Chapitre1: Enfance merdique
Chapitre 1:
Si il avait dû utiliser un seul et unique mot, pour décrire sa vie jusqu'à présent, se serait sans nul doute " merdique". Oui c'est sûr, s'était certainement ce mot précisément qu'il aurait choisi. Pourquoi ? Sans doute serait une question qui viendrait à l'esprit de n'importe qui , quand à ce choix assez surprenant. Et ça serait assez compréhensif. Lorsqu'on le voyait, on ne pouvait pas se douter un seul instant qu'un beau jeune homme comme lui, pouvait malgré son jeune âge, 21 ans seulement, qualifier l'entièreté de sa vie comme " merdique".
Mais c'était là un fait indéniable, du moins pour lui. Sa vie n'était qu'une succession de déception, de méchanceté, de violence, d'humiliation et de rabaissement. Souvent lorsqu'il ne se sentait plus la force d'avancer. Où plutôt lorsque son humeur était embrumée par de sombres pensées, le jeune homme se demandait, pourquoi était-il venu sur terre ? Pourquoi était-il en vie ? Si c'était pour être un souffre douleur, qui enchainait déception ainsi que situation merdique, et rien d'autre ?
Il était venu au monde il y a 21 ans de cela, au Japon. Ses parents sans doute trop jeune, ou n'en voulant peut-être tout simplement pas, avaient décidé de l'abandonner. Peut-être avaient-ils pensé que agir ainsi, était un choix judicieux, pour le bébé qu'il était ? Peut-être, s'étaient-ils imaginés que grâce à ce sacrifice, leurs fils qu'ils ne verraient, et ne connaitraient jamais, aurait un vrai avenir. Avec des parents responsable, équilibré, aimant et bien sur tout rapport. Sans doute s'étaient-il , imaginé qu'en prenant cette triste décision. Ce petit garçon qu'il était, aurait un bon avenir voir peut-être même brillant, que celui qu'il aurait eut si ils avaient pris la décision de le garder avec eux, malgré leurs jeunesses. Peut-être que ses parents biologiques avaient fantasmés, une vie merveilleuse loin d'eux ? Ou, alors ils n'en avaient rien eu à faire de lui, tout simplement. Et ils s'étaient débarrassé de lui, comme on jette un vieux mouchoir, où un vieux vêtement démodé, qu'on ne veut surtout plus revoir !
Toujours est-il qu'à partir de cette décision, sa vie avait été condamnée à devenir merdique. De ce qu'il avait appris enfant, il était resté 5 mois dans un orphelinat au Japon. Sans doute les 5 mois les plus tranquilles et heureux de sa vie. Et puis il avait été adopté par un couple, dont la mère était Française, et le père japonnais. Souffrant d'une double stérilités le couple avait souhaité avoir un enfant, un fils à choyer, et qui reprendrait plus tard l'entreprise familiale en main. Ainsi il serait le parfait petit jouet à modeler à leurs convenances.
Mais le petit jouet démontra vite un fort caractère. La mère une blonde, aux yeux noisette, souffrait de névrose et d'instabilité mentale. Sans doute avait-elle réussi par quelques stratagèmes qu'il n'avait jamais vraiment chercher à comprendre, à piéger les responsables de l'orphelinat. Car sinon jamais il ne serait tombé entre ses griffes. D'aussi loin, qu'il pouvait remonter dans sa mémoire, il ne se rappelait que des coups de fouets et de balais sur le derrière et le dos qu'elle lui infligeait. C'était des coups à chaque bêtise faites, pour chaque mauvaise note, pour chaque excès d'humeur, pour chaque rébellion à leurs encontre !
Lorsque l'enfant avait atteint l'âge de 5 ans, ils avaient dû déménager en Europe. Depuis les souvenirs du Japon restaient extrêmement vague dans son esprit. Ce n'était généralement que des images troubles, des sons, ....des impressions mais rien de plus.
