CHAPITRE 10 : ENTRE CHAGRIN, AMOUR ET ESPOIR

"Légende" :

Italique : pensées du personnage principal.

N.D.A. : (Note De l'Auteur) Info supplémentaire sur un mot (définition ou explication).

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Nous dûmes attendre une bonne dizaine de minutes avant de pouvoir nous relever. Abattus et partiellement paralysés à certains de nos membres, nous allâmes prendre le train du retour. Aucun de nous ne fit un bruit exceptée Camryn qui tournait sans gêne les pages de son magazine. Après être descendus du train, nous nous dirigeâmes vers le QG, toujours en silence. Lyvia fut la première à nous voir.

-- Où sont Valentin et Eina ?, nous demanda-t-elle.

Personne n'osa répondre. En peu de temps, un attroupement se forma autour de nous, nous bombardant de questions. Heureusement que l'arrivée du Boss mît fin aux interrogations des autres Renaissangs. Celui-ci nous emmena tous les trois dans son bureau.

-- Alors, que s'est-il passé ?, demanda-t-il, inquiet.

Ayant pris conscience qu'il fallait bien dire la vérité, je lui raconta notre mission.

-- Oh merde !, s'exclama-t-il. Je ne pensais pas que cela puisse se dérouler ainsi. Et dire que c'est moi qui les envoyés là-bas !

Tôn et Livia entrèrent soudainement dans le bureau. Alors que le Boss les aurait immédiatement fait sortir, dans de telles conditions, il accepta leur venue.

-- J'espère que ta sœur va bien Tôn, déclara le Boss.

-- Ne vous en faites pas pour elle, elle ne risque rien.

Il ne s'inquiète même pas pour Eina.

-- Le plus dur pour moi est la disparition de Valentin. Je..., commença-t-il avant de pleurer.

Il sait pleurer ?! J'ai tellement l'habitude de le voir détendu.

-- J'organiserai pour lui une cérémonie, expliqua le Boss. Elle aura lieu demain dans l'après-midi. Sur ce, allez vous reposer, vous en avez sûrement besoin et moi aussi d'ailleurs, ajouta-t-il les larmes aux yeux.

Le Boss sortit en premier de son bureau nous laissant seuls dans la pièce. Ensuite, Tôn, Armand, Camryn et Lyvia sortirent à leur tour. Alors que j'allais suivre le mouvement, ma curiosité ressurgit.

Et si je regardai de plus près la photo ?

Ne pouvant lutter contre moi-même, je m'approchai du cadre et observai attentivement le portrait.

Cette femme, je ne l'ai jamais vue. Elle devrait venir voir son compagnon au moins quelques fois, normalement.

Je mémorisais du mieux que je pouvais ce visage et quitta la pièce.

Ça m'intrigue beaucoup.

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-- Merci à tous ceux qui sont présents d'apporter leur soutien aux amis de Valentin. Nous sommes donc ici afin d'honorer un homme avec beaucoup de valeurs et de nombreux personnes attachés à lui.

Tandis que le Boss continuait son discours, je regardai mes camarades : Tôn, Lydia, Adélia, Neven, même Armand, Arbalèta et Camryn étaient présents. Ils avaient tous la tête baissée sauf Camryn, allez savoir pourquoi elle est là alors.

-- Je finis mon discours en souhaitant à Valentin un repos éternel, soulagé et heureux de voir que ses camarades penseront toujours à lui.

À ce moment, Lyvia lâcha quelques sanglots, je lui fis une accolade, compatissant. Le Boss nous adressa ensuite la parole à nous, personnellement.

-- Rejoignez-moi dans mon bureau dans les cinq minutes, j'aurai quelques informations à vous filer.

C'est ce que nous fîmes, tous les huit même si nous dûmes forcer Camryn à venir.

-- Vous êtes tous là, parfait, lança le Boss. Enfin vous êtes presque tous là.

Nous échangeâmes des regards d'incompréhension entre nous.

-- Étant donné que l'effectif de votre groupe est réduit et qu'il s'est passé un événement tragique peu de temps après le départ de quelques uns d'entre vous, j'ai décidé de faire passer un Renaissang d'un autre groupe au vôtre.

