Chapitre 12

Chapitre 12

Je nierais de dire que je ne lui ai pas réfléchi pendant de longues heures. C'était la seule chose qui trottait dans ma tête. La question revenait sans cesse, l'invitation était de plus en plus enivrante. J'avais été étonnée, car non, je ne savais pas qu'Amy avait déménagé de chez ses parents. Elle m'a informée qu'elle s'était loué un appartement dans une rue plutôt tranquille, bref un petit coin agréable. Il est à environ quinze minutes de marche de mon ancien, et seigneur que cela m'a fait mal au coeur de le laisser. Cet appartement était parfait. Mais je ne pouvais continuer à le payer pendant que je n'y était plus. Je n'enseignais qu'à temps plein depuis deux ans et même si je pouvais avoir fait un bon montant d'argent dans ces deux dernières années, disons que je l'ai brûlé un peu... Ailleurs. Le résumé est que je souhaite emménager chez Amy. Je n'ai jamais mis au clair les choses avec ma tante et si je choisissais de rester ici pour toujours, même si c'est un grand mot, je me devais bien de l'informer et d'avoir une longue conversation avec elle. C'est pour cela que je suis en route vers la campagne, où se situe sa résidence. Je voulais lui parler en personne, une conversation téléphonique me semblait trop banale pour une décision de changement de vie. Elle savait que j'allais finir par déménager, mais ne se doutait sûrement pas que ma colocataire se pointerait vite dans ma vie.

*

- Tu veux emménager avec ton ex? Se moqua ma cousine.

Je fis un petit sourire désagréable à Marianne.

- Ce n'est pas mon ex, dis-je. En fait, si, mais c'est compliqué. Nous allons revenir ensemble.

- Et c'est qui cette Amy? M'interpella Isabelle.

- J'étais en couple avec elle avant de venir ici, mais nous avons tout arrêter à cause de la distance, expliquai-je.

- Je savais pas que t'étais lesbienne Élé, s'étonna Marianne d'un ton blagueur.

- Moi non plus, répondis-je.

J'éclatai de rire.

- Je crois plus être bi, ou une autre merdes de ces termes trop complexe.

- Alors tu quittes définitivement? Dit ma tante sérieusement.

- Je vous en parle, mais il y beaucoup de chances. D'ailleurs je vais chez elle cet après-midi.

- C'est bien, hum, de nous avoir informé.

Deux heures plus tard, je me retrouvai à toquer à la porte de l'appartement d'Amy. Elle ouvrit avec un grand sourire, similaire au mien quand c'était moi qui l'accueillait. Elle me fit une étreinte et m'embrassa dans le cou ce qui me fit frissonner. Je la fixais quelques temps et je me décidai à entrer. Nous nous dirigeâmes vers le canapé. Définitivement, cela me rappelait beaucoup trop de scènes du passé. De notre passé. Amy et moi voulûmes nous revoir pour s'expliquer mutuellement les causes de notre entrée au centre. On ne voulait point rester dans le mystère et si on souhaitait se remettre ensemble tout devait être clair. Nous étions assises face à face. Je remontai mon gros cardigan beige.

- As-tu froid? Me demanda-t-elle d'un ton attentionné.

- Non, ça va, merci, dis-je doucement.

J'avais peur de ses raisons. Je voulais bien les entendre mais je savais que j'y étais pour quelque chose. Je devais me résonner, je ne pouvais rester. Amy prit un profond souffle ce qui annonçait qu'elle était prête mentalement à se lancer dans son récit.

- Peux-tu t'approcher? Me questionna-t-elle à ma grande surprise.

- Bien sûr.

Je m'approchais vers elle, toujours assise en indien, et je pris sa main dans la mienne.

- Je t'écoute.

- Alors, commença-t-elle, quand tu es partie j'ai senti mon monde s'écrouler. Même si le poids d'Alex s'était enlevé de mes épaules, je crois que j'aurais préféré l'avoir encore sur le dos et t'avoir à mes côtés. J'étais consciente que tu n'avais pas le choix et qu'à ta place j'aurais fait pareil. Donc, je devais être heureuse devant ma famille puisque la sentence d'Alex avait été prononcée. Je l'étais pour ce point, évidemment. Mais je n'étais capable de le démontrer. Tu revenais sans cesse dans mes pensées. Ta personnalité me manquait, ton corps me manquait. La différence d'âge était peut-être insensée, tabou pour certains, mais je m'en foutais royalement. J'avais besoin de toi comme jamais, Éléonore. J'ai donc recommencer à me mutiler. Tellement clichée, tellement con, hein? Mais j'avais commencé quand je crus que nous ça serai impossible. Je jouais cette putain de chanson, je la chantais jusqu'à temps que mes sanglots empêche ma voix de sortir. Tout cela a alors recommencé. Un soir, j'y est été tellement fort que j'ai cru que j'allais mourir. J'ai eu peur. Je me suis mise à pleurer de toutes les larmes de mon corps. J'avais peur de moi-même. J'étais devenue ma propre meurtrière. J'ai décidé d'appeler à un cabinet de psychologues. Je n'ai pas passer par mes proches, je voulais rester avec mes pensées et problèmes. Je l'ai avais déjà beaucoup perturbé à propos d'Alex. J'ai aussi déménager par le fait même. Après quelques consultations avec le psy, il m'a dirigé vers le centre.