Mais même en changeant de pays où de maison, il lui arrivait toujours d'avoir une peur telle de sa mère, qu'il vomissait de trouille rien qu'en l'entendant arriver. La peur que cette femme représentait à ses yeux, équivalait à celle d'un croyant croisant la route d'un démon.
Quand il était en primaire en CP, la maitresse d'école lui avait demandé ainsi qu'à ses camarades de classe, de dessiner une petit portrait de leurs parents. C'était un petit exercice que les enfants adoraient en général, car ainsi ils ne travaillaient pas. Il était resté un long moment dubitatif devant sa feuille blanche, avec un crayon de couleur à la main. Il connaissait bien le physique de ses " parents " , mais il n'arrivait pas à les représenter comme des êtres humain normaux. Alors sur cette belle feuille blanche, sa mère qui était à l'origine une grande blonde aux yeux noisette et à la peau pale, était devenu une étrange choses aux cheveux gris, à la peau sombre, et aux yeux rouge !
- Pourquoi tu ne dessines pas ta maman, où ton papa ? Avait demandée la maitresse d'école, intriguée par cette effrayante représentation.
- Bah, si je l'ai fait s'est ma maman ça ! Avait répondu le gamin, ses grands yeux vert la fixant avec le plus grand des sérieux !
- C'est ta maman ça ? S'était étonnée l'institutrice d'une petite voix aigüe. Mais enfin Zoro, ce n'est pas un être humain. Avait-elle souris afin peut-être de ne pas l'alarmer dans ses réflexions.
- Mais moi, je la vois comme ça..avait murmuré l'enfant le nez baissé, comme si il avait avoué une grosse bêtise.
L'institutrice n'avait rien dit de plus, mais en avait fait part à sa directrice. Soupçonnant sans doute que cet enfant devait subir des maltraitances, pour ce qui concernait au moins la mère. Mais la directrice n'avait pas voulu écouter les inquiétudes plus que justifiées de la maitresse d'école. Argumentant que ce petit avait fait ce dessin en s'inspirant sans doute d'un dessin animé violent, qui traine à la télévision à longueur de journée. Et l'histoire en était restée là. Ce qui aurait dû alerter des adultes, n'avait été au final qu'un pétard mouillé. Et personne ne voulu reconnaitre, qu'un enfant qui représente sa maman comme un diable a certainement de grandes souffrances en lui.
Son père adoptif, c'était simple, il ne le voyait pour ainsi dire jamais. Sévère, dure, peu démonstratif. Il ne cherchait pas à aimer son fils. Il voulait juste prolonger son nom de famille. Rien de plus, rien de moins. Mais si l'idée d'adopter lui avait paru être une bonne idée au demeurant. Au final, il avait très vite regretté cette décision, car jamais il ne s'était senti comme étant son père. Et chaque jour de sa vie, il avait regretté le moindre sous dépensé pour son éducation. Et le fait que son épouse le batte régulièrement ne semblait pas l'émouvoir outre mesure. Tout au plus les pleures de l'enfant l'agaçait lorsqu'il lisait le journal.
Néanmoins à l'adolescence, il avait autorisé son gamin à avoir des cours de Kendo. Si il avait accepté une telle faveur, et surtout une telle dépense. C'était surtout parce que depuis que sa femme était morte d'une rupture d'anévrisme, il avait dû se charger seul de son fils. Et ça, s'était l'activité qui lui plaisait le moins au monde. Alors, afin sans doute de ne pas le voir trop trainer à la maison, ainsi que dans ses pattes, le père de famille avait accepté de lui payer ses cours de Kendo.