Aussitôt, la porte de la pièce s'ouvrit et nous vîmes Sylvain, le jeune homme dont j'ai été le tuteur.

-- C'est lui ?, demandai-je, heureux de le revoir.

-- Oui il s'agit bien de Sylvain. La totalité de son équipe a été tuée lors de leur dernière mission alors que Sylvain était resté au QG.

-- C'est tellement triste !, s'exclama Lyvia alors qu'elle pleurait déjà pour Val'.

-- Au vu du fait qu'il vous connaît déjà, il me paraissait logique qu'il rejoigne votre groupe.

-- Je suis heureux que tu sois des nôtres dorénavant, lançai-je à Sylvain en le collant à moi.

-- Bienvenue p'tit !, renchérit Neven suivi par tous les autres même si Armand n'y avait pas totalement mit du sien.

Comme à leur habitude, Camryn et Arbalèta restèrent distantes.

Qu'est-ce qu'elles ont à chaque fois ?

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Malgré la mort de Val' qui reste bien évidemment un événement tragique, la présence de Sylvain nous remontait un petit peu le moral. Le soir même, nous organisâmes un dîner entre nous. Cependant, l'ambiance était... inabituelle : Tôn ne faisait pas de blagues, Lyvia ne souriait pas, Armand ne rouspétait pas quand le volume sonore de la cantine augmentait, Adélia échouait toutes ses expériences avec la nourriture, Neven refusait toute demande d'autographes, Arbalèta acceptait qu'on lui serve de l'eau, Ophélie ne volait pas dans l'assiette des autres (une mauvaise manie qu'elle n'arrive pas à perdre). Quant à Camryn, rien n'a changé, "étrangement".

-- Et si..., commença Sylvain.

Nos regards se posèrent sur le jeune homme.

-- Euh... Et si, nous allions à la gare demain ? Peut-être qu'on y trouvera Eina, elle doit être perdue. De plus, nous pourrions vérifier si Valentin est réellement mort.

Une vague d'émotion me submergea mais, comme le reste du groupe, je n'y vis aucune objection. Nous devons en avoir le cœur net ! Je profitai ensuite du fait que Lyvia se remit à pleurer pour m'éclipser en douce en dehors du QG.

Ils vont sûrement remarquer mon abscence. Je me ferai interroger à mon retour, tant pis.

Je retournai sur la colline de notre rencontre, elle n'était pas encore là. Je déposai une nappe que j'avais piqué dans les locaux du personnel et plusieurs encas, empruntés pour une durée inderterminée dans les cuisines. Quelques minutes plus tard, Katrielle était en train de gravir la colline. Elle portait pour cette soirée une robe noire qui brillait d'éclats blancs. Elle semblait avoir pris le ciel étoilé et s'en être servi comme vêtement. Elle était tout simplement magnifique, comme à son habitude. Lorsqu'elle atteignit le sommet, je m'approchai d'elle pour l'embrasser sur la joue mais elle s'asseya avant.

Je ne m'en remettrai pas de celle-là...

- Désolée du retard, le restaurant a fermé plus tard car nous avions accueilli des critiques culinaires.

-Tu travailles dans un restaurant ? Je ne le savais pas et tu y es cuisinière ?

-- Je ne te l'ai jamais dit ? Excuse-moi alors, commença-t-elle un peu gênée. Je suis serveuse dans le restaurant "Le Bon Appétit". Les plats que j'avais apporté étaient bien de moi mais c'est une collègue cuisinière qui m'a appris les recettes et qui m'a filée un coup de main.

-- "Le Bon Appétit" ? C'est un deux étoiles je me trompe ?

-- Plus maintenant, on nous a attribué notre troisième étoile !

N.D.A. : À l'heure où j'écris cela, le nombre maximum d'étoiles que l'on peut attribuer à un restaurant est de trois.

-- Félicitations !, m'exclamai-je en l'enlassant, ce qui nous rendit tous les deux embarrassés.

Je me suis précipité et je n'ai pas réfléchi. C'était... indélicat de ma part.

