru une seconde.
Il reprit sa course en prenant garde à ne pas toucher le sol. Il fit ensuite un saut pour se retrouver assis sur les épaules de Thélio.
-- Je suis pas trop lourd j'espère, dit-il avant de le faire chuter avec lui.
Alors que Camryn regardait son partenaire à terre, désespérée, Arbalèta ne manqua l'occasion de la faire tomber à son tour. Thélio et Camryn étant immobilisé, la victoire revenait aux deux autres.
-- Bien joué Arbalèta !, s'exclama Tôn.
-- ...
-- Je n'en attendais pas moins de toi ahah.
Les deux autres duos devaient entrer dans le wagon afin de remplacer les précédents.
-- J'ai hâte de gagner et d'affronter Tôn, m'impatientai-je.
-- On va vous battre à plate couture, lança Neven.
-- C'est plutôt vous qui allez mordre la poussière, renchérit Armand.
-- Je... Je vais faire de mon mieux, bafouilla Sylvain.
J'ouvris aussitôt un miroir et en ressortit un oreiller.
-- Que vas-tu faire avec ça ? Dormir ? plaisanta Armand.
-- Je vois que tu n'as jamais fait de bataille d'oreiller. Ne te méfie jamais de cela.
Je m'élançai vers lui et m'effondra avant de l'atteindre. Tous accourent vers moi même les quatre qui n'étaient pas dans le wagon.
-- Ça va pas fort ? questionna Neven.
-- Au dos...
-- Le dos ?
-- Mais oui ! intervint Sylvain. Le coup de poignard !
-- Putain ! cria Armand. Il faut appeler Adélia !
-- J'y cours, lança Tôn avant de partir en furie.
-- Il faut que tu tiennes encore quelques minutes, me rassura Thélio.
-- Quelques minutes..., lâchai-je alors que je fermai les yeux.
+++++++++++++++
-- Tu vas bien ?, me demanda une voix féminine.
J'ouvris lentement les yeux et vit celle qui était chère à mes yeux.
-- Que s'est-il passé ?
-- Je ne sais pas, on discutait et tu t'es soudainement allongé par terre.
En effet, je sentais l'herbe sous mon dos et je voyais le ciel étoilé. Katrielle se mit dans la même position que moi.
-- J'ai eu une de ces peurs. Je ne savais pas quoi faire. Heureusement cela n'a duré qu'à peine une minute...
-- Une minute ?
-- Ne te plaint pas, à tous les coups tu aurais pu y rester, enjôla-t-elle en passant sa main dans mes cheveux.
-- Et ce n'est pas ce que je veux, à moins que tu ne partes avec moi.
Elle ria en attendant mes paroles.
-- Quel est le problème ?
-- Tu es trop mignon.
-- Ah c'est pour ça..., balbutiai-je en rougissant.
-- Beurk, ça me dégoûte !, interrompit une voix d'homme cette fois.
C'était l'homme que j'avais croisé pendant deux nuits.
-- Que fais-tu ici ?!, fulminai-je.
-- Je me baladais c'est tout. D'ailleurs tu as changé de petite amie à ce que je vois.
-- Ne l'approche pas !
-- Ne t'en fait pas pour moi, assura Katrielle.
Cette dernière se leva et se mit à côté de l'homme en lui tenant la main. Petit à petit, les deux personnes fusionnèrent pour devenir un petit éléphant orange.
-- Quoi ?!
L'éléphant s'approcha de moi et posa sa trompe sur mon tibia délicatement avant de le frapper plusieurs fois.
-- C'est quoi ce bordel ?! Et tu fais mal ! Dégage !
L'éléphant recula et déclara :
-- Hey !
-- Hey ?
L'éléphant se décomposa en des milliers de papillons bleus et Neven apparut devant moi.
+++++++++++++++
-- Ouah... J'ai fait un rêve bizarre moi...
-- La seule chose que j'ai pu remarquer était qu'tu dormais comme une marmotte, ria-t-il.
Je me relevai lentement et fit tomber mon T-shirt qui était simplement posé sur mon torse. Je le laissai par terre et décidai de poser la question suivante à mon ami :
-- Cela fait combien de temps que je dors ?