La mort de sa tutrice comme il l'appelait parfois, ne l'avait pas ému. Bien au contraire même. À sa disparition le jeune garçon avait senti un poids, et une menace se lever dans sa poitrine. Comme si une fois les yeux de cette terrible fermés, il avait pu enfin respirer à plein poumon pour la première fois de sa vie. C'était triste de sentir un tel soulagement, et il en avait eu conscience. Mais la souffrance que cette folle furieuse lui avait fait ressentir durant des années, était trop encrée dans sa chair, pour qu'il puisse s'en émouvoir. Après tout c'était lors d'une de ses crises de folie, qu'il avait perdu un oeil. Son mari lui même avait eu peur. Ce qui veut tout dire. Et pourtant jusqu'ici pas une seule fois , il ne lui était venu en aide. Et lorsqu'il était intervenu ce jours là, c'était surtout pour avoir le calme.
Lors de cet " incident", le père avait vu son épouse avec le regard vide se diriger en direction de son fils. Assis à la table du salon, le jeune Zoro était entrain de faire ses devoirs d'école ! Penché sur un cahier de mathématique, un stylo à la main, l'enfant faisait ses exercices avec application. Parfois il se grattait la tête avec agacement, face à un calcul un peu compliqué. Très vite son attention fut troublé par les cries soudain de son père.
- Julie qu'est ce que tu comptes faire avec ça !! Avait demandé Seto, son père !
A peine le gamin avait-il eu le temps de lever le nez de ses cahiers, qu'une vive douleur l'avait saisi au niveau de son visage. Sur l'instant il avait compris qu'il avait pris un coup de poignard en plein dans la tête. Le sang s'était mis aussitôt à écouler sur la table, ainsi que sur ses mains crispées sur son visage douloureux. Il avait hurlé de douleur en sentant un étrange fluide se mélanger à son sang. Mais son père était rapidement intervenu ! Serte, il n'éprouvait pas beaucoup d'amour pour lui, mais à l'inverse de sa femme il n'avait jamais eu envie de le voir mort.
Mais dans sa folie toujours plus profonde , la " mère " en pleine crise avait purement et simplement cherchée à éliminer son enfant. Ne pouvant passer sous silence une telle tentative d'assassinat, la femme avait été internée dans un hôpital psychiatrique, où elle était morte peu de temps après d'un anévrisme. Mais le petit Zoro avait payé cher cet " liberté". Son oeil gauche avait été crevé et lacéré. A la suite de ça, il avait dû être énucléé a à peine 10 ans. Depuis, sous sa demande il avait eu la paupière gauche cousu afin de rester constamment fermé, car il préférait ça à un oeil de verre.
A l'enterrement de cette folle furieuse qui l'avait traumatisée jusqu'au plus profond de son être, Zoro s'était montré froid et distant. Il avait vu la terre avaler sa " mère " et plus elle disparaissait dans les ténèbres, et plus lui se sentait libre et soulagé. La vie pour une fois avait été clémente, en la chassant de sa vie. Aucune peine ne l'avait saisi, aucune tristesse ne l'avait fait pleurer. Son visage était resté sec, car il avait vue là juste un peu de lumière dans son monde lugubre.
Enfin, elle n'était plus là, enfin il serait heureux !
Oui c'est ce qu'il avait cru, mais cela ne dura pas par la suite ! Le plongeon dans le gouffre qu'il avait entamé depuis sa naissance avait continué, long, lent, et vertigineux. Seul les cours de Kendo dans lequel il excellait, lui donnait un peu de baume au coeur. Il en allait même jusqu'à s'imaginer un avenir de professionnel...
L'enfant devient bientôt un adolescent, beau et musclé. Il n'avait plus rien à voir avec le gamin chétif qu'il était. Au contraire il avait plutôt le physique d'un ado sportif. Son père lui se contentait de payer l'école, et les cours mais le laissait les trois quart du temps seul, à cause de ses nombreux voyages d'affaires. Mais même durant son absence, Zoro avait interdiction d'amener des amis chez eux. De toute manière il n'en avait pas "d'amis". Ou plutôt il n'avait pas vraiment eu le loisir de s'en faire, car jamais il n'avait eu le droit de sortir. En un mots il devait resté prisonnier chez lui et sortir seulement pour l'école et les cours de Kendo. Rien d'autre.