Le dîner continua dans le silence, à mon plus grand regret. Ce n'est que lorsque l'on approcha de la fin du repas que Katrielle prit la parole :

-- Et toi alors, tu travailles dans quel domaine ?

Non... Non, non, non, non et encore non ! Tu ne peux pas me poser cette question ! N'importe laquelle mais pas celle-ci ! Je ne peux pas encore te dire que je suis un Renaissang ! Qu'est-ce que je peux sortir comme bobard ?

-- Je suis...

Trouve quelque chose de crédible surtout, il faut que cela puisse être possible, quitte à ce qu'elle te voit travailler !

-- Je suis serveur.

Pardon ?! Pourquoi ai-je dit ça ?

-- Vraiment ? C'est marrant ça et tu travailles où ?

Une parade, il me faut une parade ! Il faut que je rattrape mon coup !

-- Je-j'ai dit serveur ? Non, je ne suis pas serveur. En fait, je... Je pensais à toi et donc c'est le premier métier auquel j'ai pensé.

Est-ce que ça va passer ? Pitié faîtes que ça passe !

-- C'est trop mignon de ta part, me lança Katrielle avant de poser sa main droite sur ma joue gauche.

Ouf, un problème de résolu. On est passé à autre chose. Par contre, second obstacle : qu'est-ce que je dois faire maintenant ? Je reste immobile ? J'engage le baiser ? Mais est-ce qu'elle veut un baiser au moins ? Je ne veux pas passer pour le mec qui n'attend que ça. A-t-elle aussi envie ou va-t-elle fuir si je l'embrasse ? Je fais quoi, je fais quoi ?!

Je n'eus la peine de me torturer l'esprit plus longtemps puisque Katrielle scella ses lèvres aux miennes.

Panique ! Panique ! Panique ! Sensation inconnue à bord !

Elle recula lentement sa tête et caressa mes cheveux. Je ne faisais que la regarder dans les yeux, hypnotisé.

-- Je t'aime, le lança-t-elle.

-- ...

-- Eh oh, ça va ?

-- ... Vraiment ?

-- Vraiment quoi ?

-- Tu m'aimes ?

-- Mais qu'est-ce que ce baiser signifie pour toi ? Bon tais-toi un peu tu casses la magie de ce moment là.

Elle m'embrassa une seconde fois. Je ne savais pas comment réagir, je n'ai jamais été aussi loin dans une relation amoureuse. La seule chose que je lui répondit fut :

-- Moi aussi.

Avant d'ajouter :

-- Moi aussi je t'aime.

Elle me fis un sourire charmeur, qui eut beaucoup d'effet sur moi.

-- Il commence à se faire tard et je travaille demain matin en plus. En tout cas, j'ai passé une excellente soirée. On se retrouve quand ?

-- ...

-- Tu m'entends ?

-- Hein ? Quoi ?

Elle ria.

-- Je te demandais quand est-ce qu'on se retrouvera.

-- Eh bien, dans trois jours je pense être disponible.

-- Ton travail te prend pas mal de temps j'imagine. D'ailleurs...

-- Oui d'ailleurs moi aussi il faut que j'y aille, je viens de me rappeler que je me lève tôt demain, la coupai-je.

Je me relevai et partit précipitamment vers le QG.

-- Attend !, me lança Katrielle.

Je me retourna pour l'écouter.

-- À la prochaine.

-- À la prochaine, lui répondis-je avec un grand sourire.

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-- Ça a été mouvementée comme soirée alors ?, me demanda Tôn.

-- Oui très même.

Je m'affalai sur mon lit.

-- Sincèrement ça fait même pas deux semaines que vous vous connaissez et vous concluez déjà, ajouta Armand.

-- Tu n'y comprends rien toi, répliqua mon ami.

-- J'en connais une qui aurait pas accepté cette situation.

-- Eina..., complétai-je.

-- Ouais, elle t'aurai massacré si elle savait que tu aurais embrasser une fille au bout du troisième rendez-vous.

-- Mais elle n'est pas là, c'est bien le seul cas où son abscence est un avantage.

-- L'un des seuls, reprit Armand. Au fait Tôn, tu ne défends pas ta sœur ?