-- Environ cinq heures.
-- Cinq heures ?! J'ai dormi tant que ça ?
-- Eh ouais. L'opération a épuisé ton corps d'après Adélia.
-- Oh elle m'a opéré ? Et alors ?
-- J'pourrais t'dire de voir ça par toi-même mais vu que c'est dans le dos tu vas pas pouvoir y jeter un coup d'oeil.
Il me demanda de me tourner afin qu'il puisse voir la cicatrice.
-- Alors, elle est plus grande qu'avant mais ça t'donne un style plutôt classe.
-- Au moins cela m'apporte quelque chose. Bon, je vais rejoindre les autres, déclarai-je en me levant.
-- T'es sûr que ça va aller ?
-- Ne t'inquiète pas.
Je ramassai mon T-shirt qui traînait sur le sol et l'enfila. Je fis quelques pas en direction de la porte du wagon mais je me stoppai à cause d'une douleur dans le dos.
-- Tu ferais mieux de te reposer, me conseilla Neven.
-- Ça va le faire, ça va le faire.
Je continuai mon chemin, difficilement. Lorsque j'entrai dans l'autre wagon, tout le monde se rua vers moi et me demanda si j'allais mieux. Ils s'écartèrent quand Adélia s'approcha de moi.
-- Tu vas mieux ?
-- Nickel, lançai-je en essayant de faire abstraction de la douleur.
-- Je préfère vérifier par moi-même, affirma-t-elle en m'entraînant dans le compartiment où j'avais fait ma longue sieste.
Neven qui y était encore fut mis dehors.
-- Pas cool... J'ai le droit d'rester avec mon partenaire de combat tout de même.
-- Je vais faire quelques examens pour m'assurer que la blessure ne s'agravera pas à l'avenir.
Elle ferma la porte et se tourna vers moi.
-- Déshabille-toi.
-- Tu viens de dire quoi ?
-- Tu as déjà été chez le médecin ?
-- Oui bien sûr.
-- Eh bien c'est pareil. Fais comme si j'étais le médecin.
-- Bon... Très bien.
Je m'exécutai, rouge de honte. Être en sous-vêtements devant Adélia m'embarassait.
-- Oh ça va, je te rappelle que j'ai un mari et un enfant donc je...
-- Oui, oui j'ai... j'ai pigé.
Elle me demanda de m'allonger sur le ventre afin de voir comment allait la cicatrice. Elle appuya sur mon dos en se rapprochant au fur et à mesure de ma blessure.
-- Aïe !
Elle appuya plusieurs fois pour être sûre que j'avais bien mal.
-- Aïe !
-- Ainsi, tu as toujours mal. Tu m'as menti je me trompe ?
-- Non je ne t'ai pas menti.
Elle rappuya là où cela me faisait mal.
-- Aïe aïe aïe ! Ok je t'ai menti.
-- Tu sais que ce n'est pas bien de mentir à son médecin.
-- Je sais... D'ailleurs ? Tu as fait des études de médecine ?
-- Bien sûr, enfin, ce sont des cours que j'ai fait en plus.
-- Et tu as eu le temps d'apprendre tout ça ?
-- Je te rappelle que si je suis avec vous ce n'est pas pour rien. J'ai une très grande facilité d'apprentissage, d'autant plus si c'est de la pratique.
-- Je vois... Aïe !
-- Pardon, pardon. Ce n'était pas volontaire. Décidément j'aurai mieux fait d'effectuer une sérieuse opération plus tôt. Bon, examens terminés. Cela ne devrait pas empirer. La douleur s'atténuera au fil du temps. Tu peux te rhabiller.
Je me relevai en faisant en sorte de ne pas me faire mal. Tandis que je mettais mon short, Adélia lança :
-- C'est Katrielle qui doit être contente.
Comment est-elle au courant ? Et puis... C'est super gênant ! Oh je sais, ce doit être lui...
-- C'est Tôn qui t'a dit ça j'imagine.
-- Oups... Je crois que j'ai gaffé...
-- Qu'est-ce qu'il a dit ?