Mais l'adolescence n'arrive jamais seule, elle vient avec sous son bras, un lots de bouleversement. Un caractère qui cherche à s'affirmer d'avantage, une envie de se révolter un peu plus. Es des envies de décider de SA vie soit même. Une envie d'être et exister, et surtout de ne plus subir. Aussi les disputes et les prises de têtes avec son père se multiplièrent-elles. Jamais Seto n'aurait cru que ce morveux aurait un jour l'audace de lui répondre. Et à chaque bravade de son gamin à l'égard de son autorité s'accentuait le dégout, et l'agacement qu'il éprouvait envers lui. A chaque dispute, il regrettait de l'avoir adopté, allant presque jusqu'à ne plus pouvoir le supporter. Une fois, il avait même cru que la coupe était pleine, lorsque son fils avait renié son nom d'adoption pour reprendre celui qu'il avait à sa naissance !
- Je ne veux pas de ton nom de famille !! A partir de maintenant je suis, Roronoa Zoro...
Une magistrale paire de claque, avait accueilli la nouvelle. Et l'adolescent de 14ans en était tombé sur le sol le visage écarlate, des larmes amère coulant de ses yeux, mais avec aucun regret en lui ! Peu lui importait les coups de toute façon. À présent il serait LUI. Plus personne ne lui dira quoi faire, ni qui être !
Le temps qui lui restait à vivre avec son père lui était à présent compté. Seto vieillissait et devenait plus aigris et mauvais que jamais. Son fils adoptif l'avait défié, et avait craché sur son nom de famille, en le reniant avec ingratitude, car l'homme voyait les choses ainsi. Il avait été sidéré par cet acte, et s'était aussitôt mis dans une colère telle qu'il crut passer à l'acte comme, feu son épouse. Heureusement il parvient à se retenir, ne voulant surtout pas gâcher sa vie dans un crime sanglant. Il préféra fuir dans l'un de ses nombreux voyages d'affaire, comme il savait si bien le faire.
Et à nouveau l'adolescent était resté seul chez lui. Ignorant qu'avec l'adolescence, arrive les premiers amours. A vrai dire à l'école, il voyait bien ses camarades de classe flirter entre eux. Des filles et des garçons s'aimaient et se séparaient régulièrement sans que cela ne l'atteigne vraiment. Au début il n'avait vu là, qu'une perte de temps et rien d'autre. Et parfois lorsqu'il avait surpris une conversation entre filles entrecoupée de rire et de gloussement, cela l'avait irrité plus que tout.
- Ce qu'elles sont bêtes !! Grondait t-il parfois.
Bêtes l'étaient-elles vraiment ? Non, car elles vivaient juste leurs adolescences normalement. Se laissant mener par les élans de leurs cœurs. Ce que lui ne faisait jamais. Il ne savait pas ce que s'était que de tomber amoureux, car jamais il n'avait été tout simplement aimé. Et d'ailleurs, il ne cherchait pas vraiment à connaitre d'avantage le sujet.
Pourtant un jour, il fût très surpris lorsqu'une fille après un cours de sport était venue le voir. Il avait bien entendu les copines de cette dernière l'encourager, à aller lui parler. Mais naïvement Zoro avait cru que s'était là juste un pari. Déjà que durant un temps, ses camarades avaient fait un parie, pour savoir qui serait le premier à savoir ce qu'il avait eu à l'œil gauche. Il n'avait vu là, qu'un autre jeu stupide à son égard rien d'autre.
Et pourtant elle s'était pointée près de lui. Tirant sur sa manche de survêtement, elle lui avait demandée de parler quelques instants en privé. Au mots privé, il avait bien rigolé mentalement, car bien que s'éloignant derrière le gymnase du collège, il avait remarqué que les amies de la jeune fille les avaient discrètement suivies. Sans doute afin d'épier leur conversation.