-- Pourquoi ? Vous dîtes simplement la vérité. Par contre, quand elle reviendra, je me ferai un plaisir de tout balancer.

-- Non ! S'il te plaît ! Tu ne ferais pas ça ? Pas à moi ?

-- Je sais pas, ça mérité réflexion après tout, dit-il avant un sourire malicieux.

-- Je ne sais même plus si j'ai envie de la retrouver demain du coup, avouai-je.

Je n'ajouta un mot de plus et me recouvra de ma couette. Les deux autres garçons en firent autant.

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-- Malgré le fait que l'on fasse parti d'un seul et même groupe, cela reste rare que l'on soit réunis pour une mission, déclara Tôn.

Une heure auparavant, nous avions demandé au Boss la permission de partir à la recherche de Val' et d'Eina. Il avait tout de suite accepté et s'était même proposé de garder Ophélie. Ainsi, elle est resté au QG. De plus, la mission était cruciale pour nous et je ne préférais éviter de la mêler à tout çela. Depuis l'incident, nos émotions sont tiraillées entre chagrin et espoir notamment. C'est pour cela que nous sommes tous venus, même s'il a fallu forcer Arbalèta et Camryn à nous accompagner.

-- J'aurai été mieux au QG, grommela cette dernière.

-- Oh sois cool Cam'. Comme l'a dit Tôn, on n'est pas souvent tous ensemble, dit alors Neven.

Malgré son attitude, nous arrivâmes à l'entraîner avec nous jusqu'à la gare abandonnée. Là-bas, nous retrouvâmes le même train que lors de notre dernière visite mais également les corps immobiles de nos assaillants. Inconscient ou mort ? On ne le sait pas et il est préférable de ne pas avoir de réponse. Il n'y avait qu'un élément et plus précisément une personne qui n'était pas présente avant-hier : une jeune femme d'environ trente ans, assise sur le bord du quai.

-- Excusez-moi, commença Adélia. Vous attendez un train ?

-- Non, non, répondit-elle avec neutralité. Mon père s'est fait assassiné en ce lieu alors je viens me recueillir.

La culpabilité s'empara de moi.

-- Nous sommes sincèrement désolés pour vous, déclara Lyvia.

Il est préférable de ne rien lui dire.

-- C'est gentil de votre part, dit-elle avant de se relever.

Elle se dirigea vers la sortie et passa entre Sylvain et moi. Soudainement, je ressentis une très forte douleur au niveau de côtes. Je m'effrondrai tellement la douleur était insoutenable.

-- Va crever sale con ! Tu as tué mon père !!

Alors qu'Adélia aidée de Camryn empêchèrent à ce que trop de sang ne coule, Sylvain neutralisa la jeune femme et Lyvia l'assomma à coup de hache.

-- Tu tiens le coup ?, me demanda cette dernière.

-- Pas trop... Mais heu... heureusement que les filles peuvent... me soigner.

Grâce à Camryn et son froid, Adélia pu recoudre la plaie sans me faire mal. Le coup de poignard me laissa une petite cicatrice dans le dos.

-- J'ai bien fait d'emmener tous les produits de médecines d'urgence, cela m'a permit de rapidement te guérir, déclara Adélia.

-- Je ne m'attendai pas à ce qu'elle te poignarde, avoua Sylvain. Cela aurait pu être moi en plus !

-- Non, elle me connaissait. Son père a dû lui parler plusieurs fois de moi.

-- Et qu'en fait-on maintenant ?, questionna Arbalèta. Je la tue ?

-- Non, la laisser ici sera suffisant, assurai-je.

-- Tu n'es pas sérieux ?!, s'exclama Armand. Elle a essayé de te tuer et toi tu la laisses en liberté !

J'haussai les épaules en guise de réponse. Quelques secondes plus tard, Tôn déclara :

-- Regardez, il y a un train qui vient vers nous.

Nous nous regroupâmes vers le bord du quai et observâmes le véhicule arriver. Celui-ci était plus récent que celui qui a percuté Val'. La locomotive se stoppa juste devant nous. Nous nous reculâmes et laissâmes un homme à l'accoutrement bien particulier en descendre.