-- Eh bien, je ne sais plus exactement comment on en est arrivé là mais Tôn nous a dit que tu étais en couple avec une certaine Katrielle.
-- Et tout le monde l'a entendu ?
-- Je crois. Il a parlé assez fort.
-- Il va m'entendre celui-là !
-- Pourquoi cela te dérange ?
Je ne savais pas quoi répondre en fait.
-- ... Je.. Je ne sais pas. C'est particulier avec elle. Je n'ai jamais ressenti la même chose pour une autre fille. Cela me fait un peu peur à vrai dire.
Adélia posa alors sa main sur mon épaule et me souffla :
-- C'est à elle qu'il faut dire cela.
Elle sourit et sortit du compartiment. Quant à moi, je finis rapidement de m'habiller et partis rejoindre les autres. Je profitai du fait que Tôn soit seul pour lui parler, cette occasion ne se reproduierait sûrement jamais. Je m'assis à côté de lui alors qu'il regardait le paysage à travers la fenêtre.
-- Alors comme ça on dévoile ma vie privée à tout le monde ?
-- Tu ne m'en veux pas quand même ?
-- Comment je peux t'en vouloir ?, répondis-je. Tu as tellement fait pour moi.
-- Oh ça ? Ce n'est rien, c'était tout naturel.
Nous nous échangeâmes un sourire et continuâmes à parler pendant une bonne heure. Pendant notre discussion, Lyvia entra soudainement dans le wagon où nous étions tous.
-- Je vous annonce que nous sommes arrivés à Rosythéa ! Et en plus nous avons gagné trente minutes.
-- Et bah heureusement que ce n'est pas l'autre victime qui a conduit. Je n'aurai pas pu tenir plus longtemps ici !
-- Je suis toujours là...
Nous descendâmes du train et nous arrêtâmes lorsque nous mîmes les pieds sur le quai.
-- Bon, qui devons-nous chercher ?, demandai-je à Thélio.
-- Le Boss m'a dit que nous devions collaborer avec quatre Renaissangs de la base de Rosythéa.
-- Parce que nous devons travailler avec des inconnus ? questionna Arbalèta. J'aurai dû essayer de m'enfuir pendant le trajet.
-- Oh ne jouons pas les associales !, s'exclama Lyvia. C'est l'occasion de connaître d'autres collègues.
-- À quoi ressemblent-ils ? demanda Adélia.
-- Je n'en ai pas la moindre idée. Il m'a seulement informé qu'on les appelait "Les 4 éléments" et qu'on les reconnaîtrait immédiatement.
-- Ils ne sont que quatre ?, fit remarquer Armand.
-- Oui mais apparemment ils ne font pas dans la dentelle.
-- Ce ne serait pas eux là-bas ?, intervint Sylvain.
Nous nous tournâmes vers la direction qu'il pointait et aperçûmes quatre personnes, chacune vêtue de vêtements de la même couleur.
La première personne était une femme portant une magnifique robe de cocktail rouge sans bretelles qui s'arrêtait à ses genoux et des escarpins assortis. Elle avait des cheveux bruns avec quelques mèches flamboyantes qui atteignaient ses épaules.
La seconde femme était tout habillée de blanc. Un T-shirt avec un col en V en dentelle, une jupe patineuse à plis plats et des baskets.composaient sa tenue. Ses cheveux étaient de la même couleur que ses vêtements. A côté de ces femmes très élégantes se trouvaient deux hommes.
Le premier était vêtu d'un haut de plongée et d'un bermuda qui étaient tous deux bleus. Ses cheveux étaient accordés avec son accoutrement.
Le second homme portait une chemise verte avec les deux premiers boutons du haut ouverts et un short assorti. Il avait des cheveux kaki coiffés en pics.
-- Purée ils en jettent, me souffla Tôn.
Ils vinrent alors vers nous pour nous saluer.
-- Vous devez être les Renaissangs du QG que l'on attend depuis plusieurs heures, déclara l'homme en vert.
-- Oui excusez-nous, nous avons dû faire un détour puisque la voie ferrée était barré, expliqua Thélio. Je me présente, je m'appelle...