Courageusement, elle lui avait fait une déclaration d'amour, qu'il avait écouté totalement éberlué et surpris. Comment pouvait-elle l'aimer, alors qu'elle ne lui parlait jamais ? De plus ils n'avaient pour ainsi dire, absolument aucun contact entre eux. Durant un bref instant il l'avait observée. Petite brune, les cheveux court, les yeux marrons un physique des plus banales, mais pas vilaine pour autant. Pourtant cela ne lui avait rien fait. Rien du tout, pas un battement de coeur rapide, pas une gêne, rien juste le vide...le néant absolu.....
- Tu n'es pas obligé de me répondre tout de suite, lui avait-elle affirmée le visage écarlate un sourire gêné.
- Qu'est-ce que tu connais de moi, pour prétendre m'aimer hein ? Avait demandé Zoro les mains enfoncés dans ses poches de pantalon.
- Et bah ...euh....avait marmonné l'adolescente mal à l'aise...rien ....oui, c'est vrai, mais tu me plais ...tu es ...beau et tu es....
- Tu connais rien de moi ! L'avait coupé séchement Zoro. Alors....je vais pas te faire perdre ton temps, ne compte pas sur moi, pour quoi que se soit. Je t'aime pas, je te connais pas, je ne sais même pas qui tu es, ni comment tu t'appelles.
Puis il était parti, la laissant là comme une idiote le coeur broyé avec en prime un énorme sentiment de honte. Il n'avait pas voulu être méchant, mais l'idée qu'elle lui affirme l'aimer sans le connaître. Sans lui parler, sans savoir qui il était. L'avait tout simplement énervé. D'ailleurs, ce n'était pas la première à prétendre avoir de tel sentiment à son égard. Et peut-être ne serait-elle pas la dernière ? Mais les filles Zoro le réalisait tout les jours un peu plus, il s'en fichait. Complètement, et à 200 %, elles ne l'attiraient pas, et ne lui faisaient aucun effet. Leurs babillages et leurs gloussements de petites poules surexcitées l'énervait et lui mettait généralement les nerfs en boules.
Sévère avec lui même, Zoro avait juste cru ne pas être fait pour l'amour. Il avait pensé que lui, il passerait à côté tout simplement, car jusqu'ici ça avait été le cas. Il se disait qu'avec la vie de merde qu'il avait, il n'y avait aucune chance qu'un sentiment aussi beau l'étreigne une jour.
C'était pas pour lui, un point c'est tout.
Mais, il s'était trompé. Et lourdement d'ailleurs, car un jour un garçon de son âge l'avait perturbé plus qu'il ne l'aurait cru. C'était un petit nouveau dans son club de Kendo, les cheveux châtain, des yeux bleue extrêmement clair, un sourire charmant. Une gentillesse à toute épreuve. S'était un être adorable, et un des rares à lui témoigner de la sympathie. Au début il avait refusé de lui adresser la parole car à force d'être s'isoler, il en avait fini par ressembler à une sorte de vieux loup solitaire asociale. Mais très vite la curiosité avait fini par l'emporter, et il avait senti de drôle de changement en lui. A chaque fois qu'il lui avait parlé, il avait senti son coeur battre comme un dingue dans sa poitrine. Ses joues s'enflammaient et même parfois il s'était mis à bafouiller, comme un idiot.
Un jour que son père n'était pas là, il en avait profité pour déroger à la règle qui l'obligeait à rester cloitré chez lui comme un moine, et l'avait invité à la maison. Pour une fois dans sa vie, sa misérable et abominable vie, sombre et triste. Il avait vu un rayons de lumière. Son première amour, lui avait fait comprendre dans une claque vertigineuse, qu'il n'était pas hétéro, mais gay. Sur le moment, peu lui importait ce détail, tant que Sam, partageait ses sentiments. Et ce fût le cas. Enfin le bonheur naissait dans son coeur, et le faisait sourire. Enfin il se sentait en paix. Enfin il était heureux et amoureux de surcroit. Un amour partagé, même si du haut de leurs 16 ans ils avaient dû se cacher sachant parfaitement qu'ils seraient jugés et mal jugeait même.