Amy souffla enfin. Elle déclara tout cela sans prendre de pause, comme si elle le faisait, elle n'aurait plus la force de continuer.

Elle ne pleura pas. J'étais si étonnée. Je restais dans le silence. Je me sentis terriblement mal pour elle. Je compris pourquoi Maxime l'affectionnait autant.

- Je m'avais habituée à ton absence Élé. Je n'avais pas le choix. Je n'aurais jamais cru te retrouver et encore moins de cette manière. Mais maintenant que c'est fait, je ne pourrais pas me permettre de te lâcher une deuxième fois. Ça va faire trop mal.

Je l'embrassai doucement. Puis là, je lui racontais tout. En commençant par son absence, le décès de ma mère, la mutilation qui fut un total désastre, le début d'anorexie, David et comment j'en suis venue à rencontrer Maxime.

- Tu es sortie avec quelqu'un d'autre? Dit-elle avec difficulté. Ces mots faisaient mal.

- Amy, je voulais t'oublier. J'avais mal, aussi. Je ne pensais pas te retrouver. Si j'avais su, jamais je n'aurais fait ça.

- Et il était plus gentil que moi ou-?

- Amy, la coupai-je, tu seras toujours la plus belle à mes yeux.

Je l'embrassai langoureusement. Le baiser prit une tournure plus excitante que j'aurais cru. Une réaction intéressante se produit dans mon bas ventre. J'avais besoin d'elle. J'avais envie d'elle. Je me collai à elle et pris son cou avec mon bras. Je lui mordillai l'oreille, et je passai mon mince doigt sur ses clavicules apparentes. Elle me prit par la taille et commença à se frotter à moi. Elle arrêta soudainement tout et me prit par la main pour m'entraîner vers sa chambre. Je la fis tomber sur le lit et me couchais par-dessus elle. Je passai ma main par dessus son sexe, le feu brûlait d'envie dans mon ventre.

- Oh, Amy...

Elle me sourit malicieusement. Je commençais à lui malaxer un sein. Elle s'agrippa à mon dos et enleva mon cardigan ainsi que mon t-shirt.
Elle me rabaissa vers elle et je commençais à m'attaquer à la peau de son cou. Je l'aspirai et l'embrassai. Je restais comme cela plusieurs minutes et quand je me relevai une marque bleutée était apparue. Tu es à moi, chérie. Je recommençai à malaxer ses seins pendant qu'elle prit mon cul entre ses mains. Depuis le temps qu'elle le fixe, elle doit bien être heureuse. Je lui retirai son chandail et son soutien-gorge et je pris son sein droit dans ma bouche. Je suçai son mamelon qui était très durci. Amy se retourna et se plaça par dessus-moi. Elle passa plusieurs fois sur mon sexe sans trop si attarder. Putain, j'en avais besoin. J'enlevai mon soutien-gorge et Amy me rendit la pareille. Elle commença à frotter son sexe au mien. J'étais sûrement trop mouillée pour ce que je devais, mais je n'en pouvais plus d'attendre. Je décidai tout de même de commencer par Amy. Je la couchai à côté de moi et je lui retirais ses jeans. Elle était dans un joli string gris en dentelle et Dieu, cela l'a rendait sexy. Je frottai ma main sur son clitoris plusieurs fois avant de lui retirer sa culotte. Elle poussait de gros soupir.

- Bordel, Élé, j'ai besoin de toi...

Je commençai par faire des petits cercles sur sa boule de nerfs. Je savais bien que ce n'était pas assez, mais j'aimais l'agacer. Amy prit ma main férocement et la posai à l'endroit précis m'indiquant qu'elle n'en pouvait plus de mon petit jeu. Je pris alors le bout de mes doigts et je fis des allers-retours de gauche à droite très rapidement. Le corps d'Amy se crispa et elle murmurai des « oui » très sensuels. Elle finit par trembler, m'indiquant qu'elle avait atteint son apogée, mais je continuais avec acharnement pour faire durer l'orgasme d'Amy le plus longtemps possible. Je passai mes doigts sur tout son sexe et les plaçaient à son entrée pour finalement les apporter à ma bouche. Amy en eut assez et me poussa violemment sur le matelas pour me retirer pour jeans. Je portais moi aussi un string en dentelle, mais noir. Elle ne put y résister. Le besoin était plus grand que jamais. Je me remuai sur place pendant qu'Amy me fit le même petit jeu que je lui avait fait. Je détestais attendre. J'écartai mes jambes et Amy commença à faire des petits cercles sur mon clitoris. Le plaisir y était mais aucunement comparable à l'orgasme qu'elle me donna. Il me laissa sans voix et je me sentis entraînée dans une vague de bonheur. J'étais terriblement bien. Amy se plaça devant moi et finit le tout en passant un coup de langue sur mon sexe. Elle vint se placer à côté de moi et déposa un baiser dans mes cheveux.

- On recommence? Rigola-t-elle.

let's talk about sex baby 😏 woop🙌🏼 bon, je déteste écrire des scènes de sexe alors j'espère que c'était pas trop mauvais et que ça vous a plu puisque ça va être la seule lol
Sinon, les deux qui s'expliquent leur raison de leur arrivée au centre... Que pourrait-il arriver par la suite? So much mysteries damn

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