-- Ouais, ouais mais on s'en fiche pas mal, coupa la femme en blanc. On fait cette mission illico et on s'arrête là, ok ?
Afin de ne pas envenimer la discussion nous acquiesçâmes. Armand qui n'aime pas du tout être rabaissé lança tout de même :
-- Il ne serait pas plus simple de connaître les prénoms de chacun afin d'être plus efficace ?, insista-t-il.
La femme en rouge le regarda, blasée.
-- Si tu veux, si tu veux. Alors maintenant vous serez : Minus, Tombeur, Flippante, La perche, Scientifique, Starlette, S.V.C.I, Femme-hache, L'autre et euh... L'autre l'autre voilà.
N.D.A. : Afin de permettre une meilleure compréhension de la suite, vous trouverez ici une "traduction" de ces propos :
Héros = L'autre l'autre
Tôn = L'autre
Arbalèta = Flippante
Lyvia = Femme-hache
Adélia = Scientifique
Armand = La perche
Sylvain = Minus
Neven = Tombeur
Camryn = Starlette
Thélio = S.V.C.I. (Style Vestimentaire Chelou et Incompréhensible)
Je sens que cette mission ne va être de tout repos.
-- Les surnoms que tu nous as donné sont pourris mais soit. Je ne vous demande pas les vôtres j'imagine, supposa Armand.
-- Moi c'est Rouge, maîtresse du feu.
-- Mes fans m'appellent Blanche. L'air est mon élément.
-- Je veux qu'on m'appelle Vert. J'ai le pouvoir des plantes.
-- Je me nomme Bleu. J'arrive à contrôler l'eau.
-- Allez, reprit Vert, on se bouge et on va faire cette mission.
Ils partirent alors sans nous attendre.
-- Bon courage à vous tous, souhaitai-je à mon équipe.
Nous les rattrapâmes et les suivèrent sans rien dire.
Tant qu'ils ne sont pas ainsi en combat cela devrait le faire mais j'en doute fortement.
Soudain, Sylvain tapota mon épaule.
-- Euh... Tu penses que je suis utile pour cette mission ?
-- Pourquoi dis-tu cela ?
-- Eh bien, nous sommes deux à avoir le même pouvoir et il semble bien plus puissant que moi...
-- Écoute, tu fais partie de notre équipe donc tu restes. De plus, chacun a son rôle à jouer. Ne t'occupe pas de lui.
-- M-merci... Autre chose, je ne sais pas si tu l'as remarqué mais Bleu te regarde assez souvent.
Je levai la tête droit devant moi et le prit en flagrant délit. Il tourna tout de suite la tête.
-- Comme si le caractère des autres imbéciles ne suffisaient pas. Qu'est-ce que je fais ? Je lui dis que c'est mort ?
-- À ta place j'éviterai de le dire de cette manière mais l'idée est là.
-- Je vais m'en occuper de ce pas.
Je m'avançai vers Les 4 éléments mais Rouge me stoppa directement.
-- Qu'est-ce que tu nous veux ?
Il s'avère que j'ai deux mission : une dont j'en ai pas la moindre idée et la seconde... Ne pas péter un plomb à cause d'eux.
3072 mots.
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Un chapitre assez riche à mon goût se clôt :)
Une petite scène de combat sympa parce que ça fait longtemps qu'il en a pas eu XD Mais ne vous inquiétez, dans les prochains il y en aura plus ;)
On a également une petite déclaration d'amour ^^ indirecte mais elle est là ! J'ai hâte de voir comment leur retrouvaille va se dérouler pas vous ?
Et puis ce rêve ? XD Vous aviez compris au départ que s'en était un ? XD
Dans le chapitre suivant, nos Renaissangs préférés feront malgré eux équipe avec des collègues pas très sympa XD Est-ce que cela va partir en bagarre générale entre eux ? Ou vont-ils finalement bien s'entendre ? Pour le savoir, il faut attendre 2 semaines ^^'
(D'ailleurs je ne suis pas sûr de pouvoir publier le chapitre 12 à sa date prévue mais je vais faire de mon mieux ;)
Publié le 25/01/2020
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