Comment aurait-il pu deviner que ce petit bonheur, allait le plonger un peu plus dans les abîmes ? Enivré par le simple fait de se sentir bien. Il avait fini par en devenir imprudent. Poussé par ses hormones sans doute, il avait fini par inviter son petit ami chez lui, alors que son père n'était pas là. Et là, malgré la maladresse de la première fois, il avait connu sa première expérience sexuel. Il s'était senti près à vivre cela, car il aimait Sam de tout son coeur. Alors profitant de cette absence qui pour une fois l'arrangeait, ils étaient resté tous les deux tout un week-end à manger des pizzas, regarder des films, et à faire l'amour même si ils étaient grandement inexpérimentés.
Mais ce jolie week-end prit une tournure dramatique. Son père était rentré plutôt que prévu , et interpelait par les gémissements qu'il entendait de la chambre de son fils, il avait ouvert alors la porte avec brusquerie. Le surprenant dans un position qui ne laissait aucun doute, quand à l'activité qu'ils faisaient.
Fou de rage, Seto avait vociféré des insultes et des menaces, à l'encontre de Sam qui s'était habillé en moins deux, et avait fui l'appartement de son petit ami comme la peste. Zoro quand à lui n'avait pas eu le temps de réagir. Surpris d'un tel retour. Choqué d'avoir été pris sur le fait, il avait sans aucun doute subit la pire correction de sa vie. Le nez en sang, la lèvre éclatée, des bleues partout sur le visage, son père ne s'était calmé qu'après avoir ressentis de grande douleurs dans les doigts à force de le cogner. D'ailleurs l'adolescent avait bien essayé de se rebeller et avait donné un grand coup de poing dans le visage de son père. Mais ce n'avait fait qu'augmenter la rage de ce dernier.
- Mon fils est PD....hurlait-il l'écume aux lèvres, ressemblant à peu de choses près à un chien enragé... un putain de PD ! Jusqu'au bout tu m'humilieras, sale petite merde !
Durant une semaine il était resté enfermé dans sa chambre sans nourriture ! Il ne savait pas ce que Sam était devenu. Est-ce que son père en avait parler au père de son petit ami ? Si oui, comment allait réagir ce dernier ? Et lui qu'allait-il devenir ? La faim le tenaillait, la déprime revenait en lui avec la vitesse d'un cheval au galop.
- Oui, papa aurait-il voulu lui dire, oui je suis gay, et je n'y peu rien, mais je reste moi malgré tout. Je ne suis pas un monstre, ni un pervers, je suis juste un peu plus moi !
Mais dire ça, il n'en eu pas l'occasion. Après une semaine à mourir de faim lentement, son père était revenu le voir, les nerfs sans doute calmé mais le visage complètement fermé. A présent s'était évident pour l'adolescent, son tuteur le détestait au delà du possible. Brièvement il lui avait, lancé un modeste sac de voyage et lui avait dis:
- Tu as 10 minutes pour prendre tes affaires, et partir de chez moi !! Je ne veux plus jamais te revoir de ma vie, plus jamais ! Comprit ? Tu n'es pas mon fils, tu ne l'as jamais été, et je ne suis plus ton père.....dehors et ne reviens jamais !!!
Cette nouvelle aurait dû l'achever. Et pourtant ce ne fût pas le cas. Libéré de ce tuteurs bouché borné et stupide, malgré les difficultés à venir, le jeune Zoro avait vu là, une chance de prendre sa vie en main et de vivre comme il le souhaitait. Naïf, il ne pensait pas un instant qu'un gamin dans la rue à 16 ans allait forcément en baver..
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Voilà, pour le premier chapitre de cette toute nouvelle fanfiction ( qui sera de quelques chapitres). Alors ne vous en faites pas, je serais gérer cette histoires, ainsi " un monde qui change".
J'espère que ce début quoi que difficile vous plait quand même. Car pour une fois j'ai voulu débuter une histoire avec Zoro et pas Sanji.
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