mon ennemi venu du passé. s
Je me sens mieux et reposer mais
bizarrement je me sens observer.
Il y a quelqu'un dans ma chambre, la pression dans mon coeur et l'alarme dans ma tête se n'ait pas un ou une ami(e).
- Bonjour Émeline enfin réveillé ?
Une enclume me tombe sur le torax,je connais cette voix. Tout mes membres son contracté. Qu'est-ce qu'il fait là, ce con putain comment il a fait pour savoir que je suis là, ce chien galeux de merde.
Je garde les yeux fermé, le temps de me reprendre un minimum et ensuite ouvre mes yeux pour l'affronter.
- De quel droit tu t'es permis d'être ici je crache.
Toujours assis dans son fauteuil, il s'avança et posa ses deux coudes sur ses cuisses les doigts croisés les uns aux autres, il releva la tête plus haut et dit d'un ton mielleux :
- J'avais juste envie de te revoir Émeline et je dois dire que je suis ravi de te revoir, tu as tellement changé, tu es devenu tellement belle bien qu'à l'époque, tu l'étais déjà mais là tu es encore plus qu'à l'époque !
- Pourquoi parce que j'ai maigri !
Il a rit la tête penchée en arrière et ramène à sa tête en avant.
- Non tes formes ne m'ont jamais dérangé !
- Alors pourquoi tu m'as fait du mal ?
Pourquoi tu as menti ?
Pourquoi tu as joué dans leur jeu, ne pouvais je m'empêcher de demander.
Incapable de rester en place, je me redresse du lit et m'assois bord de celui-ci, en ne le quittant pas du regard.
Je ne voulais pas, qu'il soit proche de moi pour moi c'était qu' un vil menteur, manipulateur et un gros connard !
- Oh bah parce que j'avais envie de m'amuser et en plus j'avais gagné quelques billets à cette époque. Je réfléchissais pas beaucoup tant qu'on me donnait de l'argent.
- Jétais prêt à faire n'importe quoi mais bon je dois dire que cela m'a un peu embêté car malgré tout tu me plaisais bien.
Mais l'argent étais plus fort que mes sentiments maintenant autre chose m'intéresse car à présent le fric ce n'est plus ma motivation première. Non, ma motivation première c'est toi car je n'ai pas cessé de penser à toi depuis toutes ces années alors me voilà dit-il fièrement en se redressant sur son fauteuil.
Sondant son regard, je vis aucun mensonge dans ses yeux. Ces mots étaient d'une franchise effarante, qui se rajouta à mon dégoût de lui et ma peine.
Pourtant je devrais pas alors je décide de l'affronter sur mon terrain, le ring de la salle de sport.
Heureusement on avait laissé mes vêtements, j'aurais été maligne avec la blouse de l'hôpital sur le dos. Agacé je me releva du lit et comment ça à me rapprocher de lui. Je vue ses yeux brillé, de l'intérêt et de la concupiscence qui était pour moi mal placé mais bon je lui ai laissé croire tout ce qu'il veut.
Du moment que je peux lui mettre mon poing dans la gueule et d'ailleurs c'est ce qui allait se passer mais pas ici ! Dans la chambre non sur le ring comme un combattant, il allait prendre la dérouiller du siècle. À quelques mètres de lui je m'arrête et penche la tête sur le côté en le sondant du regard.
- Viens je connais un autre endroit pour s'expliquer !
Julien se relève fier comme un paon et me questionne intéressé.
- Où ça ? Dis-moi !
- Viens si tu as confiance tu verras !
- Oh mais j'ai confiance naïve petite Émeline dit-il narquois.
Je lève les yeux au ciel exaspéré et tourna sur moi-même les pieds nu pour me diriger vers la porte de la chambre pour en sortir et j'entendis ces pas derrière moi me suivre, en y mettant un petit gloussement fier de lui.
Pauvre con si tu savais ce qu'il t'attendais, tu rigolerais pas comme ça.
Au moment où j'ai mis
un pied hors de la chambre, je vois Tanoa et Justine déboulé dans ma direction. Mais je ne m'arrête pas et fit un discret petit hochement de tête à leurs attentions.
Justine s'arrêta hébété tandis que Tanao ralenti son allure pour me laisser passer en ce positionnement sur le côté et vit Julien derrière moi mais le laisse à passer quand même, sachant où je l'emmène. Quand à ma meilleure amie toujours dans l'incompréhension la plus totale, ne bouge toujours pas d'un pouce m'obligeant à passer à côté d'elle avec lui.
Je les entends nous suivre de loin, moi et Julien continuont d'avancer. Nous arrivons rapidement devant les portes de la salle de sport que je franchi avec impatience avec lui derrière moi, qui à son tour reste hébété par ma décision et me demande intrigué :
- Qu'est ce qu'on fait ici Éme ?
Tout en m'arrêtant près du ring, toujours dos à lui je souris et finit par me retourner en le regardant droit dans les yeux. Un sourire machiavélique aux lèvres et lève les bras pour englober la salle.
- Tu vois Julien, c'est ici que je règle mes comptes ! Es-tu prêt à m'affronter ?
- Tu plaisantes, j'espère rit- il à moitié. Je risque de te faire mal dit-il prétentieux.
- Ah oui tu crois ça, ici avec ton ego surdimensionné que tu vas réussir à me battre dis-je narquois.
- Non ce n'est pas ça mais tu es une femme et tu sais très bien que face à un homme et une femme n'a pas la même force.
- Ah ouais tu pari ? On essaye pour voir sentant la colère monter en moi.
Julien s'esclaffe de rire, ce qui me rend encore plus en colère mais je ne lâche pas le morceau et me contient encore un peu met mes deux points sur mes hanches.
- Mais je vais te faire mal et puis on peut très bien discuter sans forcément monter sur ce ring !
- Aurais-tu la trouille Julien ?
D'affronter femme t'a peur de te faire ridiculiser ?
- N'importe quoi bon allons-y puisque ça te fait plaisir dit-il dédaigneux.
Sans attendre je fais demi-tour, je grimpe sur le ring et lui fait signe d'une main de se rapprocher. Ce qui fit en jouant les coqs de basse-cour.
Je ne perds pas de temps, je me mets en position et attends que lui à son tour en face de même.
Dès qu'il est prêt, je ne perds pas de temps avec lui et m'avance vers lui en lui décochant une droite direct dans sa mâchoire. Ce qui lui fait faire un pas en arrière surpris, ne s'attendant pas à recevoir un coup aussi fort de la part d'une femme.
- Alors toujours convaincu, qu'on est faible balancais-je méchante.
- Émeline souffla-t-il choqué.
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Corriger par Jessica
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