-- Thélio !

-- Salut tout le monde ! Je suis content de vous revoir !

Thélio est un Renaissang qui fait parti de notre groupe. Il s'est absenté pendant tout une année pour se consacrer à sa grande famille : malgré ses 34 ans, lui et sa compagne ont eut quatre enfants. Même si le voir se promener avec un tel nombre d'enfants nous permet de le reconnaître, son style vestimentaire ne peut nous donner le doute. En effet, Thélio porte un bonnet sur ses cheveux châtains, des lunettes de soleil, une doudoune mais reste torse nu en dessous, un bermuda et des bottes d'hiver. Sa façon originale de s'habiller lui a valu le surnom "M. Contraste".

-- Je ne savais pas que tu étais censé revenir aujourd'hui, fit remarquer Lyvia.

-- C'est normal, le Boss a écourté mes congés pour une mission. Il m'a dit de vous rejoindre ici.

-- De nous rejoindre ? Mais nous sommes ici afin de retrouver Val' et Eina.

-- Oh oui, il m'a parlé de cela aussi.

-- "Aussi" ?, répétai-je.

-- Le Boss m'a raconté dans une lettre tout ce qui s'était passé durant cette année. Tout, même ce qui date d'hier. D'ailleurs pour Valentin et Eina...

-- Ne t'inquiète pas pour ça, lança Tôn.

Il m'étonnera toujours ce gars-là.

-- Enfin, reprit Thélio, on ne doit pas tarder à partir, nous avons du chemin à faire.

-- Et où allons-nous ?, demanda Sylvain.

-- À Rosythéa.

-- À la capitale ?!, s'exclama Camryn. C'est une blague ? J'ai des choses de prévues pour cet après-midi !

-- À cause de ça, nous n'aurons pas l'temps d'chercher nos deux amis, déclara Neven.

-- Pas de souci à se faire, lança Tôn. Ils pourront sûrement se débrouiller encore un jour sans nous.

-- Bon, on y va ?, lança Thélio.

-- On y va !, lui répondis-je.

Nous montâmes dans le train et nous installâmes sur les banquettes d'un wagon.

-- Je vous préviens, le voyage sera très long.

-- Ah bon ? Pourtant la capitale n'est qu'à environ une heure d'ici, estima Adélia.

-- Une heure si nous prenons cette direction, reprit Thélio en pointant le chemin bloqué par la vieille locomotive. Mais avec ce train nous devons faire tout un détour.

-- Et combien de temps durera ce détour ?, demanda Armand, déjà âgacé.

-- Je ne sais pas si c'est une bonne idée de vous dévoiler le temps de trajet...

-- Bon crache le morceau, on a déjà assez de temps de perdu !, pesta Camryn.

-- Eh bien, il faut voir ça sous un angle positiviste tout d'abord...

-- Tu sais ce que ça fait d'avoir le crâne congelé ?

-- Ok, ok, ok ! En faisant le détour, cela nous prendra huit heures.

-- Pardon ?! Huit heures !

Camryn bondit de son siège, se rua sur son locuteur et lui tint la tête par le menton. Le bas du visage de Thélio devint blanc.

-- Arrête !, criai-je.

Elle retira sa main, gifla sa victime et se rassit.

-- Ça promet, soufflai-je.

2856 mots

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Il s'en est passé des choses dans ce chapitre !
D'abord nous avons le retour de Sylvain qui fait maintenant partie de cette belle équipe !
Ensuite, le baiser entre le héros et Katrielle ! Ne l'oublie surtout pas. Bon après, qui ne s'y attendait pas ? ^^'
Et enfin l'arrivée d'un nouveau Renaissang à l'accoutrement... atypique XD

Dans le prochain chapitre, nos Renaissangs préférés passeront leur temps dans le train à s'occuper comme ils peuvent. Bien évidemment, Camryn n'hésitera à relancer quelques piques à Thélio XD À la capitale, ils rencontreront d'autres Renaissangs avec qui ils devront faire équipe et vous aurez du mal à les oublier ceux-là ;)

Publié le 11/01/2